Chapitre 24

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Cassandre :

Depuis que j'ai entendu les cris de plaisir de la dénommée Luisa, j'ai une boule à l'estomac. Ça devrait être moi qui cris sous ses caresses. Mais il a fallu qu'il me rejette et que je sois trop fière pour faire le premier pas vers lui. Je sais ce qu'il veut pourtant et je suis enfin prête à lui donner mais il ne veut plus de moi parce que je l'ai fait trop attendre. Ou alors ? Non, il ne veut pas de moi sinon il me l'aurait dit. Tobias Vasco n'est pas du genre à refuser une fille s'il en a envie. La preuve, dès qu'il veut une femme il le dit et elle accourt dans la minute. Moi je n'ai été qu'une passade sans le moindre intérêt puisque je ne voulais pas coucher avec lui.

Je range mes affaires à dix-neuf heures et rejoint Elena dans l'ascenseur pour que nous partions chez moi. Elle me suit en voiture et nous arrivons à mon appartement une demi-heure plus tard à cause de la circulation mouvementée de ce soir. Elle s'installe sur le canapé pendant que je commande deux pizzas au livreur qu'il y a en bas de la rue.

- On sera livré dans une heure alors j'ai le temps de prendre tes mesures.

- Bien allons-y alors, me répond la jeune femme en se mettant en sous-vêtements.

Bordel qu'elle est bien faite. Elle est mince, a une poitrine aguicheuse, plus petite que la mienne certes mais tout aussi belle pour sa silhouette et des jambes fuselées qui n'en finissent pas. Je prends ses mesures avec précaution et ça dure environ un bon quart d'heure. Quand j'ai fini elle se rhabille et je lui montre le dessin de la robe que j'ai fait hier soir. C'est une robe longue noire en soie en coupe sirène, avec un dos et des manches en voile transparent et un bustier avec baleine pour bien remonter la poitrine sans soutien-gorge. Elena semble ravie de l'idée et ne propose aucune amélioration, prétextant que cette robe sera parfaite et qu'elle fera pâlir de jalousie toutes les femmes présentes. Ça frappe à ma porte et je vois le livreur à travers le regard, j'ouvre, paye et prends les pizzas. Nous nous installons sur le canapé pour les déguster tout en discutant.

- Je ne sais vraiment pas comment faire avec Alexandre, me confie-t-elle. Je voudrais vraiment que ça marche mais on est tellement proche.

- Et si tu essayais la lingerie fine ?

- Tu crois ? S'étonne Elena.

- Je pense que s'il te voit comme une vraie femme, il y aura plus d'alchimie entre vous au lit.

- Je n'y avais pas pensé, me dit la jeune femme. En fait je n'avais pas vu les choses sous cet angle.

- Je pense vraiment que ce serait bien d'essayer de pimenter votre vie sexuelle avec des petits jeux érotiques, des accessoires... La lingerie pour commencer. Et puis une bonne bouteille de quelque chose que vous aimez tous les deux pour vous détendre.

- Tu as raison ! S'exclame-t-elle. D'où te viennent toutes ces idées cassandre ? Je croyais que tu n'avais jamais été en couple.

- J'ai une bonne imagination. Et je sais comment fonctionnent les hommes.

Elena parait soudain mal à l'aise. Elle ne me regarde plus dans les yeux et fixe le vide pensivement. Je lui prends la main pour la sortir de ses pensées.

- Elena, s'il y a quelque chose que tu veux me dire, il faut m'en parler. Je suis assez forte pour comprendre les gens mais je ne lis pas dans les pensées.

- C'est Tobias, soupire-t-elle. Il m'a demandé de te questionner sur les hommes de ton passé.

- J'en étais sûre ! (Je peste contre cet homme.) C'était pour ça ce petit interrogatoire ce matin ?

Le patron de mes rêves - Saison 1 [Edité]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant