Chapitre 9

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Ses muscles se crispèrent à ce contacte, son rythme cardiaque s'accéléra de peur. Elle n'allait tout de même pas... ? Sans le quitter des yeux elle ôta sa longue tunique pour rester dans une robe fluide et vient se pencher sur cet elfe. Blond presque blanc, la peau laiteuse, si douce. Les yeux d'un bleue assez clair aux nuances argent. Il était beau et appétissant. Ses mains glissèrent sur son torse, touchant sans délicatesse cette peau sensible, découvrant les reliefs de son buste, lui faisant monter une nausée à mesure qu'elle venait se mettre à cheval sur lui.

Il serrait les dents et détourna le visage, son corps se raidissant d'aversion alors qu'elle se penchait et approchait ses lèvres pour lui susurrer.

Sanlay : « J'ai toujours voulu essayer un elfe~ Mais ils sont si sensibles~ »

L'un d'eux était justement mort à cause d'elle. Il n'avait supporté qu'elle le touche et s'était laissé mourir sur le champ.

Sa voix lui donnait mal à la tête et sentir ses seins écrasés sur lui, lui donna un haut le cœur. Il se tortilla, lui grognant d'ôter ses mains de lui, ce qui la fit rire.

Elle se redressa et poussa ses tissus pour dénuder son buste et se délecter de la vue. Une lueur lubrique passa dans son regard brun. Passant encore ses mains sur son buste elle souffla qu'il était beau. Le compliment ne le touchât pas. Son cœur tambourinait si fort qu'il le sentait battre dans ses tempes. Elle s'agita pour soulever sa robe dont le tissu s'était mit entre eux. Sans gêne, ni finesse, elle s'assit contre son bassin, lui faisant ressentir sa féminité et lui faisant clairement comprendre ses attentions.

Le doute n'était plus possible et il se mit à trembler. Il avait envie d'hurler, de vomir. Il s'agita, se débattant. Seulement cela semblait lui plaire puisque son sourire s'agrandit.

Sanlay : « Quelle vigueur ! »

Elle lui saisit le menton afin de l'obliger à la regarder.

Sanlay : « Il parait que s'unir à un elfe est une réelle extase. On va voir ça. »

Alors qu'elle s'approcha pour l'embrasser, un heurte violent se fit entendre contre la porte. Les faisant tous deux sursauter, Legolas réalisa qu'il avait l'impression de ressentir la présence de Narva. Était-ce qu'une impression où était-elle venue l'aider ? Il avait envie de crier son nom, de lui demander, de la supplier de l'aider.

Seulement, l'humaine ne semblait pas perdre de vue son objectif et son autre main glissa lentement le long de son buste, se dirigeant droit vers son intimité. D'un mouvement rapide et brusque, il vient faire cogner sa tête contre la sienne avant qu'elle n'ose le toucher. Le choc la fit tomber du lit dans un cri. Ne plus la sentir sur lui l'allégea un peu du dégout qu'il ressentait.

Pendant que l'humaine était par terre, pleurant et se tenant le visage, la porte s'ouvrit soudainement sur Narva et Pean.

Pean : « Saloperie d'elfe ! »

Il voulut partir rapidement vers Legolas pour le corriger, cependant, Narva se mit sur son chemin. Le soldat se figea net. Le regard de l'elfe s'arrondit sous la scène et la tension qui venait de prendre place. Un autre soldat se montra et Pean pesta avant d'aller aider Sanlay à se relever.

Narva : « Va chercher Bacy. »

L'autre soldat sortit rapidement après les deux autres et elle se tourna vers le prisonnier qui avait le regard brillant de larme et qui ne la lâchait pas. Il avait envie de la remercier et sans comprendre pourquoi, il avait envie qu'elle le sert contre lui.

Elle se sentait mal.

Quand elle était venue pour le voir et qu'elle avait vu Pean devant la porte, elle a sut ce qu'il se passait. La peur l'avait soudainement envahi comme rarement ou plutôt comme jamais qu'elle ne pouvait se souvenir à ce moment. Elle avait eu peur d'arriver trop tard. Elle avait voulu bondir dans la pièce, l'arrêter, arriver à temps. Pean lui avait barré la route, il n'avait pas beaucoup de force par rapport à elle mais avait essayé de tenir bon et il a finis contre la porte.

Tout n'est pas si parfait chez les elfesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant