Chapitre 10

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Le camps des agents était assez loin. Et comme les hyènes avaient prit la décision de partir assez tardivement a leur rencontre, ils devaient maintenant passer la nuit dans ce qui ressemble à un reste de bâtiment abandonné.

Cyril avait inspecter les lieux avec quelques Hyènes avant de donner l'ordre de s'y installer. Le lendemain matin, ils devront en finir une bonne fois pour toute avec les agents de la division. Même si cette idée déplaisait de plus en plus a Valentin qui semblait avoir des remords. Il ne comptait pas quitter les hyènes, mais faire du mal aux agents ne lui plaisait pas vraiment. Il savait qu'à lui seul, il avait déjà beaucoup blesser les agents.

La jeune hyènes s'installa un peu à l'écart des autres, dans une pièce a part pour être tranquille. Même si c'était devenu une hyène et qu'il avait la reconnaissance de Cyril, les autres ne l'avaient pas encore accepter. Ils lui parlaient souvent mal, parfois même lui donnait des coups. Alors, il préférait ce mettre à l'écart de lui même.
Il s'installa sur le sol dur du bâtiment en ruines et posa sa tête sur son sac qui lui allait lui servir d'oreiller pour la nuit.
Valentin fermait les yeux pour essayer de dormir. Il n'y avait pas un seul bruit. Ça en était même inquiétant. Pour une fois que les hyènes étaient calmes...

Un bruit de pas, puis un autre. Valentin se leva en sursaut de son sommeil partiel. Les yeux encore dans le brouillard, il pouvait tout de même distingué la silhouette qui s'avançait vers lui. Cyril ? Non ce n'était pas lui. L'homme était plutôt grand, brun. Avec un bonnet sur la tête...? C'était Julien. Alors que Valentin voulait se lever, la hyène l'en empêcha et le plaqua contre le sol en béton. La nouvelle recrue ne pouvait retenir un gémissement de douleur que Julien s'empressa de faire taire en posant sa main sur sa gorge et en serrant légèrement. Ça ne sentait pas bon du tout pour le pauvre Valentin.

Le jeune malheureux commençait à avoir le souffle couper et essaya de ce débattre comme il pouvait. Il ne pouvait faire aucun bruit et ne pouvait donc pas alerter Cyril.
Le regard de son adversaire était tellement noir de rage , que Valentin en eu des frissons. Il avait une tel violence dans ses gestes, il ne savait pas ce qu'il avait fait de mal. Il fallait qu'il se libère de son emprise avant d'y laisser la vie.

-Pour qui tu te prend, Valentin ? Tu sors de nul part, Cyril t'accepte et tu deviens même son préférer...Tu essaies d'avoir Cyril dans la poche pour lui mettre un coup bas derrière c'est ça ? Je sais tout, Valentin...! Je sais que tu étais chez les agents avant avant que ta sale gueule arrive ici ! Alors c'est fini ce petit jeu avec moi, je t'ai laisser jouer autant que tu voulais. Maintenant, si tu ne dis rien a Cyril, c'est moi qui le ferait.

Le brun, qui ne pouvait rien répondre, senti la poigne de la hyène se serrer contre sa gorge.

-Tu vas gentiment tout me dire...! Qui t'a envoyer la ? C'est quoi ton plan ? A quoi tu leur sert ? Hein ?! Répond !
-Tu as intérêt à le lâcher tout de suite avant que je t'y oblige...

Valentin était rassurer d'entendre cette voix qu'il connaissait maintenant trop bien. C'était la voix de Cyril qui venait de rentrer dans la pièce. L'agresseur laissa sa victime tranquille, en le laissant tomber à terre, puis se leva et partit de la pièce en lui lançant un dernier regard malveillant.
Le brun mit sa main sur sa gorge par réflexe, et regarda Cyril dans les yeux.
Le roux s'avança vers lui, avant de s'agenouiller à sa hauteur. Que va t-il lui faire ? Le frapper ? Le violer ? Peut être qu'il avait entendu la conversation et qu'il aller le tuer ?

-Ne fait pas attention a Julien... Il est parfois trop nerveux...
-Légèrement oui...
- J'espère que ces propos ne sont que de la pure invention de son imagination débordante... sinon je vais vraiment m'énerver. Et tu ne m'as pas encore vue réellement énerver ...
- J-je oui...! Promis...! Je sais pas ce qu'il raconte...!
- Tant mieux... Au moindre doute je te tue. Fait attention à toi.

Valentin soupira. Toute la confiance que son supérieur avait placé en lui, c'était écrouler en un si court moment. Il n'osait plus le regardait. Cyril se releva après avoir longuement étudié le visage de sa hyène.

-Tu dois toujours te souvenir de quelques chose. Tu restes ma chienne quoi qu'il arrive. Et une chienne, ça ne se rebelle pas.

Sur ces mots, Cyril sortit de la pièce, laissant Valentin seul face à ses pensées. Il en était sur maintenant, il n'était vraiment qu'un objet pour lui.

Division~Redbox (Cyril X Vodk) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant