Chapitre 14

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Valentin se réveilla dans une pièce sombre, froide, qui donnait la chair de poule. De ses yeux encore dans le brouillard, il distingua tout de même qu'il n'y avait rien dans cette pièce. Ni meubles, ni fenêtre. Rien qui puisse aider le brun à ce repérer. Il commençait à s'inquiéter de plus en plus. Les battements de son coeurs se faisaient de plus en plus rapides du fait de sa peur grandissante. Il tenta de se lever de cette chaise en bois précaire, mais il ce retrouva de nouveau assis. Ses mains étaient liés par une corde, nouée avec un noeud très serré. Seules étaient libres ses jambes. Mais elles ne lui étaient d'aucunes utilités.

Les yeux de Valentin commençaient à voir de mieux en mieux les environs, lorsque le bruit d'une porte grinça longuement, puis claqua d'un coup sec et franc; ce qui fit sursauter le pauvre prisonnier. Des bruits de pas ce rapprocher de lui. Il savait que ce n'était pas Cyril. Les bruits de pas s'accompagnaient d'un autre bruit, plus grave et plus long. La personne en question devait sûrement trainer quelques chose avec elle. Un objet qui avait l'air à la fois léger, mais qui faisait un bruit sourd.

Valentin se tendit lorsqu'il senti une main se poser sur la vieille chaise de bois, la faisant grincer légèrement. D'un geste sûr, il tourna la chaise afin de faire face au jeune prisonnier. Les yeux de Valentin plongèrent dans ceux de la mystérieuse personne. Personne qu'il connaissait très bien, ce n'était pas une hyène étrangère. Cet homme au bonnet, aux yeux verts inquiétants qui transpercer ceux de Valentin d'une manière meurtrière. Un sourire carnassier toujours scotché au visage, de la noirceur sur ses joues et sur son front.

Les yeux bleus de Valentin descendaient vers l'une des mains de Julien. L'objet qu'il tenait, est en réalité qu'une simple batte de baseball. Elle avait l'air ancienne. Où peut être juste par le fait qu'elle était légèrement ronger par les mites, sûrement parce qu'elle devait trainer dans un des coins de cette pièce complètement sale. Le fait d'être en compagnie de Julien ne le rassurer guère. Surtout depuis la fois où il l'avait frapper et faillit l'étouffer. La hyène tenait toujours la chaise de Valentin dans sa main droite, puis metta son pied sur la tranche de la chaise d, juste devant son entrejambe ; comme pour montrer sa supériorité.

-Cyril va venir te rendre une petite visite. J'espère que tu n'as pas la langue dans ta poche, car il veut des explications. Je crois qu'il prend très mal le fait d'avoir un traître dans ses rangs, et surtout si ce dernier est un agent de la division.

-Ex agent.

-Ça, ca lui ai complétement égal. J'espère que tu as des arguments en béton, mon pote.

-On est pas pote.

-Joue pas au plus malin avec moi, je n'ai pas ça dans la main en guise de décoration...

-D'accord,c'est bien.

Julien, qui réagissait souvent au quart de tour, voulu frapper Valentin une bonne fois pour toute mais la voix de Cyril l'en empêcha. Valentin tourna sa tête pour voir son roux préféré,même si il ne voulait pas ce l'avouer. Cyril alluma la seule et unique lumière de la pièce, qui était un vieux lustre positionner, comme par hasard, juste au dessus de la chaise de Valentin. Le brun  plissa légèrement les yeux sous cette lumière si soudaine pour lui, même si en réalité, la luminosité n'était pas extraordinaire. Julien regarda la lumière en souriant et donna un coup contre le lustre en taule afin de le faire bouger. Ça l'amuser vraiment ?

Cyril s'approcha, laissant apparaître Théo dans l'encadrement de la porte. De là où il était, Valentin ne pouvait que le distinguer vaguement. Il semblait attendre, et regardait son patron ce diriger vers le retenu. D'un geste de la main, le chef donna l'ordre de partir à Julien. L'homme au drôle de bonnet tira la langue à Valentin avant de s'en allait pour rejoindre Théo. Il était complètement taré celui-ci. Le métisse referma la porte doucement, laissant Cyril seul avec Valentin. Le voyant ce pencher légèrement vers lui avec un air sombre et énervé, le brun ce doutait que cette confrontation n'allait pas être une partie de jambe en l'air comme la fois dernière. La lumière bougeant toujours au dessus d'eux, rendait la scène encore plus dramatique.

-Maintenant je veux la vérité. Et la vraie. Plus de mensonges, monsieur l'agent.

Valentin n'avait plus le choix. Il décida de révéler toute la vérité au roux pour ne pas le mettre en colère d'avantage. Un fois son récit terminer, le grand ne regardait plus son aîné de peur qu'il lui fasse quelques chose. Il avait dû lui dire qu'il avait décider de rester chez les hyènes parce qu'il c'était attaché à lui, de peur que Cyril lui demande la raison par la suite. Valentin était déjà dans une situation d'infériorité, alors il avait décider de tout raconter. C'était fait, il avait fait tout ses aveux. Son chef ce redressa, un air convaincu inscrit sur son visage. Il le croyait, c'était bon signe. Mais comment allait-il réagir ?

-Tu veux vraiment rester chez les hyènes comme tu le prétend réellement ?

-Du moment que tu restes pas loin, oui.

Cyril s'amusait de sa nouvelle position qu'il posséder sur Valentin. Il se pencha vers lui afin que ses lèvres puissent rencontrer les siennes quelques instants, puis il se redressa de nouveau. Valentin le regardait, comme pour demander des explications. Cyril, qui ne comptait rien dire de ce geste, le regarda dans les yeux. Puis, une idée en tête, il ce mit à sourire légèrement plus.

-Et bien, si tu veux vraiment rester avec moi, tu devras faire un truc pour moi.

-Tout ce que tu voudras...!

-Tout ? Tu es sur ?

- Absolument !

-Et bien, tu devras tuer Maxime. C'était ton chef, non ?

Division~Redbox (Cyril X Vodk) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant