29 | ❝ C'est juste une Dame en Vibranium

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29 | people hurt people —birdy

    Même après ça, j'étais assez bête pour rester encore au camp

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    Même après ça, j'étais assez bête pour rester encore au camp. Mais je n'avais nul part ailleurs où aller. Je ne parlais pas un mot de japonais, et je ne suis même pas sûr de réussir à reprendre le chemin par lequel nous somme arrivés. J'étais bloqué ici, jusqu'à ce que Fury décidé de la fin.

Il devait être huit heures du matin à en croire la luminosité dehors. J'étais assise sur le lit de la petite maison en bois qui m'a été attribué et je fixais ma jambe bionique. Je ne pouvais rien faire, elle était totalement HS. Je commençais à en avoir un peu marre de me traîner depuis deux semaines. J'ai cherché quelques choses de pointus et je me suis penchée un peu plus sur le sujet. J'essayais de trifouiller les fils à l'intérieur voir ce qui avait lâché, tout en évitant de faire pire. Mais à en voir l'intérieur je crois que je ne peux pas faire pire.

Soudain ma main se crispe, je lache de le bout de métal que j'avais pris auparavant. J'attrape mon bras droit avec mon autre main. Une douleur atroce prenait possession de mes articulations. C'est sans doute la troisième fois depuis ces derniers jours. S'il me faut quelques minutes avant de pouvoir à nouveau utiliser ma main. Je pense que c'est un effet secondaire de ma dernière transformation. On frappe à la porte. Je secoue ma main une dernière fois avant d'informer la personne qu'elle peut rentrer. La porte s'ouvre. C'est Saito.

— Bonjour, comment vas-tu ce matin ? demande t-il tout sourire.

J'affiche un léger sourire en le voyant s'approcher de moi. C'est une source de bonheur, c'est sûrement ça qui me maintient de ne pas tomber dans la dépression.

— Comme tous les autres matins, souriais-je.

Il regarde le sol devant moi. Le morceau de métal. Il me regarde. Ok faut que je trouve un truc à lui dire.

— Ce n'est pas ce que tu crois, dis-je. J'ai pas essayé de me suicider. De toute façon je pourrais pas avec un simple bout de métal alors pas la peine de se fatiguer à essayer.

— Tu faisais quoi avec ça alors ? demande t-il.

— J'essayais de trouver un moyen a cette misérable jambe qui ne m'est d'aucune utilité.

Il lève les yeux puis s'approche de mes béquilles pour les prendre et me les donner. Je les prends, il m'aide à me relever.

— Sois patiente encore quelques heures, tu devrais avoir une solution rapidement, sourit-il.

— Comment ça ? Qu'est-ce que tu sais que je ne sais pas ?

— Beaucoup de chose, rigole t-il.

— Espèce d'espion de merde, l'insultais-je.

Il se met à rire. J'attrape correctement mes béquilles et grimace... Mes mains et mes avant bras sont douloureux.

— Ça a recommencé ? demande t-il.

Heavy Loss ━━  𝐌𝐀𝐑𝐕𝐄𝐋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant