Chapitre 17

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- Tu ne peux pas faire ça ! s'écria Narcissa. Tu ne peux pas la faire exécuter. Drago ne te le pardonnera jamais.

- Ça m'est égal. Tu m'entends ? Je m'en fiche. Je veux retrouver mon fils et je n'y parviendrais pas tant que cette femme s'interposera entre lui et moi, répondit Lucius Malefoy.

- Mon dieu, comment a-t-on pu en arriver là ? murmura la femme du commandant en s'éloignant de son mari.

- Demain, après l'exécution, tout ira mieux.

- Si tu fais exécuter Hermione, alors je t'assure que demain sera la dernière fois que tu me verras, répondit Narcissa d'une voix blanche.

- Ne dis pas de bêtises Narcissa, ricana Lucius. Tu ne peux pas me quitter. Tu n'en n'as pas le pouvoir.

- Tu me dégoûtes, cracha-t-elle en sortant de la pièce telle une furie.

Narcissa Malefoy descendit directement au sous-sol de la base. Elle passa devant un lieutenant, qui la reconnaissant n'osa pas lui interdire le passage et s'enfonça profondément dans les couloirs. Elle passa devant la cellule où étaient enfermés Ron et Harry et marqua un temps d'arrêt.

- Où ont-ils emmenés Hermione ? demanda-t-elle.

- Plus loin, répondit Ron. Tout au bout du couloir, ils y avaient de nombreux soldats avec eux.

- Merci, souffla Narcissa en s'apprêtant à partir.

- Qu'est-ce qui va se passer pour elle ? demanda Harry.

- Mon...mari a signé son arrêt de mort. Hermione sera exécutée demain matin. Quant à vous, je suppose que mon mari a encore besoin de vous, c'est pour ça que vous...que vous...expliqua-t-elle n'arrivant pas à terminer sa phrase.

- Ils ne peuvent pas faire ça, s'écria Ron. Elle n'a rien fait. Vous devez faire quelque chose !

- Il n'y a rien à faire, soupira Narcissa. Vous avez entendu mon mari, Drago est enfermé dans son bureau, qui est sûrement gardé, quant à Hermione, dieu seul sait combien d'hommes guettent à la porte de sa cellule.

Ron ne répondit pas et s'assit à même le sol. Il se sentait tellement impuissant et faible, enfermé dans cette cellule alors que son amie avait besoin de lui. Narcissa les salua d'un signe de tête et se dirigea vers le fond du couloir. Comme Ron lui avait indiqué, une dizaine de militaires gardaient la prison. Elle s'approcha des barreaux sans se soucier de ce que les soldats pourraient penser. Dès qu'Hermione l'aperçut, elle s'approcha à son tour. La mère de Drago plongea son regard vitreux dans celui d'Hermione et balbutia d'une voix blanche :

- Je suis tellement désolée.

- Vous n'y pouvez rien, répondit Hermione.

- J'aimerai tellement vous aider, murmura Narcissa.

- Vous pouvez faire quelque chose pour moi, j'aimerai que vous preniez soin de Drago quand je ne serai plus là.

-Ne dites pas ça Hermione, s'écria-t-elle précipitamment. On peut encore trouver une solution, je pourrais convaincre mon...

-Non ! la coupa Hermione. Vous savez aussi bien que moi que votre mari ne cédera jamais. Promettez moi juste que vous ferez ce que je vous aie demandé.

-Je vous le promets. Vous savez Hermione...je ne vous connais pas depuis très longtemps mais je suis tellement fière de vous avoir pour belle-fille. Si j'avais eu une fille, j'aurai aimer qu'elle vous ressemble, dit Narcissa en tendant ses mains à la jeune femme à travers les barreaux.

Hermione serra les deux mains de Narcissa à travers sa cellule et la remercia d'un sourire.

-Vous êtes tellement courageuse, reprit la mère de Drago.

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