Chapitre 8 : Un poids sur le cœur

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Toute la journée du lendemain fut consacrée à la préparation de cette soirée

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Toute la journée du lendemain fut consacrée à la préparation de cette soirée. C'était la dernière mais il fallait qu'elle soit parfaite. Nous sommes allées faire les courses et, comme à mon habitude quand je reçois, j'avais acheté à manger pour 20 personnes.

- T'es sûre de prendre tout ça? demanda Lizy.

- Jiminette, on a 7 mâles probablement affamés qui vont arriver à la maison. Je pense qu'on doit avoir de quoi amortir leur estomac.

- On ne va pas amortir là, on va les tuer, rit Alice.

- Rho... méchante... m'écriais-je boudeuse.

- Au pire on congèlera, déclara Lizy en haussant les épaules.

- Parfaitement, répondis-je, allez zou!

La deuxième partie de la journée fut consacrée à notre mise en beauté. Alice fut la première à prendre la salle de bain: erreur monumentale.

- Alice, s'il te plait, bougonna Lizy, accélère.

- Oui oui, lança t-elle de derrière la porte.d'un air habitué

- Ma bombasse, tu as déjà pécho, m'exclamai-je en riant, laisse un peu la chance aux autres.

Elle entrouvrit la porte de la salle de bain pour me tirer la langue et la reclaqua.

- Dix minutes, Alice, le temps qu'on fasse les tartes, lançai-je en descendant l'escalier.

- Oui mamannnnnn, s'exclama t-elle en riant.

Lizy et moi avions préparé deux tartes: une quiche lorraine et une tarte à la tomate. J'avais également acheté des pâtes feuilletées pour faire des roulés apéritifs, de la viande pour une pierrade et des pommes de terres que je voulais faire au four gratinées avec du fromage. En dessert, j'avais préparé le matin une mousse au chocolat, des cookies dont les filles raffolaient et un gâteau nature.

- Tu crois que je fais aussi une tarte aux pommes? demandai-je à Lizy.

- Non, Lucie, je te jure que là, on a milliard de fois trop à manger, surtout que tu as pris des bonbons.

- Oui c'est vrai, admis-je en me grattant la tête

Nous nous étions fait belles bien évidemment, tout en restant simple. Alice avait joué de ses pinceaux pour nous rendre irrésistibles.

Les garçons arrivèrent vers 18h30. Ils étaient très élégants bien qu'habillés simplement, et sentaient bon le parfum. Nous nous installâmes dans le salon, j'avais mis des poufs et coussins par terre pour que tout le monde puisse s'asseoir et apporta l'apéritif. Les discussions allaient bon train. Nous parlions tous ensemble simplement, comme on fait avec une bande d'amis que l'on connaît depuis toujours. Cette ambiance était très plaisante. Nous avions commencé une sorte de "Jeu de la vérité" où chacun balançait des questions aux uns et autres.

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