Bonus 2

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17 années de vie, c'était si peu pour elle, mais à la fois si long. Son règne approchait si vite et peu à peu sa liberté semblait se resserrer. Ça faisait bien longtemps que sa mère ne venait plus la bercer, elle était devenu bien trop grande pour ça. Maintenant, plus besoin d'inventer des stratagèmes toujours plus tirés pour les cheveux pour se faufiler or de son lit, le jour venu. Maintenant c'était si simple d'ouvrir sa fenêtre et de se laisser glisser dans l'autre monde. Et aujourd'hui elle comptait bien de nouveau de laisser tomber dans ce monde.
Exceptionnellement elle avait revêtu sa robe de cérémonie, la plus élégante et révélatrice de ses robes. Ce n'était qu'un bout de tissu en satin qui lui recouvrait si peu de peau qu'elle semblait presque nu. Il faisait chaud sur terre en ce moment et son humain lui avait dit de venir avec sa tenue la plus confortable. Son humain à elle.  Toujours si inquiet de sa santé et de son bien être. Toujours si attentionné. Et l'impatience de le retrouver était forte.

Elle ouvrit la fenêtre et le soleil fouetta sa peau blanche, bizzarement elle avait appris à aimer ce soleil. Elle qui n'avait  toujours que cotoyer la lune. Les êtres du vent vinrent la saluer d'une légère brise glacer et s'énrouler autour de son corps pour la protéger des rayons du soleil. Elle se laissa aller aux caresses légère, envoyé de beaucoup plus haut par son oncle. Le Dieu du soleil. Et elle monta un premier pied sur le rebord de la fenêtre, le vent s'agita d'avantage autour d'elle. Prêt à la rattraper au moindre problème. Le second pied suivi le second et son corps se mis à flotter au dessus du sol, perché sur sa fenêtre. Elle aspira l'air et laissa la peur habituelle grandir dans son ventre, avant de ce décider à lâcher prise. Ce laisser tomber tête la première dans l'etandu bleu turquoise qu'est le ciel. La peur s'envole et le vent l'enveloppe, ralenti sa chute et laisse planer son corps entre le nuages cotonneux. C'est presque trop facile, presque trop irréel. Pourtant elle devrait avoir l'habitude, mais elle ne s'en lasserai jamais. La vie ici bas était si intense, si vives que Mitéma ce laissa aller à l'illusion d'être vraiment humaines quelques instants. L'illusion que sa vie soit aussi éphémère qu'une feuille d'arbre. L'illusion qu'elle pouvait vivre comme il lui plaît, comme elle en aurait envie.

Son arrivé sur la terre ferme fût calme, comme si elle ne s'était jamais arrêté de flotter. Et aussitôt elle croisa son regard elle senti de nouveau ces papillons lui mateler l'estomac. Son humain l'attendait assis contre un arbre. Et quand il leva ses yeux vers elle, son regard fut si brillant, qu'elle senti sa peau prendre une teinte rougeâtre et le soleil n'y était plus rien .

Mitema avait lu beaucoup de livre sur l'amour et d'après ce qu'on y décrivait, elle semblait avoir tout les symptômes de se qu'on appelle "l'amour" en voyant ce petit humain. Quant à lui, il ne lui avait pas dit mais lui aussi semblait bien l'aimer.

Ces derniers temps, les mains avaient été baladeuses, leurs bouches, leurs langues s'étaient quelques fois rencontrées timidement par mégarde. Mais rien de plus, ils n'avaient jamais osé aller plus loin. Le problème c'est qu'elle ce savait pas ce que signifiez ce "plus loin".

Qu'était-il censé se passer après ? Ça les livres n'en parlait pas. Et le vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants l'avait toujours laissé sur sa faim.

Elle voulait savoir ce qu'il se passait après. Son humain lui semblait être bien plus en courant qu'elle et même s'il n'en avait pas dit un mot, elle savait que c'était ce soir. Ce soir ou elle découvrirait. Découvrirait ce que les Contes ne racontaient jamais.

Elle s'approcha de lui, et il resta figé. Elle entendu vaguement les mots "tu es magnifique " chuchotés entre deux soupir. Lui arrachant un sourire qui semblait ne plus jamais pouvoir disparaître de son visage. Ils s'arrêtèrent l'un devant l'autre et elle se figea, elle n'était pas vraiment sûr de savoir comment s'y prendre. Alors c'est lui qui osa la toucher en premier.

Il était petit, bien plus petit qu'elle. Et elle du se pencha pour laisser à ses lèvres le plaisir de goûter les siennes. Elles étaient douces, douces comme tout chez son petit humain. Ses caresses, ses murmurent, Mitema n'avait jamais rien connu de plus succulent. La chaleur semblait faire fondre peu à peu sa chair, alors elle se laissa couler entre ses bras.

Et il n'était plus humain, elle n'était plus une déesse. Tout ça n'avait plus aucune importance. Les mains glissèrent sous les vêtements et tout arriva si vite que Mitema abandonna toute raison. 

Les barrières finirent par être brisées, peau contre peau, bouche contre bouche. Intimité contre intimité. Les mains découvrent, explorent les terrains jusque là inexplorés. Et brusquement le vent souffre à l'oreille de Mitema dans une caresse un avertissement silencieux. Elle se figea, et son humain la fixa paniqué entre ses bras.

- Ça va, j'ai fait quelques choses de mal ? Chuchota-il en enlevant ses mains precipitement.

Elle se détendi immédiatement, elle avait oublié comme le vent était un farceur. Elle le chassa d'un coup de main. Et replongea ses yeux dans le regard tendre de son compagnon.

- Non, j'ai cru voir un insecte, continue tu es parfait.

Il ne fallut pas le dire deux fois au petit humain, qui remis à l'œuvre ses  mains durci par le temps. Elle tremblait littéralement sous le moindre de ses geste. Et sans vraiment savoir comment ou pourquoi il se retrouvèrent par terre. Tout s'accéléra, dans un flot de plaisir et de sensations nouvelles. Leurs corps s'unirent,  et leurs âmes s'entrechoquent dans une batailles féroce. Jusqu'à former une seule est unique personne. Le temps s'alongea, les minutes devinrent si longue, que Mitéma en perdit le compte.

Les carresses et les frottements lubrique, eurent bon du petit humain qui avant de se laisser aller au supplice de la chair. Tenta de se dégager, mais sa partenaire le retins immédiatement. Elle voulait qu'il reste là, auprès d'elle jusqu'à la fin. Et celle ci arriva bien rapidement. Le plaisir fouetta l'air et le vent chaud de l'été étouffa les gémissements incontrôlé.

Voilà donc ce que les Contes de fée, ne voulaient jamais raconter.

Ils restèrent essoufflée quelques instants, serré l'un contre l'autre. Avant que Mitéma prise de panique se relève.

Il lui fallut quelques secondes pour conprendre son erreur et imaginer la vie naître dans son ventre. La panique l'a pris à la gorge. Alors sans dire un mot elle ramassa ses affaires, laissa un dernier baiser effleurer le front de son amant qui s'était assoupi et s'enfuis.

En se répétant qu'elle ne pourrait jamais aimer quelqu'un comme elle aimait son humain. Même si, elle pourrait être tuée pour cela.

Alors le vent se remis à chuchoter :
"La vie est éphémère, mais la malédiction, elle, est éternelle "

Et le vent ne mentait jamais.

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Bien le bonjour !

Première scène un peu chaude que j'écris dans ce livre, j'ai essayé de la jouer solf pour les âmes sensibles parmi vous.

J'espère qu'elle n'est pas trop explicite.

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⏰ Dernière mise à jour : May 30, 2019 ⏰

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Les larmes de lune Où les histoires vivent. Découvrez maintenant