Too Much Love Will Kill You (A Queen Fanfic)

I will find you, anywhere you go

Merci pour vos votes encore une fois, ça m'encourage beaucoup. Suite du dernier chapitre. Je me suis inspiré d'un dialogue de Hunger Games entre Bismillah et John. Pour le titré j'ai encore pris une phrase tirée de "You take my breath away pour le titre", cette chanson m'inspire énormément pour cette fanfic.
Sur ce, Bonne lecture.

Freddie débarqua dans la pièce, vidé de toute énergie, le coeur lourd.

-Comment va John? Demandèrent Brian et Roger simultanément. 

-Mal. Il va vraiment mal. Je ne sais pas ce que je peux faire de plus pour lui. 

Sur la fin de sa phrase, il sembla s'effrondrer sous le poids de l'émotion. Il perdit l'équilibre et se laissa tomber par terre, en prenant son visage dans ses mains. 

-Freddie... 

Roger voulu le prendre dans ses bras mais celui ci le repoussa. 

-Ça va darling, mais j'apprécie le geste. 

Le sentiment de culpabilité s'intensifiait de plus en plus dans l'esprit de Bismillah. Elle voyait ce John, profondément abattu et Freddie, cette homme qui lui inspirait une grace et une majestuosité expetionnelle de par son comportement et sa façon d'être, qui était également pris de cours par la situation. Il avait pourtant l'air si invinsible, si robuste. Tout cela était à cause d'elle. Si elle était morte pendant ce naufrage, rien de tout cela ne serait arrivé. John aurait fini par se remettre, et à de nouveau réintegrer le groupe, qui l'aurait acueilli avec toute la tendresse du monde. Mais maintenant qu'elle était ici, elle ne générait que des tensions. Elle devait faire quelque chose. Quelque chose de courageux. Elle voulait aider John, celui dont elle avait brisé le coeur, le réduisant en miettes.
Freddie tourna son regard vers elle, comme s'il venait de remarquer sa présence. 

-Comment te sens tu Bismillah? 

-Hum..  Je me sens assez désorienté enfaite. 

Freddie ricana. 

-Tu m'étonnes.

Il passa ses mains sur son visage et contracta sa bouche de façon à bayer.

-Tout ceci est d'un dépriment, finit il par dire, le regard désinteressé et ennuyé.

Après quelque secondes de silence où Brian et Roger s'échangaient des messes basses, elle réussit à rassembler son courage à deux mains pour s'adresser à Freddie, qui était de loin celui qui l'intimidait le plus.

-Sais tu où il est allé? 

-Non. On ne sais jamais vraiment où il va. On le retrouve souvent vers la plage ces temps-ci. 

-Ok. J'y vais.

D'une traite, elle réussit à lever tous ses membres. Quand elle fut debout, sa tête se mit à tourner et sa vue se troubla quelque secondes, où elle vit apparaître de formes sombres et flous qui brouillaient sa vue. Elle parvint quelque instants plus tard à être équilibrée néanmoins.
Roger jugea bon d'intervenir. 

-Tu sais, je ne crois pas que ce soit une bonne idée d'aller à sa rencontre. Vu dans l'état où il est, il serait plus avisé de le laisser seul. 

-Merci pour ton conseil, mais je vais y aller quand même. J'ai besoin de le voir. 

-Je ne te dis que ce n'est pas une bonne idée mais Ok, fais comme tu veux écoute. 

Elle leva les yeux aux ciels et sortit de l'abri, sa marche difficile à cause de sa jambe qui boitait. Arrivée à l'extérieur, elle fut envahi par une lumière si éclatante qu'elle dut mettre sa main devant ses yeux, le temps qu'ils s'habituent à la luminosité. Elle regarda tout autour d'elle. L'endroit où elle se situait était entouré de verdure, mais elle aperçut au loin le sable presque blanc, et les vagues calmes qui s'y rejetaient. Elle avança, traînent derrière elle sa jambe douloureuse. Son cap était fixé sur la plage, là où elle espérait le trouver. Ses espérances furent comblés quand elle finit par l'apercevoir, contre un arbre qui faisait de l'ombre à son corps, les jambes étendus et les bras croisés. Timidement, elle s'avanca vers lui. Elle se racla la gorge pour qu'il se rende compte de sa présence. 

-Je t'avais entendu arriver. 

-Oh. Ok. Je peux m'asseoir ici? 

Il aquiesca d'un rapide signe de tête. Elle prit place à coté de lui. 

-Écoutes mec, je... J'avais envie que tu saches que je suis désolée de te faire souffrir. Tu as l'air d'être quelqu'un de vraiment adorable et... Il est évident que tu ne mérites pas ce qui t'arrive.
Il esquissa une sorte de sourire sans joie, qui par la situation prenait un ton dramatique. Il ne savait pas quoi lui répondre. Peut être qu'il le méritait après tout... 

Parce que tu n'ai qu'un petit minable égoïste qui laisse tomber ses amis à la moindre occasion.
Il se rongea les ongles avant de parler. 

-Ce n'est pas ta faute. 

Elle lui adressa en retour un regard compatissant, bien qu'il semblait réticent à tourner la tête vers elle, s' efforçant de fixer son regard sur la mer qui s'étendait à perte de vue. 

-Je pense qu'on pourrais essayer de reprendre depuis le début. Tu sais, essayer de faire connaissance. 

-Eh bien la difficulté réside dans le fait que je ne peux pas oublier tout ce qui s'est passé entre nous. 

-Alors essais de me voir comme une inconnue! 

Il refit ce même demi-sourire forcé, et cette fois ci, il tourna la tête vers elle et ses yeux bleues retrouvèrent  contact avec les siens, comme si leur regard ne s'était jamais quitté.

-Ok. Si tu veux. 

Ses yeux étaient rouges et fatigués. 

-Bien, essayons de reprendre depuis le début. Quelle est ta couleur préféré?
Quelle question stupide, se dit elle après reflexion.

Il rit un peu devant la naïveté de la question. Après tout pourquoi pas.  Elle rit aussi. 

-Désolée. C'est stupide, déclarat elle avec un rictus de gêne sur le visage.
Quelle conne. 

-Non, non c'est... Intéressent. Ma couleur préféré est le orange. 

Elle leva un sourcil. 

-C'est un choix bizarre. Le orange comme celui d'Orange mécanique?
-Non, celui ci est trop... Agressif je dirais. Le mien est plus crépusculaire.

-Oh. Je vois. C'est vrai que ce orange est splendide, je n'y avais jamais pensé. Tu dois beaucoup en profiter ces temps ci, avec les levers et les couchers de soleil sur la plage. 

-Oui. 

Il se sentit comme le jour de leur première rencontre. Quand ils étaient tous les deux des ados inconscients du monde dans lequel ils vivaient,  et qui se découvraient pour la première fois. Elle l'intimidait comme à cette époque là, bien que tout est changé depuis.
A chaque fois mouvement qu'elle faisait, elle détruisait son esprit, et sa façon de le toucher lui faisait perdre le contrôle et le faisait frissonner dans tous les recoins de son âme.
Ils restèrent de longues minutes immobiles et silencieux à regarder les vagues s'échouaient sur la plage, toujours en mouvement constant. 

-Tu restes avec moi ce soir, tu sais, pour regarder le coucher de soleil? 

Elle lui sourit sincèrement.

-Ça me plairait beaucoup, John.

Celui ci sourit, d'une façon très sincère et touchante.
J'ai peut être une chance de la retrouver. Bismillah, je te promets que j'essaierai.