L'amour du Caporal (Rivetra)

Chapitre 6

Les chevaux étaient équipés, les soldats remplissaient les charrettes de nourriture, verifiaient leurs équipements une dernière fois, essayaient de se détendre un peu avant de quitter l'enceinte des murs même si il leur restait un peu de temps avant leur départ, celui-ci se déroulerait très rapidement.

Trois jours auparavant, l'entraînement de l'escouade avait commencée, ils s'étaient battus, bien que les cibles ne soient que très peu représentatives de leurs ennemis. Cela leur avait néanmoins permis de se remettre en forme. Leur chef les avaient ensuite laissait se reposer, ayant du travail, et ne pouvant pas s'occuper d'eux en permanence, bien qu'il y soit contraint. Merci Erwin...

D'ailleurs, le major se présenta devant son ami, le saluant vivement et prenant place en face de lui. Livaï ne leva pas la tête, se demandant encore quelle boisson il avait pris lorsqu'il avait eu cette brillante idée, quelque chose de fort visiblement.

-Livaï, j'ai à te parler. Commença le blond aux sourcils tout aussi imposant que la carure.

-Hmm ? Fit simplement le ténébreux.

-Je sais que tu n'aimes pas avoir des subordonnés attitrés, mais hélas pour toi, je suis ton supérieur. Tu n'as pas le choix.

Le plus petit, et pourtant si fort, daigna enfin regarder le blond, agacé.

-Je le sais pertinemment, ne t'en fais pas. Tu es juste venu me rappeler ce que je sais déjà ? Dit-il en reprenant son travail.

Erwin soupira. Il appréciait son subordonné et ami, ainsi ce dernier pouvait se permettre d'employé des termes aussi familier. Mais sa décision était prise, il devrait bien se faire à l'idée qu'il n'agirait pas seul, qu'il commanderait un petit groupe vomposait de brillants éléments. Soit... Livaï était irascible, mais le major prenait les décisions les plus justes, et les plus à mêmes de les faire avancer dans leur mission, Erwin ne se permettrait pas de perdre la confiance de ses soldats qui lui avait donné leur vie dans ce combat pour l'humanité. Le soldat le plus froid du bataillon était encore sensible à la mort des ses amis... Pour le bien de l'humanité, il fallait qu'il utilise cette force avec sagesse, qu'il réfléchisse, ait des alliés, et non pas qu'il décide de se battre seul, bien qu'il fasse partie du bataillon, il était encore trop solitaire, ne faisant confiance qu'au major et au caporal Hansi Zoé.

-Je t'ai apporté les plans de notre mission, j'y ai fait quelques modifications. Nous partons dans deux heures.

-Bien major ! Declara Livaï, moqueur et distant.

Erwin sortit. Il était tant pour le caporal de rejoindre cette équipe dont il avait la responsabilité...