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He hasn't got a heart.
Elenna ne pensait qu'à une chose : rentrer dans son dortoir et se jeter son lit. Elle se sentait très fatiguée et en avait marre du bruit incessant qu'émettaient les élèves de l'école.
— Au prochain cours, nous étudierons la potion d'Amortentia.
Elenna était soulagée, vraiment. Elle avait besoin de se vider la tête, surtout qu'elle avait l'impression qu'elle s'affaiblissait de plus en plus vite. Elle passa la porte de la salle de classe et se dirigea vers son dortoir.
Elle se jeta sur son lit tout en soufflant. Elle passa les mains sur son visage dont les joues étaient chaudes. Elle mit la main sur son front et remarqua qu'il était anormalement chaud. Elle fronça les sourcils, inquiète. Pas qu'elle n'avait jamais été malade mais elle n'avait jamais eu autant de température.
Elle se leva de son lit, attacha ses cheveux en un chignon et sortit de son dortoir. Elle devait voir Sierra mais où pouvait-elle bien être ? Ce n'est pas facile de communiquer ici.
Elle croisa un garçon que fréquentait son amie et l'arrêta pour lui demander où était cette dernière. Il informa Elenna que Sierra était partie étudier à la bibliothèque car elle avait un parchemin de trente centimètres à rendre pour le jour suivant. Elle fait toujours ses devoirs à la dernière minute !
C'est d'un pas lent, fatigué qu'Elenna se rendait vers la bibliothèque. Elle s'essouffla vite en montant les nombreuses marches la conduisant à la bibliothèque de l'école. Elle trouva Sierra assise seule à une table. Elenna prit place aux côtés de son amie.
— Te voilà ! s'exclama Sierra. J'avais terriblement envie de te voir mais comme tu le vois, j'avais du travail.
Elenna souffla, épuisée. Elle n'en pouvait plus et pensait qu'elle allait bientôt s'écrouler.
— Qu'est-ce que t'as ?
— Je suis... malade.
Elenna savait qu'elle n'était pas vraiment malade, elle était juste faible, vraiment faible a cause de ses rêves qui la consumaient peu à peu.
Quand l'heure du repas fut sonnée, Sierra et Elenna se dirigèrent ensemble vers la Grande Salle où chacune prit le soin de rejoindre leurs amis respectifs. Elenna prit place aux côtés de Jeanne.
— Tu m'as l'air pâle, ma pauvre.
Elle mit la main sur le front de son amie et écarquilla les yeux.
