Too Much Love Will Kill You (A Queen Fanfic)

I'll be back again before it's time for sunny-down

Juste après que Bismillah rejoigne John, donc ce chapitre se passe en parallèle du précédent, car se déroulent au même moment. Le titre tirée de "Lazing On The Sunday Afternoon" Cette chanson me met de si bonne humeur chaque fois que je l'écoute, et puis le solo de guitare à la fin, je suis fan. Bref, je vous laisse avec la suite...

-Je pense que ce n'est vraiment pas une bonne idée...il va vouloir que ça redevienne comme avant et ça va très mal finir, vous le savez tous très bien, déclara Roger, après qu'elle soit partie à la rencontre de John. 

-Cesse de faire ta drama-queen Roger. Il arrivera ce qu'il arrivera. Maintenant, si tu aurais l'obligeance de me laisser faire ma sieste, ce ne serait pas de refus, rétorqua-t-il en s'étirant. 

Il se couvrit le visage avec un tissu et se prépara à un sommeil éventuel. 

Brian posa affectueusement une main sur l'épaule de Roger et lui murmura au creux de l'oreille :

-On devrait sortir, Roger. 

-Ok.
Roger ne laissa pas à Brian l'occasion de l'aider à se relever et ils sortirent, accueilli pour une superbe après midi ensoleillée.
Ce paysage ravissant. Cette nature environnante si pure et revigorante. Cette plage si paradisiaque et la mer s'étendant à perte de vue.
Pour Roger, s'il y avait une vision de l'enfer, ce serait celle la. Il se sentait prisonnier de cette île maudite, si belle qu'elle puisse l'être en apparence. Il se sentait pris au piège, telle une proie prise dans un filet, qui ne cesse de se débattre pour parvenir à ses fins, mais qui est destiné à être abattu.
Ils passèrent l'après-midi à explorer l'Île dans ses moindre recoins. Ils trièrent les plantes susceptibles d'avoir un atout médicinale ou simplement comestibles, ils choisirent les fruits qui avaient le goût le moins amer bien que ceux ci restaient infectes, ils remplirent les réserves avec l'eau de pluie qui s'était accumulé au fil des jours et ils fabriquèrent des armes afin de tuer les crabes qu'ils allèrent trouver en bord de mer, parmi les rochers saillants. Au bout de quelque heures, ils s'accordèrent une pause où ils dégustèrent une petite partie de leur récolte. La chaleur était étouffante, et le soleil frappait contre leur peau exposée à ses rayons. Roger commençait à sentir sa tête tourner. Il entreprit de masser ses tempes pour calmer la douleur qui enbourbait ses pensées. 

-Brian..? Demanda-t-il, les yeux fermées, des secousses douloureuse continuant de parcourir son crâne.

-Oui Roger? 

-Quelle est la première chose que tu ferais si on rentrait maintenant chez nous? 

-Je ne sais pas... Je pense que je brancherai ma guitare et que me mettrai à jouer jusqu'à ce que mort s'en suive. Et toi? 

-Avant même de toucher à ma batterie et à quoi que ce soit d'autre, je me fumerai une putain de cigarette. 

-Oh Yeah. Je n'y avais pas pensé. Probablement que je le ferai aussi. 

Ils se mirent tous deux à fantasmer sur la fumée épaisse qui s'engouffrerait dans leur gorge au moment où ils l'inaleraient par une longue aspiration. Ce geste qu'ils avaient tant eu l'habitude de prendre, qui consistait à sortir leur paquet de clopes et à allumer le briquet d'un mouvement vif.
Brian remarqua l'état nauséeux de Roger et posa alors une main sur son front. Brûlant. 

-On devrait rentrer. Tu as de la fièvre, on devrait tous aller se reposer.

-Je vote pour. 

Sur le chemin du retour, Brian dû soutenir quelque peu Roger, qui souffrait de son mal de crâne atroce qui s'intensifiait de plus en plus. Ses pensées furent totalement évaporés, ne laissant place qu'au martèlement incessant que produisait son crâne au fur et à mesure qu'ils avançaient sous le soleil, qui commençait à pointer vers l'horizon. Il s'effondra presque et Brian le rattrapa de justesse. 

-Accroche toi à moi Roger. On arrive bientôt. 

Parmi toute cette douleur, une seule chose le raccrochait à la réalité. Le contact de Brian.
Il aimait la sensation de ses bras autour de son torse, il aimait la façon dont il se souciait de lui, il aimait cette manière si particulière qu'il avait de le regarder dans les yeux.
Ils atteignirent l'abri et Roger put enfin s'éttendre sur le sol, mais séparé du contact de Brian, il se sentait vide. Sans cette fièvre, il ne se serait jamais permi de penser ça, d'assumer qu'il ressentait plus que de l'amitié envers lui.
Freddie les accueilli gracieusement en les remerciant pour leur effort.
Ils préparèrent un repas avec les plantes et ils s'occupèrent d'ouvrir les crabes afin d'en récupérer la partie comestible. Brian avait dit à Roger que ce n'était pas la peine qu'il les aide, mais celui ci insista, malgré sa douleur crânienne qui commençait à même brouiller sa vue. Le soleil avait disparu quand il finirent de préparer le repas, et virent bientôt arriver John et Bismillah. 

-Tu te joins à nous ce soir John, commenta Roger sur un ton amer, je ne sais pas ce qu'a bien pu te dire Bismillah, mais ce qui est sûr, c'est qu'elle est très convaincante. 

Brian leva les yeux aux ciels. 

-Salut Roger, se contenta de répondre John. 

Ils engloutirent leur repas en silence, même Freddie n'avait pas la force d'animer les conversations ce soir. Il demanda juste à Bismillah si elle allait bien et lui confia que si elle avait besoin de la moindre chose, elle pourrait venir vers lui. Sur un ton humoristique, il lui dit de se méfier de Roger, ce qui lui valut un regard noir de la part de celui ci.
Aucun d'eux n'aurait su dire si ce silence était dû à la tension entre les différents membres, particulièrement Bismillah et Roger qui ne cessaient de s'échanger des regards méprisants, ou si c'était simplement dû à la fatigue qu'ils éprouvaient tous intensément. Après réflexion, la deuxième proposition devint plus probable au moment où ils s'empressèrent tous de débarasser la nourriture pour s'installer avec un minimum de confort sur le sol de la hutte. 

-Bonne nuit tout le monde, conclut Freddie, sur le point de s'endormir. 

-Bonne nuit Freddie, avaient ils tous répondus en coeur.
Leurs paupières s'abaissèrent alors et ils ne tardèrent pas à être emportés par le sommeil.

Désolée si ce chapitre n'est pas fameux, j'avais besoin d'une transition pour évoquer leur quotidien...