Perfect Biker

*16*

Peter

C'est avec beaucoup d'appréhension que je suis grimpé derrière Jace. Je tremblais de peur, d'appréhension mais finalement aussi d'excitation. Si ce n'était pas pour lui je ne l'aurais pas fait. Mais je ne peux pas lui refuser ce plaisir alors qu'il est toujours parfait avec moi.

On roule sans but pendant un moment avant qu'il ne s'arrête prés d'un petit restaurant.

-Si ça te dit je voudrais bien te présenter quelqu'un, m'annonce Jace en descendant de moto.

J'acquiesce après avoir ôter mon casque et le suit les jambes agréablement engourdies. Il m'embarque à l'intérieur saluant certains membres du personnel puis me tire vers une table à l'abri des regards. Apparemment c'est un habitué des lieux. Je grimace me demandant combien de conquête il a amené ici avant de me reprendre. Nous deux c'est du sérieux.

-Tiens donc ! Comment va le petit frère depuis la dernière fois ?

Je tourne la tête vers la source de cette voix et reste estomaqué. 

-Petit frère ? Tu rigoles j'espère ! rigole Jace.

-J'ai trois centimètres de plus que toi ça compte !

-Peter, je te présente Austin mon frère jumeau comme tu as pu le constater. Austin, tu sais déjà qui est Peter...

Je répond à la poignée de main d'Austin me ressaisissant parce que je dois avoir vraiment l'air con avec les yeux ronds et la bouche grande ouverte. C'est dingue ce qu'ils se ressemblent. Bon normal en même temps c'est des jumeaux. Mon Jace a néanmoins les cheveux plus longs et je ne sais pas un truc en plus parce que je ne ressens rien en voyant sa copie quasi conforme. Copie qui s'installe avec nous pour bavarder joyeusement.

J'apprend qu'il est propriétaire de cet établissement, qu'il est hétéro et qu'il a enfin invité à sortir son coup de foudre. Il fout la honte à son frère en racontant plein d'anecdotes trop drôles dont je me souviendrais pour les jours où il me cassera les pieds. Nous dînons tous les trois et je passe une très bonne soirée même si j'ai hâte de rentrer chez nous pour remercier mon petit ami comme il se doit. En plus je sais qu'il était dans tous ses états après notre petit échange dans son box.

Cette fois c'est sans crainte que je monte derrière lui posant une main sur son ventre et l'autre derrière moi. Je regarde la route défiler sous mes yeux me sentant plus vivant que je ne l'ai été depuis mon accident. Je ne sais pas pourquoi j'ai attendu aussi longtemps avant de me remettre en selle.

-Merci pour cette soirée, lui dis-je alors que nous rentrons chez lui.

-Je suis content que tu l'ais fait. Tu ne peux pas savoir à quel point ça me fait plaisir, me répond mon beau gosse avec un sourire ultra canon.

Je lui laisse juste le temps de fermer la porte avant de reprendre ce que nous avions mis de côté pour cette petite virée nocturne. Je l'embrasse comme je ne l'ai jamais fait jusqu'à maintenant tentant par là de lui transmettre au moins une petite dose du bonheur qu'il m'apporte chaque jour.

Comme j'aime le faire, ma main s'accroche à sa mèche qui me fait craquer plus qu'autre chose chez lui. Il est tellement parfait pour moi. Dire que je pensais le détester en arrivant ici ! Cette révélation me fait sourire contre sa bouche.

-Pourquoi tu souris comme ça ?

-Parce que je n'aurais jamais pensé vivre un truc pareil avec toi, lui dis-je sincèrement.

-Tu ne regrettes pas au moins ?

-Bien sûr que non, je répond en reprenant d'assaut ses lèvres délicieuses.

Nous semons nos vêtements un peu partout dans le salon avant d'atterrir dans sa chambre où je le pousse dans le lit. Je me lèche les lèvres en me délectant de son corps à moitié nu. Ni une ni deux je lui retire son jean et son boxer pour m'occuper de lui.

Je suis affamé. Je met du coeur à l'ouvrage sachant exactement ce qu'il aime après un mois à le découvrir presque tous les soirs. Ses soupirs me prouvent que j'ai raison et que je fais exactement ce qu'il faut. J'alterne succions et grands coups de langue avant de me reculer pour achever de me devêtir.

Il me fait revenir vers lui en me tirant par la main et pour une fois je suis le maître du jeu. Je le sens sauf que dans tous les cas ça se finira avec Jace enfouit au plus profond de mon intimité. Le côté actif ne m'intéresse pas le moins du monde et je sais que ce n'est pas son rôle que d'être le passif. Encore une chose qui prouve que nous sommes peut-être fait l'un pour l'autre.

Je m'amuse à le torturer jusqu'à l'amener au comble de l'excitation parce que ce soir j'ai besoin qu'il se lâche comme jamais il n'a osé le faire. La montée d'adrénaline ressentie durant notre balade est toujours là c'est sûrement pour ça que je suis aussi avide.

-Wow qu'est-ce qu'il t'arrive ce soir ? Murmure Jace sa voix trahissant son état.

-J'en sais rien mais j'adore ça !

-Et moi donc ! Rigole celui-ci.

Il reprend le contrôle des choses me préparant pour la suite bien trop lentement à mon goût. Il le fait exprès je le sais... Il me rend la monnaie de ma pièce mais je sais comment le faire craquer. Je suis totalement désinhinbé, j'ai hâte de le sentir alors je me met à faire de petits mouvements de bassin pour aller et venir sur ses doigts enfoncés en moi.

Il relève la tête, la moitié de son visage caché par ses cheveux qui tombent dessus. Ça ne dissimule pas le sourire carnassier qu'il affiche à ce moment là.

-Impatient ?

-Oui, prend moi maintenant !

Il secoue la tête pour virer la mèche de son visage et me laisser entrevoir son regard où brille la surprise. J'avoue que je ne lui ai jamais parler comme ça. Je saisis sa verge et vient moi même la placer où j'ai le besoin impérieux qu'elle soit.

-Dépêche toi Jace, je gémis alors qu'il entre avec une facilité déconcertante dans le creux de mon intimité.

Il pousse un petit grognement et je sais que je vais avoir ce que je veux. Il serre les dents sous la concentration mais ses mouvements sont brusques, forts, puissants... Exactement ce que je voulais. Il est aussi perdu que moi dans le feu de la passion mais n'oublie pas pour autant de me caresser pour m'aider à venir bien que je ne pense pas avoir besoin de ça tellement le reste me rend fou.

Les voisins ne manqueront pas de nous entendre vu le boucan d'enfer que nous faisons mais c'est le cadet de nos soucis. Il n'y a que nos deux corps tremblants d'amour et de plaisir qui comptent.

-Putain c'est...

-Trop bon, je finis pour lui. Plus vite, va plus vite !

Il ne se fait pas prier me besognant sans aucune tendresse jusqu'à ce que je me répende entre nos deux corps et que je me contracte autour de son sexe. Je le sens frémir et se déverser dans un gémissement qui me fait frissonner tout entier.

-Je t'aime... Prononçons nous en parfaite harmonie.