Chapitre 37

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Tobias :

Quelle n'est pas ma surprise, quand je suis en train de dîner avec cette petite chose qu'est Viola Cartaglioni, de voir Cassandre entrer dans le restaurant du Plazza avec son voisin. Elle me voit de suite et me fait un petit sourire gêné. Le maître d'hôtel les mène à une table pas loin de la nôtre et je peux voir ce connard lui tirer la chaise et en profiter pour mater son joli cul mis en valeur par sa robe toute moulante. Elle a peut-être l'air mal à l'aise mais moi je bous de rage de la voir sur mon territoire avec ce type.

Je me lève, m'excusant auprès de la petite chose, et viens prendre Cassandre par le bras pour lui parler en privé. Je la tire jusqu'à un bout de la salle mais le connard est derrière nous.

-                                 Qu'est-ce que tu viens foutre ici ?

-                                 Gaetano m'a invité à dîner, je ne savais pas qu'on viendrait au Plazza, je suis navrée, me répond la jeune femme juste avant que l'autre type n'arrive à notre hauteur.

-                                 Vous n'avez pas à la traiter comme ça ! S'exclame-t-il en le prenant délicatement contre lui.

-                                 Ça ne vous regarde pas ! Si vous ne voulez pas que je vous passe à tabac, dégagez d'ici et de suite !

-                                 Vous ne me faites pas peur ! Déclare-t-il en mettant Cassandre derrière lui.

-                                 Ça peut s'arranger !

-                                 Ça suffit, annonce Cassandre en se mettant entre nous. Nous allons manger chacun de notre côté et nous ignorer, c'est le mieux qu'on ait à faire.

-                                 Parfait !

Je repars auprès de la petite chose et continue mon assiette. Les deux autres s'assoient à leur table et font comme si je n'existais pas, ce qui m'exaspère encore plus. Elle lui sourit, coquette et lui, il lui prend la main et joue avec ses doigts, des doigts qui m'appartiennent. Elle me lance un regard à la dérobée et se remet à sourire à cette enflure. À quoi joue-t-elle ?

Viola a la tête baissée dans son assiette et ne dis mots ce que je trouve fortement désagréable. La baiser va me faire du bien ! Elle boit une gorgée de vin et une goutte perle à son menton, je la récupère avec mon doigt et lui fourre doucement dans la bouche devant les yeux effarés de Cassandre qui me regarde faire. Elle fait pareil avec de la sauce imaginaire sur le coin des lèvres de l'autre connard et se passe le doigt dans la bouche de manière sensuelle.

Le repas se poursuit comme ça, nous ne cessons de regarder l'autre faire et nous faisons tout pour rendre l'autre jaloux. Je joue avec une mèche de cheveux de la petite chose et elle, elle rit, d'un rire cristallin, aux blagues de ce type. Je fais des tas de compliments à Viola Cartaglioni qui rougit et je vois Cassandre faire du pied à ce connard.

Soudain, elle se lève et prétextant d'aller aux toilettes et je fais de même en m'excusant une nouvelle fois auprès de la petite chose. Je suis Cassandre et avant qu'elle rentre dans les toilettes pour dames je l'attrape par le bras.

-                                 À quoi tu joues avec ce connard ?

-                                 Je pourrais vous demander la même chose avec cette péronnelle, déclare-t-elle d'un ton fier.

-                                 Tu vas me dire que tu veux te mettre avec un bouseux pareil ? Tu as connu dix fois mieux que lui !

Le patron de mes rêves - Saison 1 [Edité]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant