Chapitre 11

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Il cru devoir rester seul avec ses questions jusqu'au lendemain, pourtant du bruit se fit entendre. Le roi avait du parler de sa petite discussion à sa concubine qui avait eut de nouveau l'idée de venir retenter sa chance. La voyant entrer seule dans la pièce avec son sourire émétique, il comprit ce qu'elle venait faire.

Sanlay : « Il parait qu'on est un peu plus docile ? »

Il sentit son cœur battre plus rapidement à chaque pas qui l'approchait de lui. Elle vient se pencher sur lui, glissant sa main dans son haut. Mais aussitôt du bruit se fit de nouveau entendre et la porte s'ouvrit sans cérémonie, la faisant sursauter. La surprise passée, elle afficha un sourire satisfait.

Sanlay : « Narva ? Tiens~ Tu es venu voir comment il se comporte ? »

Sourire qui disparu et elle l'ordonna de venir tenir l'elfe. La voyant approcher et pensant qu'elle allait sagement s'exécuter, l'humaine vient se mettre à cheval sur lui. Cependant, il en était tout autre pour Narva. La colère la gagnant, elle saisit l'humaine et l'envoya contre le mur comme on envoi sa sandale pour écraser un moustique. Le choque étourdit l'humaine qui gémit de douleur.

Narva : « Ne le touchez pas. »

Grommela-t-elle. Legolas voulut la remercier, mais en posant son regard sur elle, il vit ses yeux changer une nouvelle fois de couleur. L'elfine se secoua la tête, plusieurs fois, serrant les dents avant de revenir à elle et venir saisir l'humaine pour la mettre sur pied et la sortir de la pièce. Claquant la porte derrière elle.

Legolas n'était pas bien sûr d'avoir comprit, mais elle était venue clairement l'aider cette fois.

Il attendait, longuement, que la porte s'ouvre de nouveau, qu'elle vienne le voir, qu'elle vienne lui demander comment ça allait. Seulement, les heures passèrent et il ne la vit pas revenir. Manquant de s'assoupir d'épuisement, il se disait qu'il la reverrait le lendemain.

La nuit était tombée depuis un moment et la porte se fit de nouveau entendre. Craignant que ce soit cette folle qui tente de nouveau sa chance, Legolas ouvrit les yeux et se figea. Rapidement, il reconnu Tolbras et Andron. Ils marchaient doucement et vinrent vers l'elfe.

Andron : « Vous nous promettez de vous tenir à carreau ? »

Pouvait-il espérer ? L'elfe hocha de la tête et les deux hommes le détachèrent, ôtant tous ses fers avant de lui donner une cape. D'un pas léger et rapide ils longèrent les couloirs, les escaliers. Il ne comprenait pas bien se qu'il se passait. Passant par la cuisine puis par une porte à l'arrière, ils longèrent un mur et passèrent sous un porche mal gardé.

Une fois hors du château il aurait pu partir en courant, toutefois, il les suivis jusqu'à cette maison. Il leur faisait confiance. Un homme dénommé Georsyl leur ouvrit et ne posa pas de question. A peine la porte était-elle refermée derrière eux, qu'il la bloqua et ferma tous les volets, ne laissant qu'une petite bougie allumée sur la table à manger et chuchota.

Georsyl : « Que se passe-t-il ? »

Andron : « Le palais va se faire attaquer. »

L'homme fixa l'elfe qui ôta sa capuche. Est-ce qu'ils avaient repéré les troupes de son père ?

Georsyl : « Je vois. »

Tolbras : « Pourquoi n'est-elle pas venue avec nous ? »

Il était jeune, vif et visiblement attaché à l'elfine, rendant curieux Legolas autant sur leurs relations que sur la question qu'il venait de poser. Andron était visiblement contrarié, serrant les dents, grommelant qu'elle faisait diversion.

Tolbras : « Diversion ? Si jamais il apprend ce qu'elle a fait... »

Andron : « Tais-toi. Allez-vous reposer tous les deux. »

Tout n'est pas si parfait chez les elfesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant