Chapitre 11

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Cassandre :

Je me réveille en sursaut. Ne sachant pas où je suis, je cherche des indices à travers la faible lumière qui passe à travers les rideaux, là je remarque je ne suis pas seule dans le lit. A coté dort un homme que je n'arrive pas à distinguer, je regarde sous les draps et me rends compte que je suis en sous-vêtements dans le lit d'un inconnu. Je commence à paniquer. Qu'est ce qui a bien se passer durant cette soirée pour que j'atterrisse ici ? Je me souviens avoir parlé à Monsieur Aconio, m'être senti mal puis plus rien. C'est le trou noir jusqu'à maintenant. Je n'ose pas bouger de peur de réveiller mon partenaire d'une nuit. J'attends dans le noir de trouver une solution à cet épineux problème.

- Pourrais-tu arrêter de bouger dans tous les sens, j'aimerais bien dormir ; me dit une voix que je ne connais que trop bien.

- Monsieur Vasco ?

- Oui Cassandre c'est bien moi, dit-il tout ensommeillé.

- Que se passe-t-il Monsieur Vasco ? Pourquoi suis-je chez vous, dans votre lit ?

- Bien, dit-il en se redressant. Puisque tu sembles ne pas être d'humeur à me laisser dormir, je vais t'expliquer ce qu'il s'est passé hier soir.

Il se lève et va ouvrir les rideaux de la fenêtre la plus proche du lit, je le vois revenir sur le lit seulement en boxer. Seigneur qu'il est sexy ! Bon Dieu Cassandre ce n'est vraiment pas le moment de penser à ça ! Je remonte les draps sur mon corps pour cacher ma semi-nudité tandis qu'il s'assoit au bord du lit dans une attitude souple et féline.

- Aconio t'a drogué hier soir, m'annonce-t-il. Je t'ai retrouvé étendue dans les toilettes complètement dans les vapes. J'ai préféré te ramener chez moi pour que tu sois en sécurité.

- Mais il ne s'est rien passé entre nous ?

- Ça, c'est mon petit secret ma douce Cassandre, susurre-t-il d'une voix pleine de malice.

- Il ne s'est rien passé. (Je soupire de soulagement.)

- Crois-tu vraiment que j'aurais abusé d'une femme à moitié morte, je ne suis pas nécrophile, rit-il. J'aime quand une femme réagit sous mes doigts et toi tu n'étais pas en état de faire quoique ce soit, ni de ressentir quelque chose.

- Merci Monsieur Vasco.

- À partir d'aujourd'hui, tu peux m'appeler Tobias, déclare mon patron dans un souffle. Nous allons être très proches, autant qu'il y ait un peu de familiarité entre nous, tu ne crois pas.

- Comme vous le souhaitez.

- Parfait, je meurs de faim et toi tu dois manger quelque chose, ajoute-t-il. Comme tous les dimanches Maria a dû aller chercher des croissants et elle a dû remarquer je n'étais pas seul puisque la porte de ma chambre était fermée donc elle en aura pris pour toi.

- J'ai très faim moi aussi mais j'ai surtout besoin d'un bon café.

- À la bonne heure, sourit-il. Prends ma chemise, elle t'ira comme un gant.

Tobias se lève et sort de la pièce en trombe. J'attrape sa chemise de la veille et vois qu'il y a un peu de sang dessus. Qu'est-ce qu'il a bien se passer ? Je préfère oublier ça et enfile ladite chemise qui m'arrive aux genoux, je la boutonne jusqu'en haut et remonte les manches.

Le patron de mes rêves - Saison 1 [Edité]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant