RADICAL : T1 「MxM」

14 : Un de moins, pas vrai ?

J'espère que vous allez bien AUSSI après la fin de l'AUTRE chapitre QuQ...

Avec ce chapitre s'achève la RadicalBombe ! J'espère que ça vous a plu. Si c'est le cas, j'en referai pour les prochaines grosses scènes importantes ! En tout cas moi j'ai bien aimé préparer plein de chapitres à la fois pour vous. Voilà, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé <3

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14 : Un de moins, pas vrai ?

— Non, souffla Foudre.

Le sang avait giclé partout. Force en avait jusqu'aux coudes, sur le torse, le visage... Il se releva. Ses yeux croisèrent ceux de Foudre et il y vit tout ce qu'il avait toujours eu peur de voir : terreur, rage, haine, dégoût.

Il était un monstre, fit monstrueusement fuir le dernier intrus de la chambre. Et de ses mains pleines de sang, il empoigna son client et le força à se relever, à se lancer à la suite de Foudre.

Il n'allait pas le quitter des yeux, il n'allait pas le laisser seul avec le cadavre qu'il venait de planter dans le parquet massif.

Il savait ce qu'on récoltait quand on semait des morts.

— Les mains en l'air, connard ! cria une voix familière alors que Force tirait un Jolt à peine animé au bout du couloir.

C'était Satine. Elle tenait en joue le troisième attaquant, que Force reconnut immédiatement aussi. Il paraissait jeune, un visage d'ange comme on en voit jamais dans la vraie vie, d'une beauté délicate parsemée de tâches de rousseurs. Force n'avait jamais vu l'homme qu'il venait de tuer. Mais celui-là, comme Foudre, il le reconnut sans l'avoir jamais vu. ENNEMI. Ce roux-là particulièrement. Il était puissant, il était dangereux. Il s'appelait Gravity Prescott, et s'il en avait l'occasion, il tuerait Force sans hésiter.

Tout le monde était dans l'immense salon. Foudre avait rejoint le milieu de la pièce, juste à côté du pilier central, pour rester hors de portée de Force. Gravity n'avait jamais bougé de l'entrée. Il était entouré d'un cercle de corps. Tous les agents, l'équipe de Force, ceux de la nuit qui étaient arrivés, tous étaient là, étendus les uns sur les autres en une pile, radiante autour du roux, qui se tenait la tête dans les mains. Il était sonné, il avait l'air d'avoir mal.

Force sut pourquoi : la mort de l'autre, il l'avait sentie. Il y avait un prix à être aussi puissant, n'est-ce pas ? Il y avait toujours un prix pour la nature Sui Generis, et Force aussi devait le payer.

— J'ai dit : les mains en l'air !!

Satine n'était pas en tenue de combat, comme quand elle était en service. Elle portait ses vêtements civils, un T-shirt clair rentré dans une jupe fourreau noire, sous une veste en cuir. Elle arrivait droit d'un rendez-vous, elle avait seulement eut le temps de mettre ses grosses chaussures de service et de prendre sa ceinture d'armes.

Elle était arrivée seulement pour découvrir un littéral monticule de corps, des gens qu'elle avait connu. Elle les enjamba, prête à écraser le canon de son arme contre la tête de Gravity.

— Tes putain de main en l'ai-

Foudre intervint. Il chercha à lui arracher son arme des mains par magnétisme, comme il l'avait probablement fait à tous les agents, comme il l'aurait fait à Force si celui-ci n'avait pas abandonné son flingue, mais Satine était faite d'une autre étoffe que ça.