Une éternité pour se trouver

Patiente 1

Cette semaine, j'appréhende de me rendre au travail. J'en ai parlé avec Ryan ce dimanche au téléphone. J'ai une petite patiente qui va sûrement quitter ce monde prochainement. On vient seulement de lui annoncer, il y a un mois, qu'elle était atteinte d'un rare cancer agressif. J'aurais tellement aimé faire plus pour cette famille. Elle a quand même eu la chance malgré les traitements d'aller 4 jours à Walt Disney. J'aurais aimé lui donner plus de temps mais malheureusement malgré toute nos tentatives son cancer était trop agressif. C'est ma première famille depuis que je suis arrivée à qui on annonçait cette terrible nouvelle.

Je tentai de rejoindre Ryan ce matin au téléphone mais en vain. Je lui ai laissé un message pour qu'il sache que je ne l'appellerai probablement pas ce soir.
-Salut Ryan, je voulais simplement te dire que ça se peut que tu ne puisse pas me rejoindre ce soir. Je vais probablement pas avoir la tête à jasé. La petite puce que je t'avais parlé va probablement nous quitter aujourd'hui. Si tu te souviens de ce que j'avais raconté chez ta sœur. Je vais aller courir en finissant, me brûler, prendre une douche et me coucher. Et je voulais te souhaiter une bonne et belle journée. J'ai hâte que tu sois de retour pour te coller. Bye.

L'infirmière de nuit qui s'occupait de ma patiente m'a appelée avant son départ. La famille était toute réuni dans la chambre avec la petite. Le pasteur était passé tôt le matin. Elle n'est plus consciente présentement. À mon arrivé ce fut les premiers que je suis passée rencontrer. Malgré que l'on n'est jamais prêt à perdre un enfants, la famille était prête à la laisser partir, à son dernier au revoir. C'est une parti de notre travail que l'on doit faire face. Certain médecin on souvent l'air déconnecté mais pas moi. Je crois qu'un bon médecin doit avoir la compréhension des sentiments de ses patients, de la famille. Je pris le temps de parler avec la famille, de répondre à leur question. On voit qu'ils apprécient notre présence. Malgré que je n'ai toujours pas d'enfants dans ma vie, je suis apte à concevoir la douleur que chacun ressent.

  À treize heure, un petit ange ouvrit ses ailes pour s'envolé. J'avais le cœur en miette, malgré l'apparence que je devais garder devant la famille. Je leur ai donné tout le temps nécessaire qu'ils avaient besoin pour quitter leur fille. Une fois là journée fini et elle a fini très tard car je voulais fermer mes dossiers et partir l'esprit tranquille, pour le peu de tranquillité que je pouvais avoir, je suis arrivée à la maison. Je n'avais pas vraiment faim mais ma mère m'avait laissé un restant avant de sortir avec ses amies pour leur soirée tissage. J'ai mangé quelques bouchés et je suis aller mettre mon kit de course. Quand je suis sorti Ryan ne m'avait toujours pas appeler. À l'exception de son texto "Tout va bien aller car c'est toi son médecin. Elle va partir avec douceur. Je vais pensé à toi." Il ne m'a pas contacté. Je n'avais pas vraiment le goût de parler à personne de toute façon. Je suis partie aux pas de course après avoir marché environ deux minutes. Je peux enfin me vider la tête. En fait, courir me faisait penser à plein de truc mais plus le temps avance plus je fini par ne plus penser. Je deviens plus fatigué et seulement le fait de penser à courir plus et persévérer me permet d'avancer.

Une orage se préparait. Je devais avoir couru environ quatre ou cinq kilomètres quand il se mit à pleuvoir. Des cordes. Malgré cette température rien ne m'arrêtait. Quand j'ai une idée en tête, il n'y a pas grand chose pour me l'enlever. Je commençais à être exténué. Il me restait environ un kilomètre à parcourir. Mon plan de course avait été fait à l'ordinateur avant donc je savais très bien où j'en étais rendu. Il pleuvait de plus en plus comme si ma peine faisait tomber la pluie. Je voyais notre rue au loin. Une dernière poussée et j'y arrive.

Ma maison et celle de Ryan devenaient de plus en plus clair. Une lumière sur le porche de la maison de Ryan était allumée. Pouvait-il être arrivé? Je fini par marcher les derniers mètres qui me séparaient de la maison. Je distinguai Ryan assis sur le perron à l'avant. Il devait m'attendre. À l'intérieur de moi, j'étais heureuse qu'il soit là. Il avait dû vouloir me faire la surprise. Je suis allée m'assoir sur la balançoire près de lui, sans dire un mot. Il jouait de la guitare et sifflait ma chanson préférée. Après le début, avant qu'il commence à chanter, je lui dit:
-Tu t'es souvenus que Wind of change est ma chanson préférée.

Il me sourit et commença à chanter en me regardant dans les yeux. J'étais pleine d'émotion contradictoire heureuse d'être avec lui et triste de ma journée. J'étais détrempée de la tête au pied et je pleurais d'un mélange de toute ma journée. Il devait chanter depuis une bonne minute quand je me mis à avoir des frissons de froid.
-Tu es gelé?, demanda-t-il.
Je lui fit signe de la tête que oui. La pression était tombée et la fatigue avait embarquée. Il me prit par la main et m'amena à l'intérieur. Il avait déjà allumé le foyer du salon et me dit d'attendre devant celui-ci. Il parti à l'étage. Lorsqu'il réapparu, il avait une grande couverte et une serviette dans les bras. Il prit la serviette et essuya mes épaules, mon cou et mon visage. Il était tout près de moi. Je sentais sa chaleur me réconforter.
-Tu pleure, est-ce que ça va? Demanda-t-il doucement.
Je lui fit signe de la tête que oui pendant qu'il ouvrait la couverture pour la déposer sur mes épaule.
-C'est une mélange d'émotion de ma journée. J'avais beaucoup de peine et je suis heureuse que tu sois ici avec moi, dis-je en me collant sur lui près du feu. Tout devient mêlant dans ma tête.
-Je veux être là pour toi quand tu as besoin de moi. Alors je suis revenu.

Il se penchant pour m'embrasser. Avant tout, je voulais m'assurer d'une chose et je déposa un doigt sur ses lèvres pour le retenir et lui poser ma question.
-Je voudrais te dire quelque chose.
Il me fit signe de la tête alors j'enchaînai.
-Tu es le seul homme avec qui je veux fonder une famille. Je crois le savoir depuis toujours.Quand on sera prêt mais je veux seulement m'assurer que tu veux faire ce chemin avec moi.
-C'est avec toi que je veux être jusqu'à la fin de mes jours. Au fond de moi, je l'ai toujours su.

Il m'embrassa fougueusement. Il me souleva de terre. Je ne voulais pas le lâcher. Il m'apporta au deuxième étage de la maison et prit la direction de la salle de bain. Il reposa mes jambes par terre et ouvrit la douche. J'avais les mains sur le bas de son chandail pour le lui enlever. Je passai mes doigts sur ses tattoos. Je le contemplai. Il prit mon chandail détrempé et le tira à son tour. Les mains sur le bouton de son pantalon, je pris le temps de le détacher puisqu'on n'arrêtait pas de s'embrasser. Une fois nu, on se glissai rapidement sous l'eau chaude. Mon corps frissonnait de plaisir et de froid. Nous fîmes l'amour une première fois sous la douche.

Il ne me lâchai pas une fois sortir. Enrobé dans  une serviette, il me ramena vers le salon ou le feu était chaud. Nous avions déjà laissé la couverture devant le feu. En s'embrassant encore, nous prime place devant cette chaleur.
Nous n'avions encore dit aucun mot depuis que je lui avais demandé avant d'aller plus loin si lui aussi voulait fonder une famille.

-Je t'avais dit que nous aurions une nuit inoubliable, me dit-il en m'embrasant dans le cou.
Nous étions maintenant coucher sur le devant près du foyer.
-Et elle ne fait que commencer, lui répondis-je en l'embrassant à nouveau.
-Est-ce que tu veux passer la nuit ici, me demanda-t-il sérieusement.
Je compris ce que Bobby m'avait dit qu'il était insécure.
-N'importe où, seulement si tu es avec moi.
Je le vis être rassuré. C'était vrai, je ne voulais être nul part ailleurs sans lui.

Nous finîmes par s'endormir collé sur le divan durant une heure ou deux. Il me réveilla pour que l'on se couche dans son lit à l'étage ou immanquablement nous fîmes à nouveau l'amour avant de s'endormir jusqu'au matin.