❤Une brûlante découverte ❤[ tentation russe/Tome2]

Chapitre 20

- tu devrais la surveiller plus Paolini.  Ta nièce est devenue pour nous un danger, imagine qu'elle découvre que la famille que nous voulions a tout prix ruiner est enfaite  la sienne.  Qu'elle est enfaite la dernière héritière de Vladimir Kouranguine.

Paolini resta de marbre, il avait imaginé a mainte reprise cette perspective désavantageuse.  Il faudrait bien un jour ou l'autre   avouer  a Alexis qu'elle était le fruit d'une infidélité du vieux Vladimir. Une grande colère transperça ses veines, colère qu'il essayait de réprimer.  Il repensait constamment au suicide de sa soeur, au menace de l'insupportable Rosi kouranguine doublé de ses grands airs de châtaigne.  Un goût amer inonda ses lèvres gonflés de douleur qu'il fut incapable de déglutir.

Il avait songé a lui dire la douloureuse vérité mais se ravisa, craignant qu'Alexis ne le supporte pas. 

- Elle pose des questions.  Elle a même eu l'audace de me suivre. 

Il connaissait bien sa nièce.

  Une grande fouineuse!
Elle irait a la pêche au info afin de satisfaire sa curiosité et elle y parviendrait  sans l'ombre d'un doute a percé le mystère.
Il devrait l'empêcher de jouer la détective sans pourtant paraitre soupçonneux. La tenir éloignée de ses plans, car celle-ci n'approuverait pas son désir de vengeance.

- c'est  une enfant en quête  de connaissance.  Ne t'en fait surtout pas Sandra, elle nous portera pas préjudice.

Sandra ne semblait pas convaincu pour autant. Ce diablesse avait le sang chaud,  elle reconnaissait le tempérament de feu des kouranguine , un sens d'observation aiguisée pour ainsi dire elle ne serait pas tranquille une fois avoir été satisfaite .  

- elle pourrait être une grande alliée a notre cause.  Je suis sûr qu'elle  nous serait  d'une grande aide

- il est hors de question de mêler Alexis a nos plans

Sandra soupira en levant les yeux au ciel.  Quoique qu'elle fasse, Paolini demeurait ferme sur sa décision.  Il refusait toute aide en particulier celle de sa nièce.  Bien sûr, elle aurait du pain  sur la planche.  La pervertir en arme de vengeance ne serait  pas une mince affaire, car mademoiselle était a cheval sur ses principes.  En revanche, elle userait de ses moyens car elle avait plus d'un tour dans son sac. 

La souillée, la rendre perfide, manipulatrice. Une vraie arme de destruction afin de ruiner une bonne fois pour toute l'illustre famille princière.

- tu es malsaine Sandra, déclara Paolini, reste loin de ma nièce

Sandra rugit de colère et sorti de la pièce. Elle pesta intérieurement quand elle heurta Alexis au passage.

- tu ne peux pas faire attention, cesse  donc d'être aussi négligente pour une fois.

Alexis la regarda de haut. Vêtue d'un vieux jeans déchiré, elle se sentit enlaidir devant cette  beauté tout droit sorti d'un magasin de mode.  Décontenancée,  elle dévia son regard sur sa robe  qui moulait ses formes voluptueuses se dessinant  scandaleusement de manière dévergondée .  Plus haut, on devinait aisément ses seins qui avait subit d'innombrable chirurgie pour être aussi  plantureux.. Elle mourrait d'envie d'en savoir plus sur cette effondrée.  Que faisait t-elle en compagnie de son oncle qui n'avait pas les moyens de se payer une maîtresse aussi extravagante comme Sandra.  Il n'avait même pas les moyens de s'acheter un chat, alors la présence de cette pute renforça ses soupçons. 

Ils tramaient un truc pas nette, et Alexis ferait l'impossible pour tout basculer.  Lui éviter la prison s'il y avait lieu au cours de ses manèges

elle secoua la tête pour chasser l'incompréhensible et soutien son regard perverti

- au cas ou tu l'aurais oublié je suis chez moi.

Ivre de colère, elle alla gifler Alexis quand celle -ci stoppa sa main. 

- n'essaye plus jamais de levé la main sur moi ou tu en subiras les conséquences.

- oserais tu me menacer, demanda Sandra les yeux ancrée au sien.
    

Alexis  ne parut pas intimider, au contraire elle émit un sourire diabolique

- prend le comme tu voudras.

Sandra serra les dents, sa mâchoires serra convulsivement de douleur.

Si tu n'étais une kouranguine tu serais déjà dans la tombe sale gamine

Elle  tourna les talons, ondulant ses hanches de manières excessivement scandaleuse un geste qui ne l'effraya guère  car Alexis savait qu'elle avait affaire a une pute. 

- un jour ou l'autre je decouvrirai ce que tu trames, se dit-elle comme une promesse

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