Palette bailla, encore une journée épuisantes. Il ferma les orbites se pelotant contre son frère, une amère tristesse pinçait son âme. Bientôt peut-être son frère et lui serait séparé... Il était heureux que son grand frère puisse réaliser son rêve mais il avait peur de le perdre, ne voulait pas voir sa précieuse famille se séparer. Mais il ne pouvait le retenir, il ne pouvait pas l'empêché d'être un soldat comme il le désir depuis tant d'année. Il ferma les orbites, se collant contre son frère.
Il soupira, surement ce soir, comme toutes les nuits il ferait ses rêves étranges. Sous le regard neutre de la Lune d'argent l'enfant s'endormi.
Lorsqu'il ouvra les orbites, Palette était dans cet endroit inconnu et pourtant tellement familier. L'endormi était assis sur un confortable trône de bois, sous coccyx il y avait un coussin de soie rouge sang. Il se leva, l'enfant se laissa porter. Dans ces étranges songes il n'était pas seul, il était un simple spectateur à l'intérieur d'un corps qui lui était inconnu. Palette avait fini par nommer le maître de ses étranges songe « Renard » dut à l'étrange masque qu'il portait. Un masque de Renard rouge brodé d'or, qui lui donnait un air royale.
Renard s'approcha d'un trône de bois couvert d'un drap de la couleur de la nuit. Sur l'assise il y avait un masque de Loup entièrement argenté, il était nuancé par des arabesques bleues. Renard retraça tendrement les courbes bleutées, derrière son masque rouge un sourire apparu. C'était comme une étrange tradition, à chaque fois qu'il s'éveillait, il câlinait cette chose qui lui rappelait un être si précieux pour lui. Son âme était serrée mais pourtant il était heureux... Il souffrait de sa solitude, mais il se réjouissait qu'« il » ne soit pas avec lui... Quelle étrange émotion.
Un léger bruit d'aile se fit entendre, le masqué lâcha le masque avant de se tourner vers un immense oiseau noir. L'animal d'environs d'une trentaine de centimètre de haut s'était posé en face du trône du solitaire. L'être de la couleur de la nuit courba l'échine en croissant des mots.
- Bonjour enfant-roi, je suis venu vous offrir un peu de compagnie.
- Bonjour oiseau-libre, je serai heureux de profiter d'un peu de compagnie. Voulez-vous bien me parler de l'immensité de ce monde ?
- Le monde, enfant-roi, il est si vaste, des cieux glacés il est sublime. J'ai vue des pays par de là la mer où les hommes utilisent d'autre son pour s'exprimer. Là-bas, les chats gourmant sont vue comme des dieux, et les hommes orgueilleux érigent pour leur roi triangle pointant sans pudeur les cieux.
Renard retourna sur son trône, écoutant avec émerveillement les contes de l'oiseau, sa voix croissantes mangeait les sons. L'être noir qui avait parcourue le monde dans son entièreté racontait des merveilles et des merveilles. Il parlait de forêt immense où les animaux reniaient en roi, mais aussi d'immense océan de sable où la chaleur et le froids de la nuit s'alternait dans une étrange danse.
Finalement, l'oiseau ouvrit ces immenses ailes de liberté.
- Enfant-roi, le voyage cris ton nom, il est temps que tu suives l'appel de migration. Tu fais attendre le temps impatient, combien de temps ce cruel égoïste sera gardé patience ? Ouvre tes ailes, voyage dans le monde, avant que se soit le temps lui-même qui te pousse à faire une chose que tu hais.
- Voyager signifie dire adieu pas vrai ? Je crains d'en être incapable...
- De quoi as-tu peur ? Ton âme gardera toujours au fond de lui les fragments de ton enfance.
- Je... Je ne veux pas les oublier...
- Tu es bien puérile enfant-roi. Je reprends ma route, toi, ne bouge pas si tu n'es pas capable d'avancer, mais on ne peut pas reculer enfant-roi.
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La souris et le chasseur
Fiksi PenggemarInk, petit arnaqueur des rues, peint des copies d'œuvres célèbres. Orgueilleux, l'enfant des rues trompa le roi avec l'une de ces copies, malheureusement, le roi Nightmare se rendit compte de la supercherie et envoya ces garde chercher le malfrat. ...