Week-end de fou (1155 mots)

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Une semaine plus tard...

Après la tumultueuse soirée de vendredi, Simon n'arrête pas de me texter. Si bien qu'il m'a invité à passer le week-end chez lui. Je l'ai aussitôt proposé à ma mère qui, n'y voyant pas d'inconvénients, a été me reconduire.

*maison de Simon en multimédia*

Appréciant tout particulièrement les espaces verts, l'endroit m'a tout de suite enchantée. Je ne pourrais dire pourquoi, mais je me suis toujours sentie connectée avec la nature.

Ma mère et moi cognons à la porte et après avoir réglé les derniers détails, elle m'envoie la main avant de s'engouffrer aux côtés de mon beau-père dans la voiture.

Je suis à présent seule sur le porche avec lui. Je suis également entrain de blâmer mon signe astrologique du fait que, selon ma personnalité, je fais partie du côté du zodiaque le plus gênée. Au point que je n'ose même pas croiser son regard. Je ne l'ai pas vu depuis près d'une semaine et il faut dire qu'il m'a terriblement manqué. Cela m'inquiète un peu de m'être autant attachée à lui en si peu de temps. Qui sait, peut-être que ce n'est que passager...

- Alors ? On entre ?

J'hoche la tête et le suit à l'intérieur. Pour vous donner une idée en épargnant les détails, c'est aussi beau qu'à l'extérieur. Tout à été entièrement rénové dans un style très moderne.

- Papa ? lance-t-il.

Nous le retrouvons dans son bureau, devant son ordinateur.

- Ah, tu es arrivée, laisse-t-il remarquer à mon intention.

Non, pour vrai ?

- Tu peux lui montrer sa chambre, s'il-te-plaît ? J'ai encore une tonne de travail à faire...
- Bien sûr. Bon, on te laisse travailler.

Nous montons à l'étage et il me mène à la porte au fond du couloir. Il me l'ouvre et me laisse passer la première. Seulement, aussitôt que j'ai mis le pied dans la pièce, je lâche la poignée de ma valise et me retourne rapidement. Je me souviens encore de ce qu'il s'est passé dans la mienne alors que j'avais le dos tourné et, pas que j'en ai pas envie, mais j'aimerais avoir une pause. Je plisse les paupières et l'observe.

- Quoi ?
- Non, rien.

Oh oh, je crois que j'apperçois une drôle de lueur dans son regard...

Je ne me trompe pas, puisqu'il se met à avancer vers moi. Je recule par réflexe, un peu intimidée... jusqu'à ce que je me retrouve dos au mur. Ce n'est pas bon, pas bon du tout... J'aimerais tellement savoir ce qu'il trame. Je panique là...

Il saisit mes poignets, les clouants au mur et colle son corps contre le mien. L'effet est immédiat : tout ce qui c'est passé de charnel entre nous me revient à l'esprit. Si seulement je pouvais mettre mon cerveau sur pause...

Il est trop près. Beaucoup. Trop. Près.

- Dis donc, commence-t-il, son souffle carressant mon visage, c'est moi ou... il commence à faire chaud ici ? Crois-tu que je devrais ouvrir la fenêtre ?

Je dois m'efforcer de penser, sans quoi il va probablement m'entraîner sur le lit et... Stop, contrôle, focus.

- Peut-être, mais je ne risque pas de mourir de chaleur ensuite ?

Il a l'air légèrement déstabilisé par ma réplique : je crois qu'il est entrain de découvrir une nouvelle facette de ma personnalité.

- Pour régler le problème que tu viens de mentionner, il y a plusieurs solutions, tu sais...
- Évidemment. Je pourrais toujours revêtir le bikini que j'ai emporté avec moi et allez faire un tour dans la rivière tout près d'ici... Pour finir par me glisser sous les draps complètement nue... Ma peau doucement effleurer par la légère brise lorsque la nuit tombe...

Tout près... (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant