Cassandre :
- Mademoiselle, Mademoiselle... Dit une voix masculine près de moi.
J'ouvre les yeux et vois un homme brun aux yeux noirs qui me fixe inquiet. Je me redresse vivement et regarde autour de moi, je vois Aconio au sol, assommé et l'homme qui me fixe toujours avec un air tourmenté.
- Vous allez bien mademoiselle ? Demande l'inconnu.
- Qui êtes-vous ? Que s'est-il passé ?
- Je suis le voisin d'à côté, je vous ai entendu hurler, j'ai frappé à la porte mais comme personne ne répondait et que j'entendais des bruits suspects, j'ai défoncé la porte et j'ai trouvé cette ordure sur vous, m'explique l'inconnu.
Je comprends qu'il a cogné sur Aconio pour l'arrêter. Je regarde mon entre jambe, il n'y a pas de sang et je n'ai pas mal donc je suis toujours vierge, il n'a pas eu le temps de me violer ce vieux salaud.
- J'ai appelé la police mademoiselle, ils ne devraient plus tarder, m'explique le jeune homme.
- Merci...
- Gaetano, sourit-il. Comment vous sentez-vous ?
- Ça peut aller, heureusement que vous m'avez entendu crier.
Il enlève sa veste de jogging et me la pose sur les épaules. Je l'enfile pour cacher ma nudité. Je lui souris tristement pour tenter de le rassurer sur mon état mais il me fixe toujours avec ce regard inquiet.
- Je m'appelle Cassandre, ravi de vous rencontrer cher sauveur.
- Moi de même, même si j'aurais préféré vous rencontrer dans d'autres circonstances, me dit le dénommé Gaetano.
- Moi aussi, je vous assure.
J'entends les sirènes de police entrer dans la rue et quelques minutes plus tard, trois hommes et une femme en uniformes entrent dans mon appartement. Aconio se réveille à peine pendant que Gaetano explique ce qu'il a vu et entendu aux policiers. La femme vient vers moi et s'accroupie devant moi.
- Vous êtes blessé mademoiselle ? Me demande-t-elle.
- Non Madame. Il n'en a pas eu le temps.
- Vous devriez vous habiller, il faut que vous veniez au commissariat pour votre déposition, me dit-elle.
- Bien Madame.
J'enfile un legging noir et un gros pull rayé blanc et noir et mets mes bottes noires plates. Aconio est conduit dans une voiture tandis que Gaetano et moi allons dans une autre voiture pour qu'on entende nos déclarations. Nous arrivons à la gendarmerie et je suis conduite dans une pièce avec la jeune femme de tout à l'heure et son collègue.
- Pouvez-vous nous expliquer ce qui s'est passé Mademoiselle Swan ? Me demande la gendarme.
- J'étais chez moi quand ça a frappé à ma porte, je suis allé ouvrir et Monsieur Aconio m'a poussé dans mon studio, il a fermé la porte à clé et les a mises dans sa poche pour me coincer. J'ai essayé de lui échapper mais il était beaucoup trop fort pour moi. À un moment j'ai réussi à le frapper à l'aine mais il m'a remis sur le lit. Après tout est noir jusqu'à ce que mon voisin m'ait sorti de ma léthargie.
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Le patron de mes rêves - Saison 1 [Edité]
Romance"Les vrai délices passent par le supplice" Voila le credo de Tobias depuis qu'il est adolescent. Des qu'il la vu il a su qu'il la lui fallait. Elle s'est tenu droite, fière mais dans une attitude de soumission parfaite, les yeux baissés et les main...