VII

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        Lorsqu'on est dans la salle de bain, j'ordonne à Alex de s'asseoir sur le seul tabouret de la pièce, je me dirige vers mon meuble me mettant sur la pointe des pieds pour attraper le sac de secours que l'on avait préparé ma mère et moi. Je l'attrape et l'ouvre en trouvent mon nécessaire pour soigner sa mains. J'en sort un antiseptique, des compresses et un grand pansement.

- Bien ouvre ta main pour que je puisse voir la superficie de ta plaie et la nettoyer.

Alex ouvre sa main silencieusement en me regardant faire, je lui jette un regard en coin de l'œil je fais un sourire rassurant en prenant ça mains dans la mienne pour examiner de plus près la plaie, je mets du désinfectant sur une compresse et retire le sang coaguler. Je peux donc voir une blessure sans conséquence qui guérira en quelque semaines.

-ça va piquer, le prévenez-je

-ne t'inquiète pas pour moi. Je ne suis pas douillet.

Je souris en passent une nouvelle compresse imbibé d'alcool directement sur la plaie, je le vois mordre ça lèvre inférieur, je le regarde et sans savoir pourquoi je viens passe mon pouce sur sa lèvre pour qu'il la lâche, il me regarde étonner et ce laisse faire. Quelque minutes après je reprends mes esprits, nos visage été très proche l'un de l'autre, je deviens aussi rouge qu'une tomate et me recule et cachant mon visage de ma mains.

-... Te mo-mord pas la lèvres ç-ça va faire une ma-marque...

- mn oui... Ta raison... Merci lilas...

-lilas ? m'interpelle-je a ce surnom.

Mon cœur rate un battement il me fixe avec ces beau yeux bleu et un petit sourire en coin. Mon cœur ne va pas bien, il bat rapidement.

-oui, ça ne te dérange pas que je t'appelle comme ça ? me questionne-t 'il inquiet que je sois vexe.

-heu... Non... C'est juste que jamais Personne ne ma appeler lilas... Tu es le premier...

- Pourtant je trouve que le lilas est beaucoup plus beau...

-que la rose, je pense la même chose, coupais-je Alex pour compléter sa phrase.

Nous sourions comme deux idiot, mes joues sont toujours aussi rouges, son regard toujours sur moi, je décide de baisser la tête pour lui faire son pansement. Je ne sais vraiment pas ce qui m'a pris ce n'est pas possible. Je ne le connais pas et je suis dans tous mes états...Je me relève et range tout en essayant de ne pas le regarder. Je ne peux pas lui retire son charme c'est indéniable.

Alex me remercia d'un bisous sur la joue en repartant aussitôt avec Marco pour l'aider à descendre les morceaux de lit. Je suis encore plus rouge, je marche comme un robot en retournant dans ma cuisine pour finir de couper mes citrons, en même pas une journée j'ai le droit à deux baiser sur la joue de deux garçons diffèrent, je sais que ce n'est pas un acte intime ou quoi ce soit mais cela m'a légèrement gène.

Je presse mes citron tout en repensant à ses yeux... Comme il m'envoute avec ce regard, il doit en retourner des têtes lui. En pressant mon deuxième citron, je me prend un jet dans l'œil. Je lâche tout ce que je tenais et gesticule dans ton les sens en poussant des insultes en français. J'entends les gars parler et ils rigolent comme des phoques.

-je ne sais peut-être pas parler français mais je pense qu'elle insulte ce citron ! fait remarque Marco.

-bizarrement je pense comme toi Marco, rigole Alex.

- Que quelqu'un me donne une compresse au mieux de rire comme des idiots, me hâte-je de dire en gémissant de douleur.

-Je vais lui chercher je sais ou cela se trouve en plus on va s'en prendre plein la gueule si on ne se dépêche pas.

-la jolie rose s'énerve vite dit donc. Elle n'est plus si gentille que ça, se moque Marco.

J'ouvre mon œil valide j'attrape ce qui me vient en mains, cela tombe sur une carotte que j'envoie dans sa tête qu'il se prend au milieu du front. Il geint ce frottant le front légèrement rouge du au choc, je ris fort malgré la douleur. Alex reviens très vite en venant près de moi.

-Retire ta mains, Je vais le faire et ouvre ton œil, me dit-il

Je fais ce qu'il me dit en ayant du mal à ouvrir l'œil. Il pose la compresse sous mon œil, et met deux, trois gouttes de solution physiologiques. Mes paupières se refermer immédiatement, Alex éponge ce qui coule, pendant ton le long il était devenu sérieux. C'est drôle à voir ces sourcil ce fronce, on peut apercevoir le bout de sa langue sorti sur le coter de sa bouche.

-C'est drôle il y a 10 minutes c'est moi qui te soigner.

- écoute on est des personnes bien maladroit.

-Aller sourit tu n'es pas un monstre !

-non mais laisse quand il est concentré il ne parle presque pas, me répond Marco.

Je fais une moue pendant qu'il s'occupe toujours de mon œil, son visage na pas changer d'expression. Je décide de faire quelque chose de gamin, en fessant des grimaces. Il termine et éclate de rire en me regardant, Marco lui était plier en quatre depuis que j'avais commencé, un vrai enfant celui-là. Je tourne ma tête vers Marco et lui jette une patate.

- Aie ! pourquoi toujours moi, ce plaint Marco en massant son front.

- Parce que je t'adore nigaud ! enfaite merci Alex.

- Je préfère que tu me déteste enfaîte, répond Marco en grimaçant.

- Ne t'inquiète pas, pour info on a fini de tout débarrasser.

- Oh super les garçons ! tenais j'ai fait de la citronnade.

- Un ange cette fille, s'exclame Marco arrêtant par la même occasion de se plaindre.

Je souris en rajoutent de l'eau et du sucre dans la carafe. Je sers en mettant des glaçons pour que cela soit plus rafraichissant, je leurs offre à chacun un vers qu'ils prennent avec plaisir en me remerciant.

-c'est bon hein ! C'est fait avec amour, souris-je fier de moi.

-ça passe ! Tu aurais pu faire mieux, ta cracher dedans ? ose dire Alex.

-comment ta su ? dis-je ironiquement.

-ah... Beurk... Ah, s'exprime Marco en me lançant un regard de peur.

-c'est une blague Marco ! exclamons-nous Alex et moi.

-faite pas des blagues comme ça ce n'est pas drôle !

-vue ta tête un peut si ! rigole-je.

Avec Alex on éclate de rire devant sa tête, plus tard après avoir bien récupéré les livreur arrive avec mon canapé et mon lit à monter, j'avais déjà passer un coup de balai partout. Les garçons réussis à me monter très vite mes meubles. Pour les remercier je l'ai invité à manger ce soir, ce qui ne déplus pas à Marco.

Je décide de leurs faire des ficelles picarde, parce que c'est vraiment trop bon. Je leurs dit de faire comme chez eux et que je m'occupe de faire à manger. Je m'attaque à la tâche avec de la musique. Je danse en prépare la nourriture. Je finis plus tôt que prévus. Comme il n'est pas encore l'heure de manger je laisse le tout dans le four sans l'allumer. Je pars dans le salon et saute sur les garçons vue qu'ils prennent toute la place je mets ma tête sur les genoux de Marco et mes jambes sur les genoux de Alex, en souriant.

Ils râlent mais me bougent pas pour autant, bien des hommes ça ! On se met à regarde une émission de chutes et bêtisiers, qui nous fait très rire.

Toi simplement Où les histoires vivent. Découvrez maintenant