Chapitre 16

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Je sais où ils se cachent, répéta la jeune femme.

- Fantastique Pansy ! s'écria Lucius Malefoy, dont le visage s'éclaira soudainement. Mais comment as-tu réussit ? Cela fait des mois que mes espions essayent d'obtenir cette information.

- Eh bien, je dirais juste que j'ai toujours su m'y prendre avec les hommes, répondit Pansy.

- Pas avec tous en tout cas, répliqua Malefoy d'un ton acide. Mon fils s'est détourné de toi, il me semble.

- Une regrettable erreur que vous serez bientôt en mesure de réparer, j'en suis sure.

- Et par quel moyens ? demanda-t-il.

- J'ai aussi oublié de vous mentionner que votre très cher fils s'était marié hier, répondit Pansy.

- Quoi ? s'écria Lucius.

- Exactement, votre fils a épousé cette petite terroriste que vous recherchez depuis des mois : Hermione Granger.

- C'est impossible, murmura Lucius. Drago cherche à s'opposer à moi en ce moment, certes, mais il n'aurait jamais été aussi loin.

- Apparemment, et d'après ce que m'a expliqué Zabini, reprit la jeune femme, il serait amoureux d'elle.

Pansy avait littéralement craché ces derniers mots, comme si ils lui brûlaient la gorge. Le père de Drago resta interdit un moment.

- Je veux qu'elle soit exécutée, dit Pansy. C'est le moins que vous puissiez m'accorder pour les informations que je viens de vous donner. Une fois qu'elle sera... « partie », je n'aurais aucun mal à récupérer Drago.

- Je vais envoyer mes hommes les arrêter, décréta Lucius en se levant.

- Non, s'écria-t-elle. Pas maintenant. Vous l'avez dit vous-même, les terroristes ont sûrement cherché à faire évader les condamnés de ce matin, et ils ne sont sûrement pas encore rentrés chez eux. Attendons le moment propice.

- Demain, répondit Lucius. Mon fils a un rendez-vous chez un médecin pour un bilan de santé, rendez-vous qui m'a été confirmé. Donc, il ne sera pas présent quand je les arrêterais. Oui tu as raison, c'est le meilleur moment pour agir.

Le sourire de Pansy s'élargit et elle se cala encore plus confortablement dans son fauteuil. Son plan se déroulait exactement comme prévu. Bientôt la petite résistante ne serait plus un problème.

Le lendemain matin, Drago se gara de bonne heure devant la vieille demeure qui servaient de refuge aux quatre résistants. Il entra dans la maison calmement et trouva sa femme et ses amis en train de déjeuner. Il remarqua le sourire resplendissant d'Hermione quand elle l'aperçut et se dit alors que les deux hommes n'avaient pas du l'avertir de la mort de Neville. Il l'enlaça et l'embrassa pour lui souhaiter une bonne journée puis se tourna vers Harry et Ron, qui le regardaient d'un air morose.
- Je peux vous parler ? demanda-t-il.

- Bien sur, répondit Harry d'un ton las.

- On revient dans quelques minutes, dit Ron aux deux jeunes femmes qui les observaient. Allons dans le salon.

Une fois la porte bien refermée derrière eux pour s'assurer que personne ne pouvait les écouter, ils engagèrent la conversation.

- Je suis vraiment désolé, je ne savais pas ce que mon père comploté, commença Drago.

- On s'en doutait Malefoy, répondit Ron. On ne t'en veut pas. Tu as fait ce que tu pouvais.

- Mon père a ordonné que les condamnés soient enterrés dans une fosse commune. Mais j'ai réussit à faire en sorte que ce ne soit pas le cas pour le corps de Neville, balbutia Drago en cherchant ses mots. Est-ce qu'il a encore de la famille à qui je pourrais le confier ?

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