Et si ...

15x08 Cas d'urgence

« Maman ! Maman ! On va être en retard à l'école ! » cria Paul en tambourinant sur la porte.

« Il est quelle heure ? » demanda Alice soudainement, repoussant Fred qui grogna son mécontentement. « 8h ! Merde ! » s'exclama-t-elle après avoir jeté un coup d'œil à son portable. « Pourquoi on a pas entendu le réveil ? »

« Parce qu'on avait trouvé quelque chose de bien plus intéressant à faire. » dit Fred en la regardant s'agiter avec un regard plein de désir.

« Tu ne te lèves pas ? » demanda Alice en s'habillant en quatrième vitesse.

« Tu sais très bien que je ne suis pas en état de voir les enfants tout de suite. » dit Fred avec un sourire coquin. « Et c'est de ta faute. »

« J'espère bien que c'est de ma faute. S'il y a quelqu'un d'autre qui te fait cet effet là on va avoir un sérieux problème. » dit Alice sérieusement.

« Ne t'inquiète pas, ça ne risque pas d'arriver. » dit Fred en l'attrapant par le bras avant qu'elle ne quitte la chambre.

Il l'embrassa passionnément, content de son effet quand il la sentit se laisser aller contre lui.

« Maaaammmaaaaannnnn ! »

« Il faut vraiment que j'y aille là. » dit Alice en retirant les mains de Fred de sous le pull qu'elle venait d'enfiler.

« Dépêche toi de revenir, je n'en n'ai pas fini avec toi. » lui murmura-t-il à l'oreille.

« Je fais au plus vite. » lui promit-elle avant de sortir de la chambre.

Elle tint sa promesse et quinze minutes plus tard elle ouvrit la porte et trouva Fred dans la cuisine.

« Pourquoi tu t'es levé ? » demanda Alice en venant le retrouver.

« Parce que je commençais à avoir froid dans mon grand lit tout vide. » dit-il.

« Il n'allait pas rester vide très longtemps. » dit Alice en venant se coller à lui. « J'avais pleinement l'intention de reprendre là où on avait été interrompus. » continua-t-elle en l'embrassant dans le cou, commençant à déboutonner sa chemise.

La réaction de Fred ne se fit pas attendre. Il la plaqua encore plus contre lui, s'empara de ses lèvres dans un baiser passionné alors que ses mains commençaient à déboutonner le pantalon d'Alice. Il la fit reculer jusqu'à ce qu'ils atteignent leur chambre. Il la déposa délicatement sur le lit et s'apprêtait à la rejoindre quand quelqu'un frappa à la porte. Tous les deux se figèrent.

« Dis moi que j'ai rêvé. » supplia Fred.

« Tu as rêvé. » dit Alice en l'attirant sur elle et en le débarrassant définitivement de sa chemise.

Seulement ils n'avaient pas rêvé et la personne qui était à la porte continua à frapper. Alors qu'Alice faisait tout son possible pour garder Fred dans ses bras, c'est le téléphone du commandant qui se mit à sonner.

« Non mais c'est pas vrai, on ne peut pas être tranquilles ! » s'exclama Fred en prenant son téléphone. « Allô ? » décrocha-t-il, clairement en colère. « Si Kadiri, tu me déranges, tu veux quoi ? » demanda-t-il alors qu'Alice se laissait tomber sur le lit en râlant.

Quand elle vit que la conversation n'allait pas s'arrêter tout de suite et que l'on continuait à frapper à la porte, elle se leva et sortit de la chambre à contrecœur. Quand elle ouvrit la porte et découvrit Léa de l'autre côté, elle resta sans voix, complètement figée.