Chapitre 8

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Le soleil tape sur ma peau, le bruit des vagues me bercent.
Allongée sur un transat, je profite du soleil méditerranéen. Cela fait maintenant trois jours que nous sommes arrivées. Dès le premier soir Chloé m'a traînée en boite, c'était plutôt cool, nous avons fait la connaissance d'un groupe d'amis originaire de la Rochelle, depuis nous passons notre temps avec eux. Ils sont trois garçons Mathieu, Paul et Ben celui-ci est accompagné de sa petite copine Louise. Je crois qu'elle est soulagée d'avoir fait notre rencontre, et de ne pas être entourer que de mecs. Nous sommes donc sur cette plage privée, a profiter du soleil dans une ambiance bon enfant. Les gars jouent au volley sur la plage avec Chloé, et avec Louise nous parlons du couple qu'elle forme avec Ben. Leur histoire me fait rêver, ils sont ensemble depuis leur 15 ans, et leur façon de se regarder semble être comme au premier jour.
Depuis ces trois jours, un rapprochement c'est effectuer avec Paul, il est gentil et très attentionné avec moi et beau mec en plus. Le type de mec surfeur, blond, les yeux bleus, grand, physiquement très bien dessiné avec des abdos bien saillants. Et mentalement il est posé, calme, joueur avec juste un petit grain de folie qui me fait sourire a chaque fois. Depuis ces trois jours, on arrive toujours a se retrouver tout les deux pour parler de tout et de rien, et ces petites conversations sont agréables. La journée passe trop vite, nous avions tous décidés d'aller diner dans un restaurant situé au bord de mer. Avec Chloé nous retournons à la maison pour nous changer.
Après une bonne douche, je m'habille d'un haut blanc et d'un short en jean et mets des sandales. Chloé opte pour une longue robe fleurie. Un peu de maquillage, mais très léger, vive le bronzage !
On arrive sur les lieux, l'endroit est magnifique, pleins de petites lumières sont éclairées un peu partout, l'ambiance est feutrée. Visiblement nous sommes les premières, les autres ne sont pas encore arrivés, nous décidons donc de prendre un cocktail au bar pour patienter. Nous commençons a parler de tout et de rien quand la conversation se dirige sur Paul.

- tu lui plait, ça se voit, déclare Chloé.
- il est sympa, je l'avoue
- et beau !
- oui, et beau, mais je sais pas, il habite la Rochelle et moi à Paris, ça va mener ou cette histoire ?
- tu connais pas les amours de vacances ?
- j'ai plus quinze ans Chloé !
- a quinze ans tu n'as pas eu d'amour de vacances je te rappel ! Ecoute arrêt de te poser des questions et profites juste du moment présent, tu lui plait et il te plait, profitez c'est tout.
- j'ai pas envie de m'attacher a lui pour le voir partir...
- je sais que tu fais référence a Ken, mais je ne pense pas que Paul soit le même type de mec. Ken est un artiste, le mec il peut avoir n'importe quelle meuf, donc il profite, vous avez passé un bon moment et je sais que tu as souffert de son départ mais passe a autre chose, il faut que tu remonte en selle, pour l'oublier !
- tu as raison, je vais profiter
- sérieux ? Dit elle abasourdie.
- oui, pourquoi ?
- j'ai pas l'habitude que tu m'écoutes aussi vite
- oui, mais la tu as raison, je ne vais pas me morfondre d'une relation presque inexistante.
- tu l'aimais ?
- la question n'est plus d'actualité.

Sur cette derniere phrase, nos amis nous rejoignent. Paul me fait un bisou sur la joue et garde une main sur mon épaule. Cela me fait sourire. Nous restons un peu au bar puis nous allons a notre table.
Le repas se passe plus que bien, nous avons rigolé du début a la fin. Ces vacances me font le plus grand bien. A la fin du repas nous décidons de tous aller dans la maison que nous avons louée, nous sommes trop fatigués pour sortir, mais pas assez pour aller se coucher, donc une petite soirée au calme nous parait être le bon compromis. Nous nous levons de table et nous dirigeons vers la sortie. Les autres sont plus rapide que nous, je me retrouve avec Paul.

- tu as froid ? Me demande paul.
- oui, un peu, ça doit être l'effet après soleil!
- tiens, prends ma veste
- merci

Il me passe sa veste et m'attire contre lui pour me réchauffé un peu, il en profite pour me déposer un bisou sur le front, puis je lève la tete, nos yeux se fixent, et il approche lentement sa figure vers la mienne, mais avant que nos lèvres se rencontrent...

- eh mais c'est la princesse !!!!!

Je reconnais immédiatement cette voix perchée. Je lâche directement Paul.

- Doum's ?
- yo, princesse, bien ou bien ?

Devant moi, Doum's, Framal et 2zer. Le grand black toujours joyeux me fait une belle accolade, les deux autres mon font la bise, mais avec le sourire.

- ça fait plaisir princesse de te voir, me balance Doum's
- ouais, moi aussi, mais qu'est ce que vous faite la ?
- on va faire un festival demain soir a nice, avec feu, me répond Framal.
- oh ... cool.
Je ne sais pas quoi repondre d'autre. Rien que d'entendre son surnom me donne la boule au ventre.

- et toi ? Pourquoi t'es là ? M'interroge Framal.
- je suis en vacances, avec des amis. D'ailleur, je vous présent Paul.
J'avais complètement oublié celui-ci !
Les gars lui firent un signe de tête, rien de plus, pas un mot.

- on devrait rejoindre les autres, me dit Paul.
- oui, oui, tu as raison. Bon les gars, je dois y aller, ça m'a fait plaisir de vous voir.
- tu veux pas boire un verre, Mekra et Nek vont arrivés, me demande Doum's.
- non, merci, on nous attend, a plus tard.

Paul pose sa main au creux de mon dos pour me faire avancer, accompagné d'un joyeux sourire que je lui rend. Il me dit a l'oreille

- Madame a des admirateurs.

Ce qui me fait explosé de rire, a ce moment là, mon corps se raidit, une chaleur m'envahit, deux yeux me fixent, rempli de colère, c'est lui, il est là, beau comme un dieu, même avec cette colère sur son visage. Les muscles de sa mâchoire sont crispés. Un jeu de regard commence entre nous, mais je n'ai pas envie de jouer, je veux passé a autre chose, j'attrape la main de Paul, et commence a marcher, quand nous passons a côté de lui, il lâche un "Julia ", je ne réponds pas, ni même le regard, la douleur dans mon ventre s'accentue, je presse le pas, la sortie est enfin là, mais quand je la franchi, un bruit raisonne dans tout le restaurant, un bruit de verre qui c'est écrasé avec fracas sur le sol, je me stoppe net, sans me retourner je devine qui en est l'auteur. Mon corps est parcouru de frissons, je lutte pour ne pas le regarder, Paul m'attire contre lui et emboîte le pas pour sortir au plus vite de ce lieu.

Open MicOù les histoires vivent. Découvrez maintenant