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Je suis assis sur le fauteuil près de mon lit. Carla y est allongée, toujours endormie. Le docteur m'a dit qu'il lui faudrait quelques heures avant d'évacuer les gazs qu'elle a hinalé. Deux fois déjà qu'elle manque de perdre la vie sous mon toit. J'ai fait une découverte sur moi même aujourd'hui. En tout cas j'ai compris. Je m'intéresse à quelqu'un d'autre qu'à moi même. A Carla. Depuis quelques temps déjà, je pensais à elle différement, mais quand je l'ai vu ce soir, j'ai su. Elle était magnifique, la vraie Carla, même si voir tous ces hommes la reluquer,me donnais envie de lui remettre ses lunettes et un col roulé. Je voudrais être le seul à la voir comme elle était ce soir.

Déjà 2h qu'elle est évanouie, Alex est passé me voir, pour prendre de mes nouvelles, mais je sais que c'est pour elle qu'il est inquiet. Il a le béguin pour elle, depuis un moment déjà, il a vu avant moi, qu'elle était belle, il me l'a dit, mais je ne les pas vraiment écouté. Je lui dit que nous allons bien, et refermé la porte, je ne veux pas qu'il la voit. Je suis pathétique je sais, mais je suis un homme jaloux et possessif avec ce qui m'appartient et Carla est à moi, je le sais maintenant.

Elle remue, elle commence à se réveiller enfin.

-Je suis morte?
-Non, mon cœur tu es vivante, comment te sens tu?
-J'ai mal à la tête, à la gorge, aux poumons, sinon je pète la forme. Et vous?
-Je vais bien, j'ai eu la peur de ma vie, quand je les ai vu t'emmener mais heureusement je suis arrivé à temps.
-Merci, j'ai fait ce que j'ai pu mais le gaz commençait a m'endormir. Il y a beaucoup de victimes?
-Non que des intoxiqués, rien de grave.
-Tant mieux, je vais me reposer un peu, si ça ne vous dérange pas.
-Non, mais change toi, tu seras plus à l'aise, je vais te passer un t-shirt.

Elle me regarde, moi aussi. Je comprends qu'elle attends que je sorte pour se changer, dommage, j'aurais bien aimé la voir nue.

-J'ai compris je te laisse, je vais faire un bilan avec mes hommes à tout à l'heure.

On range déjà le chantier qu'on laissés les attaquants. Je vois Alex donner des ordres, quand il me voit il vient me voir.

-Les flics sont repartis, ils veulent vous voir demain ainsi que Carla. Nos hommes ont déplayés le plus gros. On ne sait pas qui a fait ça mais on a des pistes.
-Parfait, Alex. Dis moi il faut qu'on parle de Carla.
-Elle me plaît bien patron, j'aimerais bien commencer quelque chose avec elle.
-Il va y avoir un problème alors, parce qu'elle est à moi, donc soit tu l'acceptes et que tu ne tentes plus rien, soit tu pars.
-Oh et bien, elle ne m'avait rien promis, je reste bien sur, je vous souhaite tout le bonheur possible, c'est vraiment une chic fille.
-Merci, je vais la rejoindre, en cas de soucis, appelle moi sur mon téléphone, je ne veux pas qu'on vienne frapper à ma porte, Carla a besoin de repos.
-Oui, patron.

Je remonte, les choses sont prises en main, il faut que je règle mon histoire avec Carla avant de m'occuper de mes ennemis, il ne faut que rien ne vienne me tourmanter pour entrer en guerre, et savoir que Carla pourrait partir avec un autre me pollue l'esprit.

Dans l'escalier je tombe sur... Je ne sais plus qui, elle était avec l'autre fille le jour où Carla m'a surpris dans mon bureau.
-Bonsoir patron, je peux vous aider à vous détendre?
-Non, et ça n'arrivera plus jamais, j'ai une femme, et je suis fidèle donc fais passer le mot à toutes les putes.
-Une femme, vous avez pris une pute régulière?
-Ma femme n'est pas une pute et si tu insultes encore Carla, toi tu seras une pute morte, maintenant dégage!

Je ne supporte pas qu'on dise du mal d'elle, je n'avais jamais eu de sentiment de protection envers personnes et surtout pas une femme, il faut qu'elle devienne mienne. Et le plus vite possible.
Elle est reveillée, elle n'a pas beaucoup dormi.

-Tu fais des cauchemars.
-Oui...
-Pousse toi, je vais me mettre à côté de toi.

Elle se pousse,me laisse presque toute la place dans le lit, elle a peur, je ne sais pas si elle a déjà eu des rapports avec un homme ou plusieurs, j'ai des envies de meurtre rien que de penser à un homme en train de la toucher.

-N'aie pas peur, viens près de moi.
Je lève le bras, elle pose sa tête sur mon torse, ma main vient caresser son bras.

-As-tu eu des relations avec des hommes?
-Bien sur que non, qui aurait voulu d'un monstre comme moi? J'ai couché une fois avec un homme, mais je n'ai rien ressenti, et il ne m'a pas plus donner signe de vie après, je pense que je n'étais qu'une expérience.
-Donne moi son nom.
-Pourquoi faire? Le tuer?
-Évidemment!
-Pourquoi me pose tu cette question?
-Je veux que tu deviennes ma femme, et je ne veux pas penser que d'autres t-on vu nue.
-Ta femme? Comme dans mariage? Pourquoi?
-Parce que tu es à moi, voyons. J'ai besoin de te savoir près de moi tout le temps, la journée ne me suffit plus, il faut que tu sois dans mes bras la nuit aussi.
-C'est si soudain, et les autres filles?
-Terminé bien sur, il n'y aura que toi et moi.
-Je ne sais pas quoi te dire.
-Mais oui bien sur, je te rendrais heureuse, je sais que la vie auprès de moi peut faire peur. Je suis un homme dangereux, j'ai fait des choses moches dans ma vie, mais je ne te ferais jamais de mal, je te protégerai.
-Je sais que c'est fou, mais d'accord, je veux bien être ta femme.
Pour la première fois je pose mes lèvres sur les siennes, ma langue rencontre la sienne, c'est divin.

Le BossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant