One shaft of light that shows the way

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Chapitre 12! J'espère qu'il vous plaira, c'est la suite directe du chapitre précédent. La phrase du titre est tiré de "A Kind Of Magic"
Bonne lecture :)

Ils étaient restés silencieux devant le spectable de couleurs qui s'offrait à eux. C'était la première fois que Bismillah portait autant d'attention à ce orange crépusculaire que John avait évoqué. Les nuages roses commençaient à se dissoudre et à se fondre avec les couleurs chaudes du ciels. Ce orange dominait parmi les nuances de jaunes et de roses. Il imposait sa lumière et sa clarté à travers tout le ciel, et sa couleur se reflettait dans les vagues mouvantes, lui offrant des reflets dorés qui sintillaient sur l'écume. 

-C'est magnifique. 

Les mots étaient sortis d'eux mêmes, sans réflexion, seulement pour exprimer ce qu'elle ressentait en contemplant le ciel et son reflet sur la mer. John n'avait rien répondu. Car il n'avait rien à ajouter. Il aurait employer les mêmes mots qu'elle de toute manière, car ils étaient tous les deux unis par ce sentiment de contemplation intense. John avait beau regarder le soleil pointait vers l'orizon tous les soirs, il ne s'en lassait jamais. Et ce soir, il était avec Bismillah. Il y a de cela un jour, il n'aurait jamais penser la retrouver.

En un jour, tout a changé.
Je me retrouve en sa présence, dans des circonstances auxquelles je ne me serai jamais attendu. Elle est ici avec moi. Elle apaise mon âme mais la brise en même temps.

Il osea pour la première fois depuis des heures posait son regard sur elle. Il remarqua alors sa jambe blessée, sur laquelle on avait désespérément appliquée de la mousse, qui avait pris une teinte qui tirait sur le marron, du fait qu'elle était imbibée de sang seché.

-Bismillah, tu es blessée..., s'inquieta John, son regard détourné du ciel, lui dévouant toute son attention. 

-Oh Oui ça. Ce n'est rien, ne t'inquiète pas. 

Ça ne le persuada pas le moins du monde. Il passa lentement sa main sur sa cuisse et son contact parut étrange à Bismillah, comme si ce toucher lui était familier. Elle le laissa parcourir ses doigts le long de sa cuisse dénudé jusqu'à arriver à son mollet droit. Il mit sa main devant sa bouche pour s'empêcher de s'esclaffer. 

-Pourquoi tu ris? demanda t-elle, s'exclaffant elle aussi, car son rire était adorable. 

-C'est juste que...., il dut reprendre son souffle avant de continuer sa phrase, qu'est ce que c'est que ce c'est que cette compresse, ça ne ressemble juste à rien. 

Les pouffements maladroits se transformèrent en rires sincères, qui entraînèrent presque un fou rire. 

-Mais qui a fait ça? 

-Je ne sais pas, c'était pendant que je devais dormir! 

-Oh, je suis sûr que c'est Brian, dit il en continuant de rire. 

-Lequel est Brian? 

-C'est celui avec les longs cheveux. 

-Hum... Merci mais... 

-Celui avec les cheveux bruns bouclés.

-Oh, ok, je vois, Merci. 

Ils calmèrent leur fou rire devant le rendu désastreux de la tentative de pansement qu'avait entrepri Brian, pourtant du mieux qu'il pouvait. 

-Je vais m'en occuper, ce sera mieux. 

-Tu n'ai pas obliger tu sais.

Je dois te protéger, quoiqu'il arrive.

-Je sais, répondit il simplement. 

Il partit dans les alentours. Quand il revint quelque instants plus tard, il avait dans les mains un coquillage remplit d'eau de mer. 

-Ok. Nous allons commencer par désinfecter. Ça risque de faire mal donc, tu peux te tenir à mon épaule si tu veux. 

Elle ne fit aucune objection. Elle entendit sa jambe afin qu'il puisse y avoir accés.
Elle le regarda avec attention désinfecter la plaie. Malgré les picotements douloureux qui envahissaient toute sa jambe droite, elle essaya de refouler la douleur en se concentrant sur le mains de John, appuyant son bras contre son épaule.

Ses doigts délicats étaient longs et comportaient des bagues qu'il portait magnifiquement.

Le picottement s'accentua et se rendit semblable à des épingles qu'on enfonçaient dans sa peau.

Ses ongles semblaient avoir été vernis de noir, au constat des traces écailleuses qui restaient sur quelque uns.

Sur le visage de Bismillah s'afficha une grimace de douleur, qu'elle ne put retenir. De la sueur commençait à couler le long de ses tempes.

Elle continua à observer ses mains abiles qui nettoyaient le sang. Voyant qu'il avait à présent besoin de quelque chose pour compresser la plaie, elle déchira une bande de son tee-shirt blanc. Les fils s'arachaient du tissu en laissant s'échapper un bruit de crissement.

-Merci. Tu n'étais pas obligé de... 

-Je sais, répliqua -t-elle avec un regard sournois. 

Il ne fit aucune objection. Elle avait toujours été comme ça, à ne jamais ce soucier d'elle même, de son corps. C'était un miracle qu'elle l'ai laissé la soigner. Si il n'avait pas été là, elle aurait fait semblant de ne rien remarquer pour repousser l'idée de devoir se soigner et de prendre soin d'elle.
Au bout de quelque minutes, la plaie était désinfectée et protégée. 

-On devrait rejoindre les autres maintenant. 

-Je ne sais pas si c'est une bonne idée, dit il sur un ton hésitant, je pense que je ferai mieux de rester seul.

Elle poussa un soupir. 

-Viens avec moi, s'il te plaît. Ils ont besoin de toi, et tu pourras me les présenter par cette occasion!

Elle a tord. Ils n'ont pas besoin de moi, de ma présence inutile et ennuyeuse.

Il ne put refuser cependant, et du se résoudre au fait qu'il allait devoir se confronter à tous les membres du groupe, réunis pour la première fois depuis des jours.
Ils se levèrent et prirent la direction de l'abri. Bismillah continuait à s'appuyer sur l'épaule de John, elle avait besoin de soutien pour sa jambe qui boitait, qui l'empêchait d'avoir une démarche équilibrée.
John était confus par la soirée. Il avait l'impression de l'avoir retrouvée, sa Bismillah, celle avec qui il avait partagé les choses les plus intimes. Elle devait probablement le voir comme un inconnu, tandis ce que les souvenirs de leur passion amoureuse revenait dans l'esprit de John, les images aussi claires que de l'eau de roche.
Il revoyait son corps nu et ruisselant de sueur, ses mains liés au siennes, ses cheveux contre son cou, qui l'enivrait d'une splendide odeur féminine.
Il revoyait son sourire et ses yeux pleins de désir, le contact de ses lèvres brûlantes sur les siennes.

Il sortit de sa rêverie quand ils arrivèrent devant la hutte, qui était ouverte sur les trois hommes.


Too Much Love Will Kill You (A Queen Fanfic)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant