Chapitre 10

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Cassandre :

Nous sommes arrivés au jour du gala de charité si vite que je n'ai pas vu le temps passer. La semaine s'est écoulée dans la tranquillité la plus totale. Monsieur Vasco n'a pas réitéré ses avances envers moi et il a même été de meilleure humeur que la semaine dernière. J'ai confectionné une robe style antique blanche avec une ceinture et le bord des manches en strass argentés. Je suis en train de me maquiller dans la salle de bains, un dégradé de fard à paupières prune, un trait de liner qui me fait des yeux en amandes et du mascara, sur les lèvres un rouge à lèvres mure. Je suis en sous-vêtements en dentelle blanc et enfile ma robe et mes escarpins blancs à talons aiguilles. Je glisse mon portable, mon passeport et mon rouge à lèvres dans ma pochette argentée, achetée pour l'occasion et me sers un café. Je sens que la soirée va être longue alors autant m'armer de caféine.

Je n'ai rien pu avaler sachant très bien qu'il y aura des petits fours et des toasts lors de la soirée, de plus la proximité de Monsieur Vasco me met toujours mal à l'aise. Même s'il a été gentil avec moi cette semaine, je suis toujours gênée en sa compagnie et je me sens oppressée par sa présence.

À vingt et une heure trente je descends en fermant mon appartement à double tour, glissant les clés dans la pochette et j'attends devant mon immeuble. La grosse berline de Monsieur Vasco ne tarde pas à arriver et je monte dedans quand le chauffeur m'ouvre la portière.

- Bonsoir Monsieur.

Il me regarde avec douceur, me prend la main et la baise légèrement. Je sens mon cœur fondre sous l'effet de ce geste d'un incroyable romantisme.

- Bonsoir Cassandre, me dit-il en souriant. Il me tarde de voir la merveille que tu portes sous ce manteau.

- Vous ne serez pas déçu.

- J'en suis persuadé, sourit-il.

Le trajet se passe sans plus aucunes paroles et nous arrivons dix minutes plus tard devant une grande maison avec un jardin qui me semble immense. Nous descendons de la voiture et Monsieur Vasco me prend le bras sous le sien pour me conduire à l'intérieur. On nous débarrasse de nos manteaux et il me regarde de la tête aux pieds, ma robe n'est pas moulante mais on peut deviner mes formes pleines, mes bras sont dénudés et le décolleté en V est assez plongeant pour faire pâlir de jalousie toutes ces belles italiennes bien faites. Je souris, satisfaite de l'effet que je produis sur lui, je veux qu'il soit fier d'être à mon bras lors de cette soirée. Nous rentrons dans la grande salle de bal et je suis conquise par le style majestueux du lieu, c'est une pièce avec un parquet en chêne massif et de grands lustres en cristal.

Une femme aux cheveux noir coiffés dans un chignon et aux beaux yeux bleus arrive vers nous en souriant.

- Tobias ! S'exclame-t-elle.

- Maman, dit Monsieur Vasco en souriant et l'embrassant sur la joue. Tout est vraiment splendide.

- Merci, sourit-elle. Alors voilà la très belle Cassandre, enchantée de vous rencontrer, je suis Thalie Vasco, la mère de Tobias.

- Enchantée madame. Je suis ravi d'être ici et votre fils a raison tout est magnifique, vraiment.

- Merci beaucoup, dit Thalie Vasco. C'est vrai que les décorateurs se sont surpassés. Surtout n'hésitez pas à vous amuser tous les deux et soyez là pour la vente aux enchères à vingt-trois heures.

Elle nous laisse pour aller saluer d'autres invités et Monsieur Vasco reprend mon bras sous le sien dans un geste possessif. Nous faisons le tour de la salle et il me présente des clients de la société qui sont ravis de faire la connaissance de la nouvelle assistante de leur fournisseur de prestation. Nous arrivons devant un homme aux cheveux noirs et aux yeux noirs aussi, il est grand et bien bâti. Je le reconnais de suite, il s'agit de Guido Vasco, le président et de la Vasco Corp.

Le patron de mes rêves - Saison 1 [Edité]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant