33. Reste

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La minuterie du four sonna ce qui indiquait que la lasagne était prête et je l'enlevai du four, précautionneusement pour la laisser refroidir. Harry entra dans la pièce, avec une serviette blanche enroulée autour de sa taille. Il me regarda et il me lança un sourire enfantin, en s'allongea sur le canapé, à la place où j'étais assise plutôt.

«Ne soit pas trop confortable, parce que quand je vais revenir, tu vas devoir t'enlever de là.» le prévins-je.

«Absolument pas» me dit-il avec désinvolture, «Sauf si tu as l'intention de me déplacer toi-même» sourit-il, en haussant le sourcil, en défi.

Urg! Il devrait avoir une règle pour ne pas être aussi sexy.

Il ne remarqua même pas que je le regardai, pendant qu'il s'installa sur le canapé, à moitié nu, d'où je voyais clairement ses tatouages sur son torse. Je n'avais jamais été fan de tatouage, mais ce look lui allait bien, il parvenait toujours à apparaitre bien.

Lorsque la lasagne était suffisamment refroidie, je l'apportai dans le salon avec deux fourchettes.

«Vas-tu bouger un jour?»

Il me regarda et il se redressa légèrement, en tapotant l'espace entre ses jambes. Je plaçai la lasagne sur son côté droit et je m'assis entre ses jambes. Il prit une fourchette dans sa main droite et il poignarda la lasagne pour prendre un morceau pour lui-même.

«C'est tellement bon» soupira-t-il, «Goûte» dit-il en voulant me nourrir avec un morceau de lasagne.

«Je sais ce que ça goûte» répondis-je, en tournant la tête et le morceau de lasagne toucha ma joue.

«Regarde ce que tu as fait!» s'exprima-t-il, «J'avais choisi ce morceau spécialement pour toi» et il approcha sa fourchette près de ma bouche.

Je roulai les yeux et j'ouvris la bouche.

«Tu vois, ce n'était pas si dure que ça.» soupira-t-il de façon spectaculaire, comme un enfant difficile, «Je ne savais pas que j'avais une petite-amie aussi compliquée...» et je le sentis étudier mon visage à son commentaire.

Je figeai parce que c'était la première fois qu'il utilisait ce mot. Petite-amie. Ce mot fit sentir la maison vide et je me perdis à ce mot.

«Petite-amie?» demandai-je, en essayant de garder le sourire sur mon visage.

«Eh bien, ce n'est pas ce que tu es non?» il demanda.

«Je ne sais pas Harry» dis-je en souriant, «Tu ne me l'as pas demandé...» plaisantai-je.

Il roula les yeux et il tint mes mains, «Ava Sinclair,» dit-il sérieusement, «je suis absolument et irrévocablement avec toi. Tant et si bien que je ne veux pas te partager avec quelqu'un d'autre et je veux que tu sois mienne, ainsi ma petite-amie.»

J'enroulai mes bras autour de son cou et l'embrassai.

«Bien sûr que je veux être ta petite-amie»

Nous continuâmes de manger la lasagne alors qu'il me tint dans ses bras et je me sentais incroyablement heureuse. Pour être tenu par son petit-ami et faire quelque chose d'aussi simple que de manger de la lasagne, pendant qu'il jouait avec mes cheveux. Je voulais que ce moment dure pour toujours.

J'allai prendre une dernière bouché de pâtes mais elle tomba sur mon chandail.

«Droit au visage» commenta Harry, «Louis ne sera pas heureux» dit-il en essuyant de la sauce sur le visage de Louis.

J'essuyai de mon mieux pour enlever le plus de sauce possible mais en vain.

«On dirait qu'il a mis du fond de teint» il pointa.

Pretty Please Don't Pinch Me (Traduction Française)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant