Presque aussitôt que Bacy était sortit Pean et Rondic étaient arrivés pour lui faire payer son outrage. Il n'allait pas tellement s'en plaindre, préférant être torturé que satisfaire cette folle lubrique d'humaine. Il était fort, courageux et endurant, mais se retrouver dans les cachots, attaché comme un morceau de viande, il ne pouvait pas nier qu'il avait peur. Il priait afin que son père le trouve rapidement et avait envie d'appeler Narva pour qu'elle vienne leur dire d'arrêter.
Pourquoi n'était-elle pas là ?
La douleur avait été rapidement insupportable et les paroles de Bacy lui revenant l'incitèrent à ne pas lutter pour rester conscient.
Sombrant dans un état second, percevant les sons autour de lui, les mouvements, mais sans vraiment réaliser, sans vraiment prendre conscience. Ils l'avaient ramenés à la chambre, pourtant son corps continuait encore le supplicie jusqu'à son souffle qui le brûlait.
Bacy : « Bon sang... »
Andron : « Tu peux sortir si tu veux. »
Bacy : « Ca... Ca va. Je vais vous aider. »
Il sentit à peine ses vêtement être poussés qui effleuraient ses plaies à vifs.
Tolbras : « Pourquoi Narva n'est pas venu le soigner ? »
Les doigts de l'humaine firent ressentir son sursaut et un lourd silence venait de prendre place.
Andron : « Le roi est en train de... parler avec elle. »
Il pouvait percevoir les mains de l'humaine qui se mirent à trembler en posant les soins.
Tolbras : « Mais la réunion était toute à l'heure. »
Andron : « Tolbras ! »
L'elfe les sentait appliquer les soins et bander ses plaies mais l'humaine tentait de retenir des sanglots, reniflant.
Andron : « Bacy, cesses de pleurer. »
Bacy : « Hm »
Ils ramassèrent leurs affaires, ses vêtements le couvrant de nouveau et puis le néant. Le silence, le vide. Il était encore seul.
Il avait la sensation d'être absent mais de vouloir hurler. Hurler à en perdre sa voix. Il avait envie que ça cesse et puis il resongeait à son père. Il le savait, il le sentait, il n'était plus très loin.
A ce même instant, il sentit une nouvelle vague de chaleur, de picotements, seulement, c'était différent. Ca lui rappelait lorsqu'il s'était trouvé blessé en guerre et que son père à la fin venait poser sa main sur la plaie et l'aider guérir au plus vite.
Mais il n'était pas là.
Pas encore.
Ce devait juste être son corps qui cherchait à récupérer ? A reprendre des forces. Parce qu'il ne perdait pas espoir. Il avait presque la sensation d'entendre sa voix lui chuchoter de tenir bon. Non, il l'entendait vraiment. Il n'était vraiment plus très loin. Il reprit ses esprits et cette sensation s'envola quand sa conscience sentit la présence qui était à côté de lui depuis un petit moment.
Incapable de la reconnaitre sur l'instant, il saisit le poignet de cette personne et ouvrit péniblement les yeux.
C'était elle.
Il sentit une vague de soulagement vouloir l'envelopper. Il ne réalisait pas que le jour était en train de tomber, il la voyait juste elle. Ca lui faisait tant de bien, ça le rassurait. Timidement, il lui chuchota de rester.
Sa voix était faible et fut douloureuse à entendre pour l'elfine. Il réussissait à la toucher, à lui faire ressentir l'envie de le protéger. Pourtant moins elle éprouvait mieux elle se portait. Alors pourquoi ? Sa main libre vient se poser sur la sienne, son visage se détendit et elle l'observa refermer les yeux. Narva garda ainsi sa main tant qu'elle ressentait de l'emprise. Une fois qu'il fut totalement détendue, elle reposa son bras et quitta la pièce.
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Tout n'est pas si parfait chez les elfes
FanficThranduil : « Détourneriez vous l'attention pour que personne ne vous invites et n'affiche votre inélégance ? » Narva : « Vous jugez de mon inélégance au lieu d'inviter votre fiancé à danser ? N'êtes-ce pas plutôt vous qui avez deux pieds gauches...