Le patron de mes rêves - Saison 1 [Edité]

Chapitre 29

Tobias :

Je me réveille plus tard dans la journée et je me sens bien, comme jamais auparavant. Je n'ai pas l'impression d'être sale comme à chaque fois que je baise avec une femme. Avec Cassandre je me sens bien, serein et à ma place, comme si toutes ces années d'horreur n'avaient pas existé.

Je la regarde, elle est sur le côté, me faisant face, le drap négligemment posé sur le corps, dévoilant ses courbes pulpeuses. Son visage semble serein, elle a un petit sourire plaqué dessus. Elle est si belle, si tentante que je ne peux pas résister, je caresse doucement sa joue et ses cheveux. Elle soupire sous mes caresses mais ne se réveille pas.

Je sors tout doucement du lit pour ne pas la tirer de son sommeil réparateur, enfile un boxer et vais à la cuisine me faire couler un café. Il est quatorze heures quarante-cinq. J'avale mon breuvage et vais dans mon atelier pour voir mon chef-d'œuvre de cette nuit. Elle est vraiment sublime dans cette pose suggestive, on dirait qu'elle attend qu'on vienne la chercher. D'ailleurs c'est ce que j'ai fait. Je l'ai prise avec moi et je l'ai faite mienne pour mon plus grand plaisir.

Mais que va-t-il se passer maintenant ? Va-t-elle exiger qu'on se mette ensemble ? Je ne peux pas être exclusif, surtout avec une femme comme Cassandre qui a besoin de douceur. J'ai besoin de douleur et de domination pour survivre. Mais va-t-elle le comprendre ?

Trop de questions se bousculent dans ma tête. J'essaye de les repousser mais il va bien falloir que je trouve des réponses. Je veux Cassandre dans mes bras, ça c'est sûr mais je veux aussi de la brutalité et de la violence et ça Cassandre n'est pas prête à me l'offrir. J'aurais dû y réfléchir à deux fois avant de coucher avec elle et de lui donner de faux espoirs. Je ne suis pas l'homme d'une seule femme. Je ne le peux pas !

Je retourne dans la cuisine et me fais couler un autre café pendant que toutes ces questions affluent dans ma tête.

Non ! C'est décidé ! Je ne suis pas l'homme d'une seule femme. Je peux offrir à Cassandre ce dont elle a besoin mais je ne peux pas être exclusif ! J'ai besoin de mes jeux sexuels avec mes autres maîtresses. Cassandre sera mon havre de paix et d'amour puisqu'elle m'aime mais j'aurais d'autres aventures.

Je décide de rejeter toutes ces interrogations pour me concentrer sur ma vengeance sur le père et l'oncle de Cassandre. Il va falloir que je sois créatif pour eux, ils ont six années de dur traitement envers ma Cassandre à purger. Je ne sais pas encore vraiment ce que je vais leur faire mais ils vont payer au centuple ce qu'ils ont fait à ma Cassandre.

J'entends des bruits de pas arrivés vers moi et je vois ma belle assistante entrer dans la salle à manger avec un long tee-shirt blanc uni. Elle m'offre un tableau tentant et sublime. Son visage respire la satisfaction et le bonheur. Ses lèvres couleur framboise sont gonflées et ses yeux pétillent de joie, elle me sourit et je sens mon cœur fondre devant ce geste qui semble si naturel pour elle. Cassandre vient vers moi et se colle contre mon corps pour avoir un câlin. Je la prends contre moi et la serre en l'embrassant sur les cheveux.

-                                 Bonjour, susurre-t-elle.

-                                 Bonjour ma petite fleur. Tu as bien dormi ?

-                                 À merveille... Ça faisait longtemps que je n'avais pas si bien dormi, ronronne-t-elle en se frottant contre mon torse.

-                                 C'est génial !

Je la lâche et lui fais couler un café long, comme elle l'aime. Je commence à la connaître. Elle me remercie en le prenant et le sirote en s'asseyant sur l'îlot central de ma cuisine. Je me glisse entre ses jambes et lui caresse les cuisses avec tendresse. Tout en elle respire l'envie de remettre ça avec moi. Elle me sourit, taquine et frissonne sous mes caresses.