Mon réveil se mit à sonner, me tirant doucement de ma nuit. Mais Samuel l'éteignit en abattant sa main dessus. Il me serra d'avantage contre lui. Je soupirais, ne souhaitant absolument pas me lever et rester toute la journée lovée dans ses bras. Au bout d'environ cinq minutes je commençais à bouger.
-Aller Samy, debout. J'ai du travail, murmurais-je sans grandes convictions.
Il ne bougea pas d'un pouce. Je restais donc cinq minutes de plus, mais quand le sommeil me gagna à nouveau je décidais vraiment de me lever.
-Aller bouges ! J'ai du boulot moi ! m'exclamais-je le faisait grogner parce que je parlais trop fort. D'ailleurs dégage ta sale pâte de mon sein !
Il se redressa soudain d'un coup en s'écartant de moi. Je me mis à rire devant mine gênée.
-Désolé ! Je ne m'en suis pas rendu compte ! s'empressa-t-il de s'excuser.
-C'est bon ! ricanais-je en posa ma main sur sa joue. Je m'en fiche, et puis tu es mon copain, ça aurait été dérangeant si on était pas ensemble !
-Ah oui ? Alors j'ai le droit de faire ça.
Il passa sa main dans mon dos et l'autre sur ma cuisse, me mettant sur ses genoux. Il plaqua littéralement ses mains sur les fesses me faisant rire.
-Espèce d'obsédé ! riais-je avant de l'embrasser à pleine bouche.
Quand il s'écarta de moi il se mit à rire en me fixant.
-Que me vaux l'honneur d'un baisé pareil ? demanda-t-il avec un sourire satisfait.
-Rien, juste l'envie ! répondis-je en descendant de ses genoux pour aller m'habiller. Aller debout ! On a du taf !
Il grogna mais s'exécuta tout de même. Une fois prête j'allais petit déjeuner, personne n'était encore levés, nous étions toujours les premiers. Seuls les déjeuners et les dîners se déroulaient dans le self, nous avions quartier libres, une mesure que j'avais mise en place pour profiter de mes amis sans être dérangée par les autres au moins une fois dans la journée. Je me servais donc un grand verre de jus d'orange et découpais une pêche en quartiers pour la manger. Samuel arriva quelques minutes plus tard m'embrassa sur la joue en passant et me donna une claque sur les fesses.
-Que ça ne devienne pas une habitude ! le menaçais-je avec un sourire.
Il se plaça devant le frigo et y resta pendant deux bonnes minutes ne sachant pas choisir. Je lui donnais un coup de hanches pour me libérer la place, prenais une compote à la cerise et refermais le frigo. Il me jeta un coup d'œil avec un sourire en coin, la guerre était déclarée. Encore une journée à passer en se taquinant comme des gamins. Lila entra dans le salon. On se redressa droit comme des piquets, tentant tant bien que mal de se retenir de rire.
-Qu'est-ce que vous avez tout les deux ? demanda-t-elle en fronçant les sourcils.
-Rien rien ! répondis-je un peu trop précipitamment avec une voix aiguë.
Elle se servit un verre en nous regardant de façon méfiante. Je me dirigeais vers la salle de bain, ayant finit de petit déjeuner. Je me lavais rapidement les dents et me rendais à mon bureau. Personne n'était levé dans le camp, je marchais seule, au milieu de la pelouse. J'entrais dans le bâtiment et traversais le couloir jusqu'à mon bureau. J'y entrais et me plaçais derrière l'ordinateur. J'imprimais des questionnaires personnels que je devrai faire remplir à Clarisse, Mae, Ben, Jack et Mathew. Je ferai d'après ces informations leurs fiches personnelles.
~~~
Je m'activais deux heures et demies à m'occuper des nombreux papiers jonchant mon bureau. Je lisais une requête qu'un jeune psi avait rédigé pour aménager une salle de classe en une sorte de cinéma. Je soupirais en jetant le dossier sur le bureau et en en prenant un autre au sujet des extérieurs du camp, des jeunes voulaient remettre en ordre la végétation qui avait reprit ses droits depuis le dernier soir que nous avions passé dans l'école avant l'attaque du gouvernement. Je signais rapidement le dossier après m'être assuré que rien d'étrange ne serait fait. J'avais rayé ce que je refusais, comme couper des arbres pour avoir plus de place autour du lac. Je voulais préserver ce lieu exactement comme il était. On frappa à ma porte. Je criais qu'on pouvait entrer alors que je me redressais dans mon fauteuil. Arthus entra en refermant la porte derrière lui. Il avait un gros paquet de feuilles dans ses bras. Je venais tout juste d'en finir avec celui sur lequel je travaillais depuis une semaine, je gémissais quand il le posa sur le bureau.
VOUS LISEZ
Les 4 Éléments
ParanormalT1 : « Le Mensonge » : Victoire se réveille, la mémoire vide de tout souvenir, dans un lieu qui lui est inconnu. Elle fait la rencontre de trois adolescents qui, comme elle, sont revenus à eux prématurément parmi la centaine de jeunes présents. Ils...