La souris et le chasseur ( parti 2 )

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- Et après ?
- Il m'a dit que je pourrais plus oublier ses baisers et que je finirai siens.
- Qu'a tu dis ?
- Que j'oublierais facilement un type qui embrasse aussi mal. Je lui ai dit que jamais je serai le compagnon d'un être aussi stupide que lui.
- Et ? Il ne t'a pas frappé au moins ?
- Non, il a rie et a dit que j'ai réussi le dernier teste. Je pense qu'il voulait vérifier que j'étais pas du genre à vendre mon corps juste pour de l'argent.
- Red m'avait dit que ce Error était un cas, mais je ne pensais pas à ce point. Mais Dieu merci, tu vas bien Ink. Tu t'occuper des enfants et de Geno, je vais voir si j'arrive à trouver des couvertures pas trop chère, l'hiver promet d'être froid...
- Ne t'inquiète pas Sans, on s'en sortira, comme toujours. Passe le bonjour à Red de ma part.
- Ne t'inquiète pas je lui dirai.

Sans enfila une veste troué de couleur bleu puis sortit de la maison. Ink le savait, quand Sans sortait il en profitait toujours pour voir son amant. Red venait d'une famille qui avait pour noble que le titre, le soldat avait vu sa famille perdre toute leur richesse lors de la mort de ces parents. Leurs bâtisses avait brûlé, sinon le soldat rouge aurai bien invité de son amant chez lui. Il s'en voulait d'ailleurs beaucoup, il voulait savoir Sans en sécurité et sous un toit solide.

Soupirant, la souris artiste se leva, il installa sa toile dans le salon, faisant travailler sa mémoire, il réfléchissait aux œuvres qu'il avait vue, les visages aux noms des artistes et à leurs caractéristiques. Il devait créer une copie parfaite, crée une œuvre qui correspondait à tout point à son « créateur ». D'un geste expert il traça des formes.

Il détestait crée des copies, il voulait créer ces propres œuvres, mais il n'était pas reconnu, ces créations ne vaudraient rien. Et pour l'instant, ils avait besoin d'argent. Peignant doucement, Ink imaginait, une période où tout irait bien. Une époque où Geno serai enfin guéri, où il pourrai peindre ce qu'il désir. Le visage moqueur d'Error s'afficha à lui, couinant, il essaya de le chasser de sa tête. Mais l'image resta, alors dans son monde parfait Error serait un galant marchant lui offrant des roses et... Stop, ça allait trop loin. Certes il avait envie d'avoir un compagnon comme Sans, mais pas lui. Il était trop ... Error quoi.

Un petit « toc toc » le sortit de sa rêverie. Il se leva et ouvrit la porte. Souriant, il laissa entrer un squelette entièrement vêtue de noir, il portait un sac remplie de couverture.
- L'hiver risque d'être particulièrement froid, je me suis dit que ça vous serait plus utiles qu'à moi.
- Merci beaucoup Reaper, mais tu es sûre ? Tu en auras besoin toi aussi.
- Je me suis trompé dans les quantités.

Autrement dit, il les avait volontairement achetés pour eux, ou plus exactement pour Geno. Reaper était née dans une famille bourgeoise, mais appréciait particulièrement la vie simple des paysans. Il se rendait souvent au village pour apprendre d'eux, et en échange, il leur contait des histoires. Avant que Geno ne tombe malade, le bourgeois s'était lié d'amitié avec lui.

Le jeune bourgeois, qu'Ink soupçonnait amoureux, venait régulièrement tenir compagnie à Geno.
- J'ai trouvé un nouveau livre ... je me suis dit que Geno aimerait peut être cette histoire ... enfin ... que ça l'aidera à penser à autre chose.
- Vas y, tu sais où est sa chambre.
- Merci.

Ink retourna à ces imitations, tandis que Reaper se dirigea vers la chambre de Geno, il toqua doucement comme à son habitude puis ouvrit la porte. Il fut ravi de le voir éveiller. Il tira un tabouret bancale puis s'assit.
- Pourquoi tu es revenu ? Tu as sûrement bien mieux à faire Reaper.
- Bonjour Geno, j'ai trouvé un nouveau livre et je suis sûre qu'il va te plaire.
- Ça t'arrive de répondre à mes questions andouille ?
- Hehe si tu as la force de me traiter d'andouille, alors tu as sûrement la force d'écouter cette nouvelle histoire. Mais avant...

La souris et le chasseurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant