5- Un pas après l'autre

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Jules boudait Alphonse depuis une semaine déjà. Alice et Céleste ne s'étaient pas reparlé depuis la même durée.

Jules s'étaient réfugiés dans le travail : il étudiait dans une école de mode et un défilé était prévu bientôt.

Alphonse allait plus que jamais à la muscu. Peu être pensait t'il que Jules reviendrait si il avait encore plus d'abdos. Il ne comprenait pas que Jules aimait son cœur et pas son corps.

Alice faisait de bon cup cake au café. Le soir, privé de ses deux amis, elle dessinait une histoire avec ferveur.

Céleste aurait pu elle aussi travailler. Mais la mise à jour était terminé et elle n'avait plus grand chose à faire à part trouver des investisseurs. Alors elle fit la fêtes. Beaucoup. Puis cuva. Et enchaîna les gueules de bois.

Mais il se trouvait que 29 mars, c'était l'anniversaire de Jules. Et il avait bien l'intention de le fêter. Or, il était un peu le journal intime d'Alice. C'est ainsi que Céleste reçu un message sur sa boîte mail.

" Hey ! C'est Jules ! Ouai, tu me connais pas... Mais si tu venais à mon anniversaire quand même ? Tu pourrais peu être voir Alice ;)

Je t'envoie l'adresse !

Kiss"

Celeste relit le message plusieurs fois. Jules était le colocataire de Alice. Elle avait enfin une occasion de la revoir. De lui reparlait peu être. Elle l'obsédait. Mais loin du sentiment d'amour. Elle avait perdue une bataille. Mais elle voulait gagner la guerre. Prouver son pouvoir de séduction. Prouvait qu'elle pouvait faire chavirer son cœur. Elle ne comprenait pas ses erreurs, alors elle ferait mieux. Encore plus. Elle serait encore plus jolie. Elle lui ferait plus de cadeau. La complimenterait, la charmerait parce qu'elle ne mérite que ça. Qu'on l'aime.

. . .

Alice termina sa fournée de pancake et sortit acheter un cadeau à Jules. Celui ci resta seul avec Alphonse.

- Jules ?

- Tu peux me faire un cadeau ?

- Quoi ?

- Tait toi.

Jules s'approcha de son amant. Il ne l'avait pas touché depuis une dizaine de jour. Il lui manquait. Sentir sa chaleur.

Il posa ses lèvres sur celle du jeune homme. Sa main glissa sous son t-shirt. Il avait trop forcé à la salle. Il allait finir par ressembler à un catcheur. Il approfondit le baiser. Leurs souffles se mêlèrent.

- Alphonse ?

- Hum ?

- Je t'aime. Tu as du rouge sur tes lèvres par ma faute.

. . .

Céleste rentra dans l'appartement. Alice vivait ici. Une boule à facettes avait était pendu au plafond. Une musique pop se diffusait dans le salon. La table était rempli de snacs divers. Des cœurs et des étoiles avaient été collé sur les murs. Des guirlandes de polystyrènes étaient accroché un peu partout dans les couloirs.

Céleste était rassuré. Elle était habillé comme un peu près tout les invités. Une robe courte, de soirée, à strass. Elle avait mit le paquet : un maquillage de professionnels et un chignon bac+5. Elle devait trouver Alice. Qu'elle l'admire. Qu'elle tombe sous son charme. Les gens se retournaient sur son passage. Elle voulait se l'intention, de la considération. Les regards admiratifs la nourrissait d'une confiance en elle imaginaire qui l'enfonçait dans son mal être.

Alice était dans la cuisine. Elle vit Céleste arrivé près d'elle, encore plus enbarbité que la première fois. Elle ne savait pas comment elle était atterrit là.

- Salut.

- Salut, répondit froidement Alice.

- Ça va ?

- Oui, et toi ?

- Ouai. Je t'ai apporté un cadeau.

- Garde tes offrandes pour toi. Je veux une discussion plutôt que des pots de vins.

Céleste resta stoïque. Elle ne comprenait pas comment elle pouvait refuser. Son plan était parfait non ? Elle ne pouvait pas agir comme tout le monde ?

- Qu'es ce que tu aimes dans la vie Céleste ?

- Mon travail.

- C'est une entreprise de quoi ?

- D'application téléphonique.

L'esprit d'Alice s'éclaira. Elle compris.

- Cupid'ate ?

La jeune femme hocha la tête. Elles s'essayèrent sur un recoin du plan de travail, mangèrent des cupcakes et discutèrent un long moment. Céleste découvrit pour les histoires. La blonde lui promis de lui les faire lire un jour. Elles se confièrent, partagèrent des musiques, des films et des livres. La soirée passait si vite assis sur un bout de bois. Alice avait posé sa tête sur l'épaule de Céleste. Elle avait passé sa jambe sur son genou. Soudain, Alice attrapa un mouchoir, le mouilla et le passa délicatement sur le visage de Céleste.

- Pourquoi tant de fond de teint pour couvrir un aussi jolie visage ?

Elle voulait se cacher sous une table. Elle pensa à se couvrir son visage de ses mains.

Elles étaient si proche l'une de l'autre. Leur nez se frôlaient.

- Tu es jolie, murmura Alice.

Alors, parole réparatrice ou ambiance féerique, Céleste détacha ses cheveux d'une main experte. Elle enleva ses talons et les fit valdinguaient aux coins de la pièce. Elle riait. La jeune fille, intriguait, riait avec elle. Elle se mirent à danser et à chanter en même temps. Elles chantaient affreusement faux et suraigus, mais elles s'en fichaient, parce que ce qui comptaient à ce moment là, c'était de s'amuser. De se libérer de tout ce qui pesés sur leurs épaules. Et de rêver d'un monde meilleur.


. . .

Alphonse rejoignit Jules dans le couloir. Celui ci était allé amadouer les voisins pour qu'ils n'appellent pas la police. Nuisance sonore nocturne, disaient-ils. Ils restèrent en face un long moment sans rien dire, séparé par trois marches d'escaliers. Puis Jules pris la parole :

- Si tu veux qu'on fasse la paix, descend une marche.

Il s'exécuta.

- Si tu m'aimes, descend une marche.

Le jeune homme hésita. L'aimé t'il ? Il n'avait plus à ce poser la question, il savait. Il descendit une marche de plus.

- Si tu veux sortir avec moi, descend une marche.

Son pied suivit sans que son cerveau soit d'accord.

- Si tu veux que la terre entière soit au courant, embrasse moi.

Alors Alphonse resta planté la un long moment. le jeune homme n'arrivait pas à comprendre comme sa tête marché, comme il réfléchissais, qu'es ce qu'il pensait.

Jules repartit seul dans l'appartement, une larme glissant sur sa joue. Ils avaient fait un pas mais avaient reculé de deux.


Alphonse dormait dehors ce soir là. Il avait besoin de garder sa tête au frais. Les souvenirs de son père le hanta toute la nuit et l'empêcha de dormir. "Soit viril fils" ; "ne te laisse pas avoir par les femmes" ; "tu es le plus fort" ; "il me fait honte l'Autre" ; "t'est pas un PD toi, pas comme ton frère." Et la larme. 

Cupid'ate !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant