dernière partie

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Je suis vite retourné sur Paris, ma vie a repris son cours. Karim insistait pour venir me khtob mais je repoussais toujours la date, je pouvais, je ne voulais pas en fait mais je ne savais pas comment lui dire.
Nous étions en janvier trois mois étaient passés. C'était un soir je rentrai des cours on était le 26 je crois. Bref je rentrai chez moi il y avait du monde. Je partis dans ma chambre me mettre en robe arabe comme je le faisais toujours dés que je rentrai chez moi, je posai mes affaires puis me dirigea vers le salon. Dans le couloir je croisai Elias. Il avait l'air tout excité.
-T'es la Amaria !
Il me serra dans ses bras.
-Wesh on t'a khtob t'es heureux comme ca oula ?
J'explosai de rire, j'aimerais trop le faire chier miskine.
-Conasse.
Il me regarda de haut en bas.
-T'es habillé comme une clocharde. T'es moche wesh.
-Je t'emmerde lui dis-je.
-C'est pas possible, il ne peut pas te voir comme ca.
IL me poussa dans la chambre, fouilla dans un placard et en sorti une robe. Il sortit une paire de collant.
-Met ca.
-Wesh il y a le président ou quoi ? Lui demandais-je.
Il eut un sourire.
-C'est encore mieux. Met et dépêche.
Je mis donc la robe et les collants.
-Elle est trop moulante.
Il me fit un clin d'oeil.
-Non c'est parfait.
J'entendais des rires dans le salon. Je me demandais qui ca pouvait être. Elias lâcha mes cheveux et me maquilla un peu. Puis je mis les talons qu'il me tendait. Je comprenais rien a ce qu'il se passait. J'avais peur que ca soit Karim qui soit venue me khtob mais il m'avait promis qu'on attendrait mes 25 ans alors je ne comprenais pas.
-Tiens tas veste et ton sac.
-Il se passe quoi Elias wesh ? Je ne comprends rien.
Il me sourit
-Tu vas vite comprendre tkt.
Il me poussa jusqu'au salon. Il y avait toute ma famille réunit. Sauf mon père bien sure il y avait aussi Medhi. Je fis les gros eux, j'étais choqué surtout qu'on ne s'était pas quitté en bon terme. Il y avait un homme assis a coté de Medhi.
-La star est la dit Elias, en me montrant.
L'homme se retourna. Non c'était impossible que faisait-il la ? Je fis les gros yeux et ouvrit grand la bouche. Il me regarda de la tète aux pieds et sourit.
-Fouad c'est bon ? Je la ramènerai pas tard.
-Pas de problème, dit-il Je te fais confance.
Moi je restai immobile, tel une statue. Je n'en revenais pas, lui ici ? Comment c'était possible ? Pourquoi était-il là ?
Il me prit par la main et nous sortîmes de l'appartement. J'avais plein de choses a lui dire, je voulais parler, mais rien ne sortait de ma bouche. Il se dirigea vers son Audi j'adorais cette voiture, elle était trop belle. Je montai dedans il démarra. Je le regardai conduire il était tellement beau, il était en costard, je voulais le toucher me dire que je ne rêvais pas.
-Je comprends pas ce que tu fais la Aymane je...
Il sourit.
-On va au restau je vais tout t'expliquer.
Nous nous sommes dirigés vers un grand restaurant mais j'y allais tellement souvent avec Karim je voulais faire autre chose un truc exceptionnel.
-Aymane, c'est pas moi enfin c'est pas nous tout ca. Laisse moi conduire je t'emmène au meilleur tacos de Paname.
Il sourit et me laissa les clés, ce qui m'étonna d'ailleurs il ne l'avait jamais fait auparavant. Arrivés au grec il ne me laiss pas rentrer –' trop de mecs comme il disait, pour ca il n'avait pas changé. Puis je conduis jusqu'au pont ou Elias et moi avions passés la soirée le soir de la descente ca remonte a tellement loin maintenant. Je me garai sur le bas coté du pont.

-La plus belle vue du 93 lui dis-je.
-J'avoue c'est beau dit-il. Ca me fait du bien de sortir respirer l'air de dehors sah.
Il y eut un silence. Je le brisai.
-Robsco comment ca se fait que tu sois la ? Tu t'es échappé ?
Il rit.
-Nan t'es ouf, mdr, j'ai eu une remise de peine pour bon comportement style. Même moi j'y croyais pas. J'ai fait deux ans au lieu de trois, Dieu est Grand sah.
Je le regardai, il avait l'air heureux.
-Faut que tu grossisses lui dis-je t'es tout maigre squelette va.
C'est vrai qu'il avait maigri mais c'était pas un squelette il était toujours aussi bien foutue.
-Toi faut que tu maigrisse par contre, il se mit a me pincer le ventre, t'as grossis wesh arrête les grecs.
-Connard va.
Il me chatouillait mdrr on se tapait des barres c'était bien. Il me ft un clin d'œil.
-Je dahak tes belle comme ca t'as maigris même, on va grossir ensemble tkt.
J'arrêtai de sourire. Je repensai a la façon dont on s'était quittés.
-Robsco, enfin Aymane je suis désolé d'avoir dit ca sur ta euh copine ou euh future femme. J'ai été trop loin.
J'avoue ca me faisait mal de dire ca, j'étais jalouse.
Il soupira.
-Tranquille, t'as raison sur elle je le savais de toute facon.
-Comment ca ?
-Tu sais j'ai tout arrêté Amaria la drogue, le biz. D'ailleurs j'ai laissé le chaos, c'est la merde ils s'entre-tuent tous pour prendre ma place. J'aurais pu, j'aurais du meme mettre quelqu'un a ma place, mais je veux que personne ne vive ma vie. Cette vie elle m'a épuisé Amaria, j'ai que 27 ans mais j'ai l'impression j'en ai 75 gueh. Il soupira. Et Cherazade des que j'ai plus eu de tunes, plus de maison, plus de voiture plus rien en fait,la hess quoi, elle m'a tej tout de suite. Tfou il cracha au sol, kehba.
J'ai juste gardé mon audi ma troisième femme jpouvais ps la quitter miskina.
J'étais choquée, alors ca y est il avait tout quitté ? J'étais tellement heureuse qu'il ait tout arrêté je ne l'en croyais pas capable, j'avais envie de le prendre dans mes bras.
-Je suis désolé pour toi.
Il me regarda et sourit.
-Je m'en fous sah je l'ai jamais aimé c'était juste pour me vider.
Il me regarda.
-Enfin t'as compris.
Je levais les yeux au ciel.
-Ouais ouais. Mais je comprends pas pourquoi tu me dis tout ca ?
Il se mit en face de moi, j'étais collé a la portière de la voiture. J'eus un battement au cœur.
-Amaria, je vais faire le pd quoique nan t'es ma femme alors ce n'est pas être un pd c'est être homme qui assume ses sentiments. Depuis la première fois que je t'ai vu dans cette cave, je t'ai aimé. Appelle ca comme tu veux coup de foudre ou je ne sais pas quoi, mais ouais je t'ai aimé dés ce moment la. C'est pour ca que je t'ai kidnappé aussi pas que pour Samir mais parce que je savais qu'une femme comme toi ne pourrait jamais s'intéresser a un homme comme moi tu vaux tellement plus.
-Dis pas ca...
-Laisse moi finir.
Je me tus donc, il continua.
-Je te voulais prés de moi parce que j'étais égoïste et je l'ai toujours été. A cause de moi t'as vécue plein de choses difficile et sah je m'en excuse, ttahu. Il me prit les mains. Je pourrais jamais rattraper tout ca, mais aujourd'hui je veux me rattraper Amaira, je veux vivre avec toi. Je suis plus blindé maintenant plus du tout même, je suis obligé de vivre chez Medhi avec ma sœur, j'ai plus rien. Mais tant que tu seras avec moi sah je sais que tout ira bien et que j'aurais tout gagné. Moi tout ce que je veux c'est toi.
J'étais choqué, prise au depourvu, je l'aime moi aussi je veux partager sa vie. Mais étais-ce raisonable ? Il n'avait plus rien comment pourra-t-il assumer une famille et mon père il ne l'acceptera jamais. Je croisai son regard, toutes mes peurs, mes frayeurs, mes appréhensions disparurent des que je plongeai mon regard dans les siens, ses yeux si noires accentués par cette cicatrice, j'eus un frisson je l'aimais plus que tout, n'étais-ce pas ca le plus important après tout ?
-Mais Karim et mon père et ?
-Karim je m'en occupe je suis sure qu'il comprendra, ton père aussi.
-Robsco je ne sais pas tu crois que c'est possible que ca va marche ?
J'avais besoin qu'il me rassure.
Il sourit.
-Sah je sais pas, mais je t'aime et je sais que tu m'aime hmala depuis le début, je t'ai fait du mal et je le regrette mais asy tant que toi et moi on sera ensemble je sais que tout ira bien. Même si on a plein d'obstacles sur notre chemin tant qu'on est ensemble on pourra tout surmonter.
C'était fou c'est vrai ca ne saura pas simple, on allait galérer c'est sur mais j'avais envie d'y croire, je lui souris de toutes mes dents.
-Je t'aime Robsco.
-Moi aussi Amaria. N'hebek ou n'mout ahlick. Quoi qu'il arrive n'oublie jamais ca, t'es la premiere femme de ma vie.
Il sortit une boite de sa poche, c'était la bague qu'il m'avait offerte il la glissa a mon doigt.Il avait tellement changé il avait mûri c'était devenue un homme, un vrai.
Il s'approcha de moi et m'embrassa.
Samir avait raison, Amaria et Robsco c'était écrit depuis le début. C'était mon destin de finir avec lui et même si ca avait été long meme si j'avais du subir beaucoup d'épreuves pour en arriver la. Je ne regrettai rien de tout cela car enfin je pouvais vivre avec l'homme que j'aime.Et c'était ca le plus important.
FIN.


kidnapper par un chef de gangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant