Nuit Fauve (Partie 2)

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Que pourrais-je encore en dire ?
J'ai connu des nuits passionnées, torides. Certaines, plus douces. D'autres, qui m'ont bouleversée.
Il semble que c'est souvent une fois la nuit tombée que les instants primordiaux ont lieu. Du moins, ceux qui méritent d'être vécus.

Je ne dirai pas un mot sur les actes auxquels j'ai pu faire face car ce n'est pas comme une fatalité que je considère les nuits fauves mais comme un espoir, une forte inspiration après un moment de suffocation.
Les nuits fauves transcendent. Elles percutent. Elles impactent. Elles piquent, elles assouvissent, elles complètent, elles réscucitent.

Mes nuits fauves sont pleines de charme : elles sécurisent, elles privatisent.
Elles ne salissent pas, non. Elles explorent, elles ouvrent la voie à de nouvelles perspectives encore ignorées. Mes nuits fauves éblouissent, elles étonnent.

Les nuits fauves sont un antidote contre un étau trop pesant, trop pressant, trop froid. Elles sont une étreinte sans contraintes, que la légèreté de l'aube pourrait offrir lorsque la fraîcheur du dehors et la chaleur d'un corps forment un équilibre, comme celui du bien et du mal, qui pousse à tout et ne force à rien.
Les nuits fauves sont un refuge lorsque pensées sombres se mêlent aux embrassades passionnées et frénétiques de deux amants maudits par le destin, ou le passé.
Les nuits fauves sont alternatives, elles sont furtives.
Les nuits fauves représentent la fatalité de la tragédie et elles sont le début de tout.
Les nuits fauves donnent vie à d'insignifiantes futilités qui naissent comme l'espoir au détour d'une allée, d'un chemin, dans le cœur de certains.

Les nuits fauves ne meurent jamais vraiment. Elles sont l'étincelle du désir brûlant qui se ravive. Comme un amour perdu puis retrouvé le temps d'une nuit, ou le sourire qui signe la promesse nouvelle d'un bonheur imminent.

Nous En Parlerons Un JourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant