My Last Love

Chapitre 5

25 Juin 2019:

Je me réveille. Je regarde l'heure sur mon téléphone. 10h30... d'habitude j'ai aucun mal à dormir plus longtemps, mais en ce moment impossible de dormir... je regarde en direction du lit et vois Doyoung encore en train de dormir. Je me lève et m'avance pour le regarder. Quand je penses que j'en suis venue à devoir te détester. Et que maintenant je me retrouve à devoir vivre chez toi parce que j'ai merdé en sortant avec ce connard. Peut-être que finalement ce n'est pas une si mauvaise chose. Je me dirige vers ce qui je suppose être la cuisine. Je sors une casserole et fais bouillir de l'eau. J'ouvre un placard et prends des paquets de ramen. Je mets le sachet du bouillon puis plonge les nouilles. En attendant je vais dans la salle de bain. Je me douche rapidement et me sèche les cheveux. Je sors de la salle de bain et arrête le feu pour les nouilles. Je prends deux bols et me retourne pour les posé sur la petite table. Je me retrouve face à un Doyoung encore un peu endormi.

-Tu as fait le petit dej? demande-t-il
-Euh oui, dis-je doucement, vois ça comme un gage de paix.
-Vraiment? dit-il étonné
-T'emballe pas non plus! dis-je

Il rit doucement en se frottant les yeux. On s'assoit tout les deux à table et nous commençons à manger.

-Dis, commençais-je
-Hm?
-Tu travail aujourd'hui?
-Non, dit-il, on a qu'à sortir.
-Sortir? dis-je surprise
-À moins que tu n'ais autre chose de prévu, dit-il
-Non j'ai rien... dis-je
-Et bah voilà. Pour commencer je vais aller chercher la camionnette.
-D'accord, dis-je, en attendant je vais chercher un boulot sur internet.
-T'es au courant qu'il y a pas internet ici, dit Doyoung
-Je m'en occupe, dis-je

J'ouvre ma 4G et cherche sur internet les entreprises. Soudain je repère la KJ. C'est une très grande entreprise dans le pays, son patron même si je ne le connais pas a des parts un peu partout. Il est très puissant et il a sûrement beaucoup d'argent aussi. Je sais que les salaires sont bons et que les horaires ne sont pas horribles! J'irais déposer un CV. Je sors d'une bonne université grâce à mes parents qui ont été prévoyants. Je ne les remercierais jamais assez. Grâce à eux j'ai toute mes chances pour être prise.

Doyoung au volant de la camionnette de livraison de son entreprise.

-Ils en auront pas besoin aujourd'hui? demandais-je
-Non les livraisons se font le vendredi soir. Donc on en aura pas besoin aujourd'hui.

J'acquiesce en silence.

Doyoung finit par se garer. Je regarde dehors je ne vois que des bâtiments normaux.

-Qu'est-ce qu'on fait là? demandais-je
-On va faire des courses, dit-il
-Des courses?
-Oui.

Je ne dis rien et le suis. On va vraiment dans une épicerie super loin de chez lui pour faire des courses. Je le suis dans les rayons sans un mot, il passe en caisse puis nous sortons. Je pensais qu'il allait retourner dans la voiture mais non. Il se met à marcher et entre dans un bâtiment. Je le suis, il monte les escaliers et j'en fait de même. Il sort des clefs et ouvre une porte d'appartement.

-Doyoung-ah, on est où? demandais-je
-On est chez Taeyong.
-Qu'est-ce qu'on fait chez lui?
-Je lui fait les courses, parce qu'il ne peut pas toujours les faire. Et sinon il ne mangera pas tellement il travail.

Il ouvre le frigo et range les courses. Je le regarde en détail pendant qu'il range. Il semble beaucoup plus gentil quand on le regarde d'un peu plus près. Je me surprends en train de le regarder un peu plus longtemps que prévu.

-Pourquoi tu me regardes? demande-t-il
-Moi? Je ne te regardais pas! Qui voudrait te regarder! dis-je en regardant ailleurs

Il se remet à ranger les affaires de Taeyong qui traînent un peu partout. Je soupire. C'était chaud. On se croirait vraiment au lycée. Quand je le regardais de loin.

-C'est bon on peut y aller, dit-il
-Et on va où? demandais-je
-On a qu'à rentrer, dit-il
-Quoi? Mais je croyais qu'on sortait? dis-je légèrement déçue
-Bah on vient de le faire, dit-il
-C'est ce que t'appelle une sortie? dis-je

Il hausse les épaules et me regarde avec cette expression du «ça ne m'atteint pas».

-Je crois que finalement je vais continuer à te détester, dis-je en soupirant
-Alors là bon courage, dit-il en souriant

Ce petit sourire provoquant. Il me cherche! Je me tourne et commence à sortir. Je réprimais ce foutu sourire. Mais maintenant qu'il ne peut pas le voir, je souris. Mais lui derrière moi je sais qu'il sourit. Ça me rappelle le lycée quand il était avec ma meilleure amie et qu'on se chamaillait aussi comme ça quand elle m'invitait à sortir tout les trois. Mais cette fois elle n'est pas là.

-J'ai compris, on va manger de la glace alors, dit-il
-Ça me va.

On sort de chez Taeyong puis nous retournons à l'épicerie où nous achetons un pot de glace et deux cuillères.

On sort et allons nous asseoir sur un banc au bord de la rivière Han.

-Ce gars, dit Doyoung, ton ex. Tu l'aimais?

Je réfléchis. Est-ce que je l'aimais?

-Non, dis-je
-Alors pourquoi t'es sortie avec lui?
-Parce-que...

Je lui lance un regard en coin. Lui regarde devant lui avant de me regarder.

-Parce-que je pensais que personne d'autre ne s'interesserait à moi. Et que j'allais probablement finir toute seule. Mais au final je me suis dis que je préférais cent fois être seule plutôt qu'avec lui.

Pour une raison qui m'échappe, je lui ai dit la vérité. D'habitude je disais que je l'aimais vraiment mais que ça me rendait aveugle. C'est ce que j'ai dit à Yoonsoo. Mais la vrai raison, maintenant Doyoung est le seul à la connaître. Pourquoi je lui ai dis? Aucune idée... mais je ne ressens pas de pression à son égard. Je sentais que je pouvais lui dire sans que ça paraisse bizarre ou même pitoyable. Enfin si peut-être pitoyable. Mais je sentais qu'il ne dirait rien. Comme maintenant. Il ne fait que me regarder et m'écouter. Il ne me juge pas. Et c'est exactement ce dont j'avais besoin. En plus avec un pot de glace il y a rien de mieux. Je plonge ma cuillère dans le pot et la mets dans ma bouche.

-La vache c'est froid, dis-je
-C'est le concept, dit Doyoung en me regardant comme si j'étais bête

Je lève les yeux au ciel. Il se met à rire doucement.

-Je vais vraiment continuer à te détester, dis-je
-Et moi je te dis bon courage, dit-il en riant de plus belle

Je me mets à rire aussi. Il m'énerve! Parce que j'arrive pas à restée énervée contre lui!