Et si ...

17x10 Mortelle évasion

« Arrête avec Solanas un peu. » soupira Alice en arrivant dans la cuisine en se brossant les cheveux.

« J'exprime un fantasme. » dit Fred en se tournant vers elle.

« Si tu pouvais en avoir d'autres, ça m'arrangerait. » rit Alice.

« Oh ne t'inquiète pas pour ça, j'en ai plein d'autres. Et avant que tu ne poses la question, oui, avec toi, et non, pas avec Solanas. » dit Fred.

« Mmm, ça devient intéressant ...Je peux en savoir plus ? » demanda-t-elle en s'approchant de lui jusqu'à ce qu'il se retrouve coincé entre elle et le plan de travail.

« Ah ben non, sinon ça ne va jamais se réaliser, c'est comme les vœux. » dit Fred en plaquant sa femme encore plus contre lui.

« Dommage, je t'aurai bien raconté un des miens ... j'en ai encore rêvé cette nuit. » dit Alice en le regardant droit dans les yeux.

« Ah non mais là il faut que tu me dises, j'ai le droit de savoir pourquoi tu m'as littéralement sauté dessus au réveil. Vu les bruits que tu faisais et vu comment tu te trémoussais contre moi avant de te réveiller, t'es obligé de me dire... »

« Je te dis si tu me dis... » dit Alice en lui souriant.

« Ok ... alors le plus ...récurrent... c'est sur le banc ... sur les quais. » dit Fred en rougissant quand il sentit son corps réagir à la simple évocation de la scène et la proximité de sa femme.

« Intéressant. » dit Alice avant de l'embrasser passionnément, elle aussi émoustillée par la situation.

« N'essaye pas de profiter de la situation, tu me dois un fantasme. » dit Fred en la repoussant gentiment quand il sentit Alice passer ses mains sous son T-shirt.« Je veux savoir si qui t'a mise dans un état pareil ce matin. »

« Tu me faisais l'amour comme un dieu. » dit-elle en le regardant dans les yeux, le regard plein de désir.

« Ah mais ça ce n'est pas un fantasme ma chérie, c'est la simple vérité. » dit Fred en l'embrassant rapidement.

« Sur le bureau du Président dans la grande salle d'audience du Palais. » ajouta Alice en commençant à ouvrir le pantalon de son mari qui commençait à devenir trop étroit. « Pendant une audience. » termina-t-elle en rougissant.

Fred perdit tout contrôle, remonta la robe d'Alice et la hissa sur la table. Après un moment très intense qui les laissa tous les deux très satisfaits, le téléphone de Fred sonna, les ramenant à la réalité. Alice partit vers le Palais alors que Fred se rendait sur la scène de crime. En fin de matinée, Fred se rendit au Palais et ne put s'empêcher de prendre en photo la porte de la grande salle d'audience qu'il envoya à Alice. Celle-ci rougit et manqua de s'étouffer avec son café quand elle reçu le message.

« Ça va ? » lui demanda Victor.

« Oui oui. » répondit-elle.

« Bonjour bonjour ! »lança Fred en entrant dans le bureau tout sourire.

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« Non mais il est sérieux lui ? Il nous laisse son fils comme ça ? Soit disant t'es incompétente et tu as une vie privée chaotique mais on est quand même assez bien pour s'occuper de son fils pendant plusieurs jours ? » s'énerva Fred en suivant Alice.

« Calme-toi. C'est pas grave. »

« Comment ça c'est pas grave ?J'ai pas envie qu'il reste à la maison moi ! On va faire comment avec Ada ? »