Cassandre :
Je me regarde dans le grand miroir de la salle de bains. J'ai des marques de morsures sur la poitrine et sur les épaules, sans parler d'entre les cuisses, j'ai des marques bleues sur les hanches et sur les cuisses, sans parler des traces de fessée sur les fesses qu'il m'a faite hier soir.
Ça fait un mois que je vis chez lui et il a insisté pour payer mon loyer vu qu'il ne veut pas que je rentre chez moi et que je ne veux pas rendre mon studio. En même temps je ne suis pas sa petite amie donc je ne vois pas comment je pourrais avoir confiance en notre relation. Il continue à voir d'autres femmes mais j'ai sa faveur pour le moment mais est ce que ça va durer ?
Je ne lui ai pas parlé de son enfant caché même si le sujet me brûle les lèvres. Demain je vois Elena au travail car nous repartons à la Vasco Trasporto donc je pourrais parler avec elle de cette lettre qui me trouble. Peut-être qu'elle saura qui est Anastasia. J'ai demandé à Claudia mais elle m'a dit ne pas la connaître. Même si j'ai eu l'impression qu'elle me mentait, je n'ai pas réussi à la faire parler.
Le père de Tobias s'est remis à vitesse grand V et a voulu reprendre le boulot dès qu'il a pu, ce qui nous pousse à repartir dans notre société d'origine. Je ne suis pas mécontente de retrouver la Vasco Trasporto, c'est plus intime et je peux plus profiter de Tobias.
Je passe un doigt sur la dernière morsure en date, celle d'hier soir, sur mon sein gauche et la caresse. Ça fait un peu mal mais pas au-delà du supportable et je sais qu'il en a besoin donc je fais avec. Tobias ne me parle toujours pas mais je sens que cette attitude brutale lui vient de cette Anastasia. Sa façon de traiter les femmes est la même depuis des années selon Alexandre alors ce qu'il a vécu durant son adolescence l'a profondément meurtris.
Je rentre dans la grande douche à l'italienne et laisse l'eau chaude ruisseler sur mon corps pour me délasser de la baise brutale que j'ai eu avec Tobias hier soir. Je me frotte bien avec mon gel douche qui me fait sentir les bonbons, myrtille de chez Sephora et je sors en m'enroulant dans une grande serviette grise et moelleuse. Je mets mon liner et mon mascara, mes produits de beauté commencent à prendre beaucoup de place atour du grand lavabo mais je laisse mon empreinte dans tout l'appartement. Je vais dans le dressing pour m'habiller et opte pour une robe de tailleur noire avec un décolleté carré avantageux pour ma poitrine généreuse qui arrive au genou et des escarpins bleu indigo. Dans le hall j'attrape mon manteau et mon sac à main et je me dirige vers le garage où est garé ma fiat 500 bleu ciel. Je monte dedans et parcours les kilomètres qui me séparent de la société.
J'entre sur le parking et descends de ma voiture, soudain je sens des mains s'agripper à moi. Je me débats mais il y a trop de personne autour de moi. On me fourre dans une camionnette et m'attache les bras et les chevilles. Vu que je me débats encore, un type assez grand me fout une énorme gifle qui m'assomme légèrement pour me calmer. J'ai un goût de sang dans la bouche et la tête me tourne.
- Assomme la totalement, il ne faut pas qu'elle sache où on l'emmène ! Crie une voix à l'avant.
Je vois le grand type sourire et me mettre un énorme coup de poing en plein visage. Je sombre alors dans le néant.
Tobias :
Pourquoi n'est-elle pas encore venue me donner mon café et mon courrier. Il est plus de sept heures et quart. Peut-être est-elle encore en train de cancaner avec Elena. Ça fait un mois qu'elles ne se sont pas vues au boulot et elles ne peuvent pas attendre la pause déjeunée pour discuter.
Je sors de mon bureau et vois qu'elle n'est pas au sien mais Elena est installée devant le sien, toute seule. Où peut bien être Cassandre ? Y'aurait-il un problème avec la machine à café, je décide d'aller voir dans la salle de pause, personne. Je ressors et accoste Elena.
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Le patron de mes rêves - Saison 1 [Edité]
Romance"Les vrai délices passent par le supplice" Voila le credo de Tobias depuis qu'il est adolescent. Des qu'il la vu il a su qu'il la lui fallait. Elle s'est tenu droite, fière mais dans une attitude de soumission parfaite, les yeux baissés et les main...