➝Nuit de folie

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Kyle jouait toute les compositions musicales que le nazi lui avait donné.

Quand il eut fini, il reçut l'acclamation des invités et de l'hôte en personne. Ensuite, les boissons leurs fut servi. Butters installa une chaise entre les deux grands canapés pour que Kyle s'y assoit. Il avait soif à cause de toute cette énergie usés dans sa musique. Quand il prit son vers de whisky, Kyle le bu avidement, causant quelques rires amusés dans la pièce.

Kyle souriait sincèrement ; il passait un merveilleux moment. Il n'avait pas joué du violon depuis trop longtemps. Quatre ans sans laisser rien qu'une petite note s'échapper de son instrument avait été une tortueuse éternité. C'était la raison pour laquelle il pourrait jouer toute la nuit s'il en fut demandé. Kyle appréciait aussi la compagnie qu'il avait ce soir. Il trouvait les amis du nazi sympathique et amusant. À un certain point de la soirée, il était assez saoul pour rigoler autant que les autres. Dans son arrière-pensées, il eut la sensation que se son lui était étrangement familier : il ne pouvait pas se rappeler de la dernière fois qu'il rit autant.

Butters lui demanda s'il connaissait d'autre compositions. Et il se rappelait de certains fragments qu'il jouait avec plaisir. Quand il ne pouvait pas se souvenir de symphonies ou de sonnets, il improvisait et commençait un petit concerto suivit d'applaudissement en rythmes, de chants et de danse. Une sphère de plaisir régnait dans le salon, résultants des combinaisons de boissons, de la musique et des rires.

Butters, qui était clairement celui qui résistait au moins l'alcool, demanda à Kyle de lui apprendre à jouer du violon. C'était une situation cocasse comme Butters tenait maladroitement le violon avec son doigt brisé, jouant des horribles fausses notes ; et Kyle ayant des rires incontrôlables due à la situation.

Herr Cartman regardait Kyle avec un sourire amusé sur ses lèvres. Ce maudit juif l'avait surpris avec son talent et ses manières charmantes et spontanés. Craig était assis à coter de lui, regardant le juif avec le même intérêt. Depuis qu'il était arrivé, il n'avait pas quitté le rouquin des yeux. Herr Cartman était, évidemment, au courant. Puis, pas du tout surpris.

   « Dégage ses pensées impures d'ici, ok ? » Herr Cartman souligna, mais Craig savait exactement ce qu'il voulait dire.

   « Tu dois l'avouer que c'est un intéressant spécimen. » Craig répondit avec un ton affirmatif, « Assez exotique, je dirais. Cheveux roux, yeux vert, peaux de porcelaine. Pas mal maigre, néanmoins sexy. Pour combien tu me le vends ? » Craig demanda banalement.

   « Il n'est pas en vente. » Herr Cartman répondit simplement.

   « 1,000 deutschemarks ? » Craig suggéra.

   « Craig, non. »

   « 1,500 deutschemarks ? »

   « Tu ne l'aura pas. »

   « Pourquoi pas 2,000 deutschemarks ? »

   « Arrête, trou du cul, je viens te le dire ! Je ne vends pas mes juifs, donc tu n'achèteras pas celui-là non plus ! » Herr Cartman murmura, agacé. Il savait parfaitement ce qui se jouait dans la tête du jeune homme. Il savait que Craig achetait des jeunes hommes juifs pour abusés d'eux, jusqu'à ce qu'il se désintéresse et les envois à leurs morts. Ça ne le dérangeait pas, il s'en fichait pas mal. Mais Herr Cartman ne voulait pas, d'une manière que ce soit, que Craig à Kyle. Il avait décidé depuis longtemps que le rouquin était son juif. Il était son jouet et il était le seul à jouer avec.

   « Ok, je comprends. Tu le veux pour toi. 'Peux pas te blâmer pour ça. » Craig répliqua pacifiquement, mais le nazi sentit son sang se ruer à son visage.

Le Violon [KYMAN]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant