Too Much Love Will Kill You (A Queen Fanfic)

How long can you stand the heat..?

Hey! Bon c'est un chapitre que j'attendais d'écrire pas mal de temps déjà, et j'y est pris beaucoup de plaisir. Avertissement cependant : il contient beaucoup d'insultes et de violence. Il fallait bien que ce moment explosif arrive un jour au l'autre ;)
Phrase tiré de "Another One Bites the Dust"

Le temps sembla marquer une pause quand la première claque fendit l'air pour s'abattre contre la joue du blond provocateur.

Face au choc et l'humiliation causé par l'impact, la réaction de Roger fût immédiate.
D'abord la seconde passé où Bismillah délecta avec la plus grande satisfaction l'expression du visage effaré de Roger, une marque rouge apparenté sur sa joue, elle n'eut pas le temps de calculer le coup que Roger lui asséna en plein torse. Sa pulsion vengeresse assouvit, Roger regarda d'un oeil sadique Bismillah se tordre de douleur, ses bras lacérant son torse douloureux, qui venait de subir l'impact. Plier en deux, son corps la soumis à se mettre à genoux. Elle bouillonnait. Ses lèvres écumaient de rage, et des flammes remplissaient son regard d'une haine incommensurable.
Quand elle releva la tête, une fois l'immense douleur du choc atténué, son regard tomba sur Roger, qui la regardait d'un air moqueur, en position de domination, du fait qu'il était debout.
Un silence de marbre se manifesta.
D'une manière assez inattendue, Roger se vit tendre la main à Bismillah, lui offrant l'aide de se relever. Elle accepta, sans se questionner sur ce geste qui pouvait paraître bienfaisant au premier abord, car elle savait qu'il faisait partit de la confrontation.
C'est alors qu'ils se retrouvaient face à face, au même pied d'égalité.

-Tu es plus calme à présent, tu ne vas pas tenter une offensive? Demanda réthoriquement Roger, ne lui laissant ainsi que la possibilité de lui répondre par : "non".

-Tu n'avais qu'à pas me provoquer de la sorte, j'ai simplement défendu mes valeurs comme il se doit, répondit elle, cherchant à exprimer à travers ses mots le fait qu'il n'avait aucun pouvoir sur elle.

-Tes valeurs? Tu te moques de moi? Railla Roger, de la même façon qu'il l'aurait pointé du doigt.

Une fois sa pulsion d'écraser la tête de Roger contre un rocher refoulée, elle décida de ne pas rentrer dans son jeu de provocation, en restant morale et censée.

-Écoutes Roger, de toute évidence, pour le peu que je te connaisses, tu as une dent contre moi. Et c'est cette putain de chose que je cherche à comprendre, depuis le début. Tu pourrais pas juste me l'expliquer au lieu de m'envoyer des pics sans arrêts pour qu'on puisse en discuter, tu sais... Comme des gens normaux.

En aucun point Roger ne fut sensible à la tentative de coopération que Bismillah lui avait indirectement proposé.

À ce moment précis, il avait trop de haine en lui.
Envers elle, qui avait brisée le coeur de la personne qu'il considérait comme son frère, John;
Envers ce dernier, duquel il avait l'impression d'être considéré comme un parfait inconnu, malgré le fort lien d'amitié qui les unissait autrefois;
Envers Freddie, et sa façon insupportable de relativiser leur situation, aussi désespérée et merdique soit elle;
Envers Brian, qui s'écartait de lui pour se lier d'amitié avec cette pute, et... une chose plus profonde que son esprit ne voulait en aucun cas évoquer;
Envers cette île maudite, qui pourrissait son corps et son esprit, cette île maudite qui était à l'origine de tous ces sentiments dévastateurs qui le détruisaient de l'intérieur, salissant son coeur et son âme de cette énergie impur et ténébreuse;
Envers et contre tous, il avait trop de haine contre lui même, mais c'est une chose pour laquelle il n'avait pas la force de méditer, dans l'état où il était, à ce moment précis.

-Je n'aurais eu aucun problème avec toi si nous avions retrouvé ton cadavre déchiqueté par les vagues.

C'en était trop. Cette fois, la réflexion de Roger la fit totalement perdre le contrôle d'elle même. Comparé à ce qu'elle venait d'entreprendre, sa claque précédente aurait pu paraître réfléchie et calculé avec précision.
Car, tel un animal en furie, elle venait littéralement de se jeter sur le corps de Roger.
Le batteur arrogant se retrouva alors plaqué contre le sol, croulant sous la pression de tout le poids du corps de Bismillah sur le sien, bien que ses cotes ressortant de son torse ne lui témoigna son extrême maigreur.
De violentes douleurs sifflantes, causés par la ruade de coups assenées par la poigne déchaînée de Bismillah, se firent sentir dans toute sa partie abdominale, lui arrachant des hurlements de douleurs incontrôlables.

"Sale pute, dégage!

Impuissant face aux coups et étouffé par le poid de son corps, Roger semblait pris une piège. Il se défendait comme il pouvait en hurlant des atrocités et en essayant de se protéger des coups, en vain.

Néanmoins, Bismillah avait négligemment omis un détail. Roger connaissait son point faible.
Alors comme si c'était la dernière action qu'il entreprendrait, celle qui sauverait sa vie, il réussit à dégager son bras afin de porter à son agresseuse un coup au mollet droit, sur lequel il savait que gisait sa plaie, béante et probablement infectée.
Cela eu un effet immédiat, vu que de sa bouche s'échappa un hurlement strident et glaçant, qui laissa à Roger l'occasion de se dégager d'elle, et profita de son instant de faiblesse pour inverser la position, et appuyer le poids de son corps contre le sien de façon à l'immobiliser.

Les violentes frappes au visage qu'il lui asséna furent intterompus par l'arrivé de deux grands bras robustes, qui dégagèrent, non sans difficulté, l'emprise de Roger sur Bismillah.
Tandis ce que Brian retenait tant bien que mal Roger en arrière, emprisonnant ses bras derrière son torse, sa poitrie dégagant ses poumons, celui ci continuait à bombarder la rousse d'insultes plus violentes les unes que les autres.

-Dégage de ma vie, tu as tout gâché, sans toi, on en serait pas là, casses toi salope! J'aurais aimé que tu meurs..!

-Calme toi Roger, tenta de sussurer Brian à son oreille, bien que ce fut inéfficace.

Le voir dans ce tel état d'hystérie brisait son coeur en mille morceaux. À les voir comme ça, tous les deux, ils semblaient avoir perdus leur humanité, pareil à des animaux en furie. À ce moment précis, depuis la première fois qu'ils s'étaient échoués sur ce lieu internale, Brian perdit tout espoir. Tout espoir de survie, tout espoir d'unité, tout espoir d'humanité.
Allons nous tous devenir fou?

-C'est toi qui mérites de mourir, tu n'es qu'un fils de pute arrogant et égoïste, cracha Bismillah, qui s'était remise sur pieds, refusant l'aide de John et Freddie pour la relever.

Ayant anticipés le coup, il lui saisirent également les bras pour la retenir en arrière. Du faîte qu'elle était extrêmement résistance à l'emprise qu'ils avaient sur elle,
John et Freddie y appuyaient tout la force de leur bras, ce qui renforçait la souffrance conséquente qu'elle éprouvait déjà.

-Laissez moi! Hurlait elle à plein poumon.

Son visage, déformé par la douleur et la rage, était en sang.
Ses yeux semblaient avoir pris sa couleur, pareil à des éruptions volcaniques.
Le sang était tel qu'on ne savait distinguer les endroits où les coups sanglants de Roger lui furent portés.
Des larmes de faiblesses et de frustrations commençaient à ruisseller le long de ses joues ensanglantés.
Son âme se consumait.
Son cœur saignait.