Vous vous demandez ce que fait une fille lorsqu'elle s'ennuie et qu'elle a un surplus d'imagination? La réponse réside en ses textes. Les prénoms appartiennent à des gens dans mon entourage pour cause de plus de réalisme à mon égard, mais pour garde...
Je descends les escaliers en courant et manque de rater la dernière marche. Réfléchis... Où est-ce que je pourrais bien me cacher ?
Je retourne dans la cuisine et me remémore qu'une armoire sous l'îlot est complètement vide. J'ouvre la porte et m'y engouffre aussi silencieusement qu'un chat. Tirant mon téléphone de ma poche, j'allume la lampe torche. Je tâche d'ignorer l'araignée dans le coin, me tais et écoute.
Tout est calme. Trop calme. Je ne distingue absolument rien. J'essaie de ralentir ma respiration, ayant peur qu'on l'entende. Mon cellulaire vibre dans ma main, me faisant sursauter. Je le règle aussitôt sur silencieux et vérifie ma notification.
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Le bois de l'escalier commence à grincer, au fur et à mesure qu'il descend. Il fredonne en plus, le psychopate ! Ses pas se font lents et imprécis, signe qu'il prend son temps. Ils se dirigent vers le salon.
Je souffle et me demande si je ne devrais pas changer de cachette. Je peux toujours remonter à l'étage et m'enfermer dans ma chambre.
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Je pousse légèrement le battant et jette discrètement un regard à l'extérieur. Il me fait dos et il est à l'autre bout de la pièce. Il faudrait que je trouve un moyen de faire diversion.
- Miaou !
Valentin sort de sous le canapé et se dirige tout droit vers Jean-Philippe. La voilà, ma diversion. Justement, il se penche et se met à le câliner. Merci petite boule de poils.
Je sors de l'armoire et pique un sprint vers les marches. Je les monte à toute vitesse et prends le couloir à ma droite. Alors que j'allais franchir le seuil, une main m'aggripe le collet et je me fais tirer vers l'arrière, avant de me retrouver plaquer contre le mur. Mon souffle se coupe violement et je relève la tête, croisant le regard de mon agresseur.
