Epilogue

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- Lucie, dépêche toi! s'écria Namjoon empressé

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- Lucie, dépêche toi! s'écria Namjoon empressé.

- Mais c'est qu'il est impatient, le bougre, dis-je en remuant mes nouilles dans ma poêle.

- Oui, surtout quand je ne te vois plus à l'écran, bougonna t-il avec une moue.

Je m'approchai alors de mon ordinateur pour faire un bisou à la webcam.

- J'arrive, mon amour, promis c'est bientôt cuit, murmurais-je doucement.

Il était midi pile ici, mais je savais qu'il était 20h en Corée et que Namjoon avait encore probablement sauté son repas de midi, trop occupé par son boulot. Nous avions trouvé ce rituel de "manger ensemble" par webcam interposée, ce qui nous permettait d'avoir une sorte de moment intime, une impression de passer réellement du temps ensemble.

J'apportai mon assiette sur la table, devant l'ordinateur.

- Bon appétit, déclarais-je en m'asseyant.

- Bon appétit ma princesse, répondit-il en souriant.

- Monsieur est impatient aujourd'hui! ajoutai-je en goûtant mon plat.

- Ca fait trois jours qu'on n'a pas mangé ensemble, dit-il entre deux bouchées. C'était trop long!

- Pardon... Pour une fois que c'est moi qui avait des indisponibilités et pas toi, ironisais-je en remuant les nouilles avec mes baguettes dans mon assiette.

- Je sais... excuse-moi, ce n'est pas ta faute, dit-il en se grattant l'arrière de la tête.

Il posa ses coudes sur son bureau et déposa son menton dans ses mains

- Tu me manques... murmura t-il doucement.

- Toi aussi, répondis-je en passant une mèche de cheveux derrière mon oreille.

- Quand est-ce que tu penses pouvoir venir en Corée? demanda t-il de nouveau.

- Toujours la même réponse, souriais-je. Je passe les prochaines vacances avec mes parents, je leur ai promis. Mais les vacances d'été te sont réservées.

- Et en avril?

- En avril peut-être. Je devrais négocier avec mes parents et surtout mettre de côté! dis-je une main sur le menton.

- Je te paye le billet! s'exclama t-il.

- Ne t'en fais pas pour ça, éludai-je. On en reparlera quand j'aurai annoncé à ma mère que je ne veux pas en Martinique avec eux.

Il fit une moue résignée.

- Je te consacre deux mois entier cet été ! m'exclamai-je. Tu aurais vu la tête de mes parents...

- Je sais je sais... mais j'aurais beaucoup à faire pendant les vacances d'été, bougonna t-il avec une mine renfrognée.

- Je sais bien, je ne te demande pas de bouleverser tout ton emploi du temps pour moi! dis-je en tentant de le rassurer.

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