22 : Il était une Panthère

200 34 57
                                    


HEEEEEY

J'ai hésité à poster le chapitre 23 juste après, j'ai super hâte de voir ce que vous en pensez krr krr. Mais je le réserve pour vendredi, comme il est déjà prêt j'aurai qu'à le poster !


***


22 : Il était une Panthère

Jolt se réveilla en sursaut. Ça le terrorisait. Ça revenait toutes les nuits, ces cauchemars, et avec eux les décharges d'adrénaline qui rongeait son cœur et ses nerfs. Tremblant de tous ses membres, en sueurs, il tendit le bras vers son téléphone. Il fit semblant de vouloir regarder l'heure, mais il ne pouvait pas cacher à lui-même ce qu'il espérait vraiment voir. Ce qui n'apparut pas à l'écran.

Aucun appel en absence. Jolt jeta son téléphone à travers la pièce. Tout était tellement difficile... Il était constamment dans un bain d'acide, son sommeil devenait nocif. Le rêve de meurtre d'oiseau n'était même plus le pire. Il était hanté par les ombres qui cherchaient à l'étouffer, à lui tirer une balle dans la tête. Tous les détracteurs qui hurlaient qu'il aurait mieux fait de mourir, et tous ceux qui le pensaient sans le dire.

Tous ceux qui avaient essayé. Le monde aurait-il été tellement mieux sans lui que tout le monde cherchait à le tuer ?... Et ceux qui n'en avaient pas après sa peau essayaient de le violer dans un restaurant bondé. C'était sa vie dernièrement.

Il resta assis un moment, puis finalement, se leva. Il traversa la chambre et alla ramasser son téléphone, désolé de l'avoir lancé. Ce n'était pas l'objet qui avait la moindre valeur, mais... peut-être que Force allait l'appeler. Peut-être qu'après l'avoir entendu lui parler, avec cette voix qu'il n'avait que quand il arrêtait de jouer les parfaits petits soldats, Jolt pourrait dormir.

Hélas il n'y eut pas d'appel, et il ne put pas fermer l'œil. C'était ce qui se passait, quand on dépendait de quelqu'un d'autre pour quelque chose de crucial. Après plusieurs heures, juste avant de voir les tous premiers rayons de soleil, Jolt se brisa sous le poids de la fatigue, et perdit connaissance. C'était le seul sommeil auquel il avait accès, ces derniers jours.





La matinée suivante, Force reçu un appel. Il était, comme à son habitude, dans le fauteuil sous le pilier du salon, il lisait le journal. Personne ne l'appelait, à moins que quelque chose de sérieux ne se soit passer. Il décrocha à la seconde sonnerie.


— Russel.


Ça ne pouvait être que quelqu'un de Pollux, un opérateur peut-être. Force n'avait pas de numéro personnel.


Russel ? fit-on à l'autre bout du fil. C'est Delgado.

— Bonjour boss.


Force se leva pour quitter la pièce, et en se faisant, croisa le regard brulant d'agacement de Jolt. Quoi, encore ?


J'aimerais bien qu'on revienne sur ton rapport, Russel, il laisse un peu à désirer.


Force ouvrit la porte vitrée, et sortit sur la terrasse.


— ...Ah ?


Ça le surprenait beaucoup. Il n'avait rien été de moins que scrupuleux, comme toujours.


Oui. Tu mentionnes plusieurs fois que le client est partiellement conscient ou sort brièvement de ton champ de vision.

— ...Oui ?

RADICAL : T1 「MxM」Où les histoires vivent. Découvrez maintenant