13

2.5K 148 8
                                    

Quand cette femme est venue interrompre la cérémonie, j'ai cru que mon cœur allait s'arrêter de battre, je me voyais déjà emmenée dans ma chambre par les hommes d'Enzo pour qu'il épouse cette Susan à ma place.
Mais je suis là, dans ces bras, en train de danser et je suis Madame Sanchez.
Je suis mariée à cet homme de pouvoir, de puissance, cet homme beau comme un dieu est mon mari. J'espère que cette peur de le perdre va partir un jour.
La soirée se passe bien, le nombre de gardes a été multiplié par 3. Le repas a l'air de plaire, les gens semblent heureux.
À minuit, alors que les invités dansent, je commence à tomber de fatigue.
Enzo le remarque, il ne m'a pas quitté de la soirée.

-Montons, tu tombes de sommeil.
-Mais les invités?
-Ils n'ont plus besoin de nous.

J'ai peur, je sais qu'il faut que je fasses plaisir à mon mari, et j'en ai envie aussi, mais j'ai peur de ne pas être à la hauteur de ce qu'il a l'habitude d'avoir en matière de relations sexuelles.
Il referme la porte derrière nous, il avance vers moi, je ne vois que ces yeux noirs, qui me dévorent. Il est plein de désir, mon corps frissonne, lui aussi d'envie. De sentir ces mains, sur moi, de le sentir en moi.

-J'ai envie de toi, mais j'ai peur de te décevoir.
-Jamais je ne serais déçu, laisse moi te montrer.

Il retire ma robe, elle tombe à mes pieds me laissant en sous vêtements devant lui. Il ne prononce pas un mot, caresse tout mon corps, s'attardant sur mes seins, je sens déjà le plaisir grandir en moi.
Il se recule et se déshabille, son torse que je connais m'attire de plus en plus, je voudrais l'embrasser, le lècher. Mais quand son caleçon tombe en même temps que son pantalon, je reste sans voix devant son sexe. Il est immense.

-Il ne rentrera jamais.
-Ne t'inquiète pas, tu es faite pour moi.

À présent nus  tous les deux, il me fait allonger sur le lit, il m'embrasse les seins, titille les tétons avec sa langue, je ferme les yeux, c'est trop bon.

-Nous irons doucement, je te le promets.

Viens le tour de mon sexe, il glisse sa main entre mes jambes, rentre un doigts, puis un deuxième.

-Jouis pour moi mon coeur, laisse moi voir comme tu es belle dans l'orgasme.
Et j'obéis, je hurle de plaisirs, je n'avais jamais ressentit une telle sensation de bien être.

Enzo se positionne au dessus de moi, je sens le bout de son sexe à l'entrée du mien. Il le pousse doucement, mon vaccin s'écarte pour le laisser passer, je sens quelque chose se déchirer, une douleur soudaine me fait pousser un cri, il ne bouge plus.
-Continue, ça va mieux, ne t'arrêtes pas.

Il va de plus de en plus vite, de plus en fort, nous jouissons, tous les deux en même temps, je voudrais rester ainsi toute ma vie.

-Merci mon coeur, j'ai été le premier, tu n'as pas eu mal?
-Mal? J'ai tout ressentit mais pas de la douleur.

Je m'endors quelques minutes plus tard, épuisée de cette belle journée, et de cette soirée encore plus spectaculaire, il a été mon premier, l'autre n'a pas été au bout, voilà pourquoi je n'avais rien ressenti, j'en suis heureuse, il est mon premier et sera mon dernier.

Quand j'ouvre les yeux il est déjà onze heures, je ne dors jamais aussi tard, cette fatigue commence vraiment à m'inquièter. Je dois manquer de vitamine, je décide d'appeler le docteur de notre mafia.
Il me promet d'être là dans l'après midi.
Enzo est déjà dans son bureau, il m'avait prévenu que nous  ne partirons tout de suite en voyage de noce, qu'il préférait trouver et tuer notre ennemi avant.
J'oublie vite qu'il est un parrain de la mafia, un grand parrain, et qu'il est réputé pour sa cruauté, il est tellement gentil et doux avec moi. Il a deux visages. Et j'aime les deux.

-Très bien il faut régler ça au plus vite. Je veux emmener ma femme en voyage, très bientôt.
Maintenant que nous connaissons le nom de ce traite, il faut l'éliminer.
-Et pourquoi on demande pas à la patronne, elle a toujours de bonne idée.
-Ma femme est fatiguée, elle a besoin de se reposer.
-Je peux travailler Enzo. Bonjour Messieurs. Bonjour Monsieur mon mari.
-Bonjour ma femme. Laissez nous.

Tout le monde sortit il se jette sur moi comme si il ne m'avait pas vu depuis longtemps.
-J'ai adoré hier soir, j'ai hâte de le faire encore et encore. Et toi, tout va bien.
-Je vais bien, j'ai appelé le docteur pour qu'il me prescrive des vitamines, je suis fatiguée.
-Tu as bien fait, dis lui de te faire une prise de sang, histoire de vérifier que tout va bien.

Il est toujours si prévenant avec moi, j'espère qu'il le sera toujours dans vingt ans.

Le docteur arrive en début d'après midi, Enzo reste avec nous, il inspecte chaque faits et gestes qu'il fait. Le médecin a des mots rassurants, j'ai eu beaucoup de pression avec ce mariage précipité, beaucoup de repos devrait remettre tout ça dans l'ordre.
Je m'octroie donc une petite sieste après le départ du docteur, Enzo me promets de me réveiller pour la réunion en fin de journée avec les chefs de secteur pour organiser notre contre attaque. Je veux être présente, je ne veux être tenue à l'écart des affaires de mon mari, je vais le soutenir le plus possible. Je m'endors en quelques minutes.

Le BossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant