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Je regarde ma nouvelle secrétaire, elle me fait sourire, et pourtant il m'en faut beaucoup, je suis en train de me faire sucer par... je ne sais plus son prénom et elle, elle attends que je finisse comme si j'étais en train de finir une conversation téléphonique.

-Vous voulez participez?
-Non, mais c'est gentil de le proposer.

Elle a une répartit explosive cette meuf, dommage qu'elle ne soit pas belle, elle serait parfaite à mes côtés. Je  l'entends souvent clacher mes hommes, qui tellement surpris ne répondent pas.
Quand je l'ai embauché je n'avais pas vraiment besoin d'elle, j'avais besoin d'une secrétaire ça oui, mais pas une comme elle.
Elle n'est pas grande, elle s'habille mal, elle  porte des lunettes qui grossissent les yeux, elle se coiffe d'un chignon de grand-mère, mais vraiment aucun risque que je couche avec ma secrétaire comme j'en ai l'habitude.

Je finis par jouir dans la bouche de... je ne sais plus qui, elle se relève, je remets mon pantalon.

-Tu peux partir.
-Je peux rester pour après, si tu as besoin.
-MAINTENANT!
Cette fois, elle part sans rechigner, mais merde quand je dis qu'elle peut partir, c'est que je veux qu'elle parte, sinon je lui dirais de rester. Aucune fierté! Bref.

Je regarde Carla, qui elle regarde encore la porte.
-Aucune fierté! Bref.

Aurai-je parlé à haute voix? Lit-elle dans les pensées?

-Je vous attends, puis-je avoir le dossier?
-Pardonnez moi de trainer.

Elle rendrait fou n'importe quel saint! Je lis le rapport qu'elle a tapé, c'est une secrétaire hors pair, elle est intelligente, organisée, soignée. Parfaite pour ça. Sa mère me doit un paquet de friques, quand elle m'a proposé sa fille, je m'attendais à une bimbo qui aurait été parfaite pour faire la pute. Mais quand j'ai vu cette fille entrer dans mon bureau, j'ai vite compris qu'elle ne ferait pas le bonheur de mes hommes, ni de moi.
Alors j'ai regardé le CV que j'avais récuperé, j'y ai vu sa formation de secrétaire, j'ai été sauvé, je n'ai pas perdu la face et lui ai proposé le poste.
Son rapport est parfait, je l'emmène avec moi pour mes réunions d'affaires...légales. Pour le reste c'est trop tôt, j'ai besoin d'avoir entièrement confiance en elle pour lui confier mes autres affaires. La revende de drogues, d'armes, mon réseau de prostitution.
J'ai hérité de la mafia à la mort de mon père, j'avais 25 ans quand il a été assassiné par un de nos ennemis, qui est mort de mes mains depuis quelques années maintenant.
J'ai 37 ans, je ne suis pas marié, je n'ai pas d'enfants, donc pas d'héritier. Il faut que je trouve une femme, je le sais, mais à contrario de mon père, j'aurais voulu trouver une femme dont je suis amoureux, et qui m'aime moi, pas le patron de la mafia. Mais plus le temps passe et plus il faut que je me rende à l'évidence que je ne trouverais jamais la perle rare.

-Vous avez besoin que je vous regarde lire ou vous avez besoin d'autre chose?
-J'ai surtout besoin que vous la fermiez.
-Dans ce cas, il vaut mieux que je retourne à mon poste.

Et elle part, sans autorisation, Mademoiselle, quitte mon bureau. Elle ne claque pas la porte, elle aurait pu me dire au revoir Monsieur ça aurait été la même, j'aurais tout vu avec cette fille.
J'attends quelques minutes et la rappelle.

-Oui, Monsieur.
-Pourriez venir dans mon bureau?
-Pourquoi?
-Parce que je l'ordonne peut être?
-J'arrive.
-Trop aimable.
-Je sais.

Et elle raccroche, non mais, pour qui se prends t-elle?

-Je suis là.
-Je vois ça. Pourrions nous, si vous le voulez bien, nous mettre au travail?
-Avec plaisir patron.

Nous passons plusieurs heures à travailler sur ce dossier, et d'autres. Elle est très perspicace, j'écoute très souvent son avis sur les ventes, elle a du nez pour les affaires et pour deviner la personnalité des gens.
18h arrive vite, Carla baille, elle s'étire, son chemisier remonte, je vois un bout de la peau de son ventre. Sa peau a l'air douce. J'ai envie d'y toucher, mais je me reprends vite en me rappelant que c'est Carla, ma secrétaire en face de moi.

-Très bien, arrêtons là pour aujourd'hui, nous reprendrons demain.
-Génial! Je suis crevée et j'ai faim. Manger avec votre chauffeur est une telle joie que j'ai hâte.
-Alex?
-Oh! Il s'appelle donc Alex.
-Alex ne parle pas.
-J'avais remarqué merci, sur ce bonne soirée, patron, à demain.

Je suis moi aussi fatigué ce soir, je ne vais pas posé. Je sais que ma cuisinière prépare le repas pour 18h30 minimun, j'ai donc moi aussi le temps de prendre une douche.

La maison est calme, personne dans les couloirs, certains de mes hommes sont en missions, d'autres sont de repos, j'aime ce silence, il est rare. Je traverse le long couloir qui m'amène jusqu'à ma chambre. Sur cet étage seul moi et mes employés les plus proches y longeons, les autres habitent soit en haut, soit en ville.
Carla, elle, habite l'étage au dessus, et si je ne me trompe pas, sa chambre et juste au dessus de la même.
Je me déshabille, je suis heureux le soir de retirer ma cravate et mon costume, à l'inverse de tout le monde, je ne dîne jamais habillé, sauf quand j'ai du monde. Je fais couler la douche, me mets sous l'eau chaude et profite pour détendre mes muscles soumis à rude épreuve avec toutes les responsabilités qui m'incombent.

J'enfile mon jean et un t-shirt noir simple. Une paire de basket, je suis enfin moi. Je descends dans la salle à manger. Une grande pièce, une grande table où je mange seul. Je sais c'est triste mais je ne peux pas me permettre d'inviter mes employés, j'ai besoin de montrer mon autorité.

Alors que je mange mon assiette de saumon, je vois mon chauffeur Alex, sortir de la cuisine, fou de rage, il traverse la pièce sans même jeter un coup d'œil vers moi.

-Elle est complètemet cinglée cette fille!

Le BossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant