Je suis invitée au gala, invitée par mon patron, afin il m'a demandé d'y participer, je ne suis pas sa cavalière non plus, mais j'ai envie de me faire belle, ou au moins d'être présentable.
La semaine se passe pas tout à fait comme les autres, les hommes sont plus attentionnés avec moi, je n'ai pourtant rien changé.
Mon patron lui ne change pas vraiment, il me parle toujours sèchement, mais il m'informe de ses trafics de drogues, d'armes, et son réseau de prostitution. Ça me fait grimacer à chaque fois.-Donc, vous fournissez en produits de tout genre, vos différentes sections, qui eux les revendent, ils vous donne l'argent et vous leur donnez leurs pourcentages?
-C'est ça.
-Hum, et pour les filles alors?
-Elles sont concentantes, elles travaillent principalement dans mes clubs, très peu travaillent dans les rues, uniquement celle qui le veulent.
-Je n'aime pas ça.
-Je me doutes Carla, mais c'est le business, et puis je ne les kidnappent pas, la plupart du temps, je les sors de la rue ou d'une famille violente, d'un petit ami qui leur faire vivre tous les malheurs.
-Ah d'accord, vous êtes comme un super héros quoi?
-Très drôle, allez travailler, nous avons une livraison de prévu cette nuit, il faut que tout soit réglé aux détails près;Je suis installée à mon bureau, je prévois les hommes, je regarde le trajet approprié à cette heure de la nuit, je sépare en deux le convoit, ils seront moins repérable en petits groupes.
Le lieu de rencontre ne me paraît pas sur non plus. En plein désert , sans possibilité de replis, les quais ne seraient t-ils pas plus sécurisé avec les contenaires?
Je note tout ça dans mon rapport, il faut que je le donne a mon patron au plus vite, pour qu'il informe les hommes et qu'ils se préparent.-Monsieur, je vous apporte mes conclusions.
Je n'ai pas frappé à la porte, grosse erreur, Monsieur n'est pas seul, deux femmes sont avec lui. Une est sur son sexe et l'autre sur sa bouche.
-Pardon, je reviendrais.
Mais personne ne bouge, suis-je à ce point insignifiante? Je claque le dossier sur son bureau et pars en claquant la porte.
Je suis en colère, je ne sais pas pourquoi, après tout il fait ce qu'il veut. Je n'ai plus envie de travailler, je vais dans la cuisine, me prépare un café et prends un gâteau pour l'accompagner.
Je n'arrête pas de revoir la scène qui s'est déroulé dans le bureau de mon patron.Je monte dans ma chambre, si il veut me parler, il n'aura qu'à me chercher. J'en ai marre d'être à sa disposition. Je m'allonge pour faire une petite sieste quand des coups retentissent à la porte.
D'accord, je ne peux pas avoir quelques minutes pour moi.
-Entrez.
-Tu ne demande pas qui c'est toi?
-À part toi, personne ne vient me voir, personne ne me parle, ni même me regarde!
-Que t'arrive t-il?
-Je suis lasse, c'est pas une bonne période. Je suis fatiguée.
-Viens boire un verre avec moi.
-D'accord, ça me fera du bien de sortir un peu d'ici.Je mets un jean et un pull, une paire de basket et rejoins Alex à la voiture. Cette maison est un désert , d'accord elle est grande mais quand même avec tout le monde qui habitent ici, il devrait y avoir des gens dans les couloirs, dans la cuisine, enfin partout quoi!
Alex est près de la voiture, il me sourit en me voyant arriver.
-J'ai cru que tu allais changer d'avis.
-Pourquoi j'aurais fait ça?Nous roulons jusqu'à la ville, voir autres choses que la maison me fait un bien fou. Il fait beau aujourd'hui, les gens sont de sortis. Ils boivent un verre en terrasse, rigolent avec leurs amis, leurs amoureux. Je n'ai jamais connu ça. Je n'ai jamais eu d'amis et encore moins d'amoureux. Je ne sortais que pour travailler. Les gens m'ont toujours regardaient bizarrement. Ça n'est pas le manque d'envie mais le manque d'argent qui me fait m'habiller comme ça. Moi aussi je voudrais mettre des lentilles, pour éviter mes grosses lunettes, moi aussi je voudrais une belle coiffure, de belles tenues. Mais la vie n'est pas rose pour tout le monde.
-Que veux tu boire?
-Un coca. S'il te plait?Il part chercher nos boissons, je reste là à profiter du soleil. Je ferme les yeux, les rayons chauffent mon visage. Je voudrais aller à la plage. M'allonger sur le sable chaud, ne rien faire d'autres que de bronzer. Mais ça n'arrivera jamais.
-Mademoiselle est servit.
-Pourquoi es tu gentil avec moi?
-Je t'aime bien, tu me fais rire.
-C'est déjà ça!Nous restons 2 heures , à siroter des verres, à parler de tout et de rien. Mais notre bulle éclate quand le téléphone d'Alex sonne.
-Patron? Oui elle est avec moi, nous allons rentrer dans un quart d'heure.
-...
-Oui patron.Nous rentrons dans un silence de mort, j'espère qu'il ne va pas se faire engueuler à cause de moi. Nous n'avons pas demander l'autorisation, j'étais tellement heureuse de sortir que je n'ai pas pensé à mon patron et son interdiction.
-Où étiez vous?
-Nous sommes allés boire un verre, Carla n'avait pas le moral.
-Laisse nous Alex, on réglera ça tous les deux plus tard.Finalement c'est moi qui vais prendre. Il fallait bien s'en doutait mais qu'est ce qui m'a pris de sortir d'ici!
-Vous avez donc penser avoir le droit de sortir sans mon autorisation?
-Je n'y ai pas pensé, je l'avoue.
-Je vous ai cherché partout, nous avions du travail cet après midi, rien n'est prêt pour le transport de ce soir!
-Je vous ai laissé mon rapport sur votre bureau.
-Et quand? je ne vous ai pas vu venir.
-Quand vous étiez occupé avec vos...amies.Il ne réponds pas, il semble même gêné.
-Très bien allons voir ce rapport, espérons qu'il soit impeccable, nous n'avons plus le temps de le modifier.
-À qui la faute?
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Le Boss
RomancePour payer les dates de jeux de ma mère je me retrouve à travailler pour le chef de la mafia... Comme cela va t-il se finir ?