Quand la sonnerie de début de cour sonne, Cameron en moi nous levons et partons en cour. Sans que je ne m'en rende compte j'ai passé une demi heure en compagnie de Cameron sans même que mes idées se tournent vers ma mort. On arrive devant la salle de classe et on entre. J'aperçois Kim et Julie toutes les deux à côté de leur copain. D'accord, je suis contente qu'elles soient heureuses, mais il y en a que pour leur copain, et c'est chiant. Cameron me propose de venir à coté de lui, ce que j'accepte tout de suite. Toutes les heures je me suis retrouvé à côté de Cameron.
- Mais en faite t'es intelligente ? Pourquoi me pose t'il cette question ?
- Pourquoi me pose tu cette question Cameron ?
- Parce qu'au début je te voyais plus comme une fille qui n'en avait rien à faire de tout, mais en faite t'es une fille timide, réservée et intelligente.
Comment il a fait pour me cerner en même pas une une journée, déjà que grâce à lui je n'ai pas repensée à mourir depuis qu'il est avec moi. Alors là, je suis bluffée.
- Je suis sur qu'on te l'as soufflé.
- Encore avec ça ? Je te signales que je suis très observateur et intelligent, donc oui, j'ai trouvé ça tout seul.
- Oui...
- Oui quoi ? Me question t'il.
- Et bien oui, j'ai ces traits de personnalités, mais j'en ai d'autres.
- Ah bon ? Lesquelles ?
La sonnerie de fin de cour sonne. Il est l'heure de rentrer dans ma maison habitée que par moi... Je ne répond pas à la question de Cameron et à la place que lui dit :
- Merci pour cette après midi, je te dit à demain ?
- Pas de quoi, ça ma fais plaisir. Oui, je te dis à demain.
Je me mis en route pour rentrer chez moi, et mes pensées obscures reviennent. Je ne dois être aimé de personnes, je ne dois aimer personne, sinon ça va faire comme avec ma mère, je vais m'attacher puis je vais aimer et ensuite je vais souffrir... C'est triste mais c'est ainsi. Cameron ne doit pas s'attacher à moi. Kim et Julie ne me disent que bonjour et au revoir, des fois des petits ''ça va ?'' sinon, rien d'autres. Mon frère me manque de plus en plus chaque jour qui passe... Mais bon, c'est ainsi. Quand j'arrive chez moi je monte directement dans ma chambre et pleure, pleure, pleure et je pleure encore. C'est triste de vivre toute seule dans une maison familiale. Et puis d'un coup :
- Arrrgh !! Je ne veux plus vivre avec cette vie, je veux mourir !! J'ai hurlée cette phrase dans toute la maison.
Je me poses pleins de questions, comment pourrais-je mourir ? En utilisant quoi ? Une petite ampoule c'est allumée dans ma tête, je me souvient avoir vue quelque part que l'automutilation existait, je prend mon téléphone et tape ce mot dans la barre de recherche et je tombe sur une définition. L'automutilation se caractérise par des blessures et dommages physiques directs, avec ou sans intention suicidaire. Et bien la voilà ma solution, où est mon rasoir ? Je le trouve rangé à sa place dans ma salle de bain. Je le démonte et prends une lame, l'appuie sur mon avant bras. Je vois déjà du sang couler, je fais plusieurs coupures identiques à la premières. Je me sens bien, apaisée, libérée.Je nettoie ma lame, me désinfecte les bras puis met un bandage. Demain je verrais bien l'état de mon bras. Sur ce, je pars me coucher.

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Sauve moi
RomantikJe m'appelle Lily, ma vie n'est pas rose, j'essaye de faire avec mais je ne me doutais pas qu'un jour je penserais à la mort, ma mort. Mais lui, va enter dans ma vie...