Le Chevalier nacré

Chapitre 7

Le temps était ensoleillé pour ce troisième jour de joute. Les oiseaux chantent et les enfants jouent dehors sous le regard bienveillant de leurs parents. Un caillou vient cependant troubler la baignade des moineaux dans une flaque d'eau. Le trouble fête, le chevalier des fleurs, paraissait légèrement énervé. Il repassait dans son esprit la soirée d'hier. L'étranger avait accaparé la princesse quasiment toute la soirée et quand, enfin, il vit la princesse seule sur le balcon, ce fut Nova et Andromède qui prirent la relève, l'empêchant d'aller lui parler. Il leur avait envoyé des regards noirs, les menaçant silencieusement pour avoir approché sa beauté. Serait-il possible que le duo soit intéressé par la brune ? Pourtant, il lui semblait bien que les deux chevaliers étaient plus intéressés à gambader d'aventure en aventure que de ce trouver une femme à épouser. Il souffla, se trouvant ridicule de jalouser le duo alors qu'il n'y avait aucunes raisons.

Le chevalier des fleurs avaient espérer ce rattraper ce matin. Malheureusement, il ne put profiter de la beauté de la brune, absente une fois de plus. Il avait donc décidé de se promener dans les rues de la ville pour ce changer les idées. Les villageois le saluaient sur son passage, les femmes gloussaient, riaient et murmuraient en le voyant, sous les regards réprobateur de leurs maris. Mais le blond n'y fit pas vraiment attention, trop absorbé par sa dulcinée. Au grand dam de ces dames qui espéraient seulement un sourire de sa part. Alors qu'il s'éloignait du village pour rejoindre la plaine, il vit au loin deux silhouettes féminines assises dans l'herbe fraiche. Il crut reconnaître la princesse et se dirigea vers elles.

De leur côté, la princesse et son amie, une blonde aux yeux vairons, profitaient de la nature environnante tout en dégustant joyeusement leur panier garnis. Le cadre était idéal pour échanger des anecdotes qui leur étaient arrivées. Cela les amusait et leurs rires emplissaient les alentours d'une façon agréable.

- Puis le garde me demande d'un air sérieux et énervé : Vous vous prenez pour qui ? Pour la princesse ? Alors je lui ai répondu que, oui, malgré mes cheveux et ma tenue trempés, remplis de boue et déchirée par endroit, j'étais la princesse et que j'allais lui faire subir les pires châtiments s'il ne me laissait pas entrée. Tu aurais du voir sa tête ! Il c'est prosterné devant moi en débitant une infinité de désolé.

Les deux femmes s'esclaffent bruyamment. La blonde allait prendre la parole quand elle fut coupée.

- Princesse !

Les deux femmes se retournent pour voir arriver le chevalier des fleurs essoufflé. Celui-ci s'arrête près d'elles en se tenant les côtes essayant de reprendre son souffle. La princesse fronce les sourcils, agacée par cette arrivée. Elle prit la parole d'une voix sèche tout en le foudroyant du regard.

- Chevalier des fleurs. Que me vaut l'honneur d'être interrompue en plein milieu d'un moment agréable ?

- Princesse, que faites vous ainsi exposée dans cette plaine sans escorte royale ? Un ennemi pourrait arriver et vous attaquer par surprise, vous et votre amie.

- En quoi cela vous regarde-t-il ? Je sais parfaitement ce que je fais. Vous venez d'interrompre mon amie Madeleine que je ne vois pas souvent à mon grand désarroi.

- Pardonnez-moi, lady, de vous avoir interrompu, mais je me dois d'insister.

- Chevalier. Me pensez-vous à ce point idiote, pour ne pas avoir embarqué avec moi ma garde personnelle ?

- Non bien sur que non.

- Alors je vous prierais de bien vouloir partir.

- Princesse...

- N'avez-vous pas entendu fleurs ? La princesse vous demande de partir et le plus vite serait le mieux. Vous ne voudriez pas que les gardes vous prennent par les bras pour vous ramener au château ?

La voix froide de la blonde, le fait frissonner. Il suit son regard pour voir que des gardes s'étaient approchés du groupe. Se sentant idiot et mal à l'aise il salue les deux femmes avant de repartir avec son restant de dignité.

- Bien joué Madeleine, tu l'as fait fuir. Comment as-tu réussi ?

- Mes yeux vairons je pense.

- Comment veux-tu te trouver un prétendant si tu les fais tous fuir avec tes yeux ?

- Peut-être est-ce mon but ?

- Peut-être en effet.

- Ton père est-il resté sur sa décision de te trouver un prétendant ?

- Ne m'en parle pas. Il croit que je n'ai toujours pas compris pourquoi il avait organisé ce tournoi. Il essaye par tous les moyens de trouver des qualités à chaque chevalier.

- Et donc, lequel t'intéresse ?

- Le chevalier nacré, quelle question !

- Oui bien entendu.

- Qui ne serait pas fasciné par cette armure ambulante ?

- Mais moi très chère !

- Vraiment ? Même par son armure ? Sa carrure ? Sa façon de marcher ? Sa mystérieuse aura ? Son silence, époustouflant ? Son joli petit c...

- Je pense que j'ai compris Colombe.

Les deux femmes rirent de plus belle. Continuant leur repas et leur discussion sur les aventures qu'elles ont vécus depuis qu'elles ne se sont pas vues. Certains gardes de l'escorte souriaient tendrement devant la joie de leur princesse qu'ils voyaient la plupart du temps songeuse voir triste.

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Bonjour à tous !

Je suis en retard, je le sais. Je n'avais pas trop le temps. Mais je suis en vacances donc cela devrait être mieux.

KISS